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dimanche 18 avril 2010 à 20h30

Expulsions à la cité Jean Zay d'Antony : tolérance zéro

A propos de la situation de la cité U Jean Zay d'Antony et du mouvement de l'été 2009. Ce mouvement tenta de s'opposer à la fermeture d'un bâtiment de 500 chambres et d'une école maternelle. Ce fut une première défaite dans la guerre en cours contre la destruction prévue de 1000 chambres. En ce mois d'avril, les expulsions reprennent, nous entreprenons de réagir mais nous avons besoin d'un coup de main pour cette lutte qui s'inscrit largement contre les désirs cupides d'un capitalisme qui à bout de souffle n'en finit plus de nous pourrir la vie. Brève analyse d'un mouvement médiatiquement exposé mais concrètement inefficace.

La stratégie de l'UNEF fut à tous points de vue fidèle à ses engagements c'est-à-dire contre productive : des drapeaux, du bruit, noyautage de réunion et de pseudo actions puis rien d'autre. La stratégie des quelques résidents mobilisés ne fut certainement pas la bonne non plus à la vue du résultat. Nous nous sommes pour notre part en partie trompé d'ennemi en nous acharnant contre le nouveau propriétaire de la cité U (La Communauté d'Agglomération des Hauts de Bièvre) au lieu de frapper du côté de ceux qui gèrent la vie des résidents c'est à dire la direction de la cité U, ennemi bien plus identifiable que nous devons maintenant contraindre à se soumettre aux besoins des résidents en quittant le terrain de ceux qui ont les terres mais qui ne pourront rien faire si les résidents ne quittent pas leurs chambres.

De plus la lutte des résidents fut faible ce qui ne permet pas certes de tout expliquer contrairement à la peur et à ce sentiment d'impuissance injustifiée qui ne permirent pas d'assumer certains gestes qui auraient dû exister ou au moins qui auraient valu le coup d'être tentés(occupation de l'administration, grêve des loyers, resto U gratos, squatt de pièces vides, empêcher la tenue des délibérations pro-destruction de la résidence...). Aussi, la majorité des étudiants de la cité U d'Antony n'ont pas ce sale papier de "l'identité française" et n'osent pas s'impliquer dans un mouvement qui pourrait avoir des répercussions sur la poursuite de leurs études en France (notamment par cette épée de Damoclès que représente le risque d'une non réadmission à la résidence, risque que nous devons assumer et combattre collectivement).

Tout cela à contribué à ce que les manoeuvres du CROUS se déroulent sans trop d'entraves.

C'est pourquoi je vous invite largement à vous joindre à notre lutte qui vient suite à l'annonce de 40 nouvelles expulsions injustifiables.

La réunion annoncée ci-dessous fait guise d'invitation :

"40 avis d'expulsion viennent d'être prononcés à la résidence Jean Zay.

Par ces temps de crise aucune ne doit avoir lieu quelque soit la raison évoquée par le CROUS.

Tolérance zéro face aux expulsions.

Agissons concrètement contre l'administration du CROUS d'Antony afin d'enrayer cette autre machine à expulser !

Rendez-vous dimanche 18 avril dans la salle wifi du bâtiment A de la résidence Jean Zay d'Antony (rez-de-chaussée) à 20h30."

Source : http://paris.indymedia.org/spip.php?article78...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/12858