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dimanche 9 mai 2010 à 10h30

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Journée "Gentrification et Grand Paris"

dans le cadre du FRAP 2010

Festival des résistances et des alternatives à Paris 2010

  • 10h30 Rendez-vous devant la Rotonde de la Ville, sur la place Stalingrad - métro Jaurès ou Stalingrad Ballade sociologique : à la découverte du XVIIIe et du XIXe arrondissement et des politiques de transformation-embourgeoisement des quartiers populaires avec Anne Clerval (géographe) et Jean-Pierre Garnier (sociologue urbain).
    Arrivée à Ecobox, 37 rue Pajol - métro Marx Dormoy ou La Chapelle
  • 14h Projection de L'Harmonie Brisée, documentaire sur la destruction d'une tour à Beauvais.
  • 14h30 Débat : « La gentrification, embourgeoisement des quartiers populaires : projet politique ou processus social ? » Avec Virginie Milliot (ethnologue), Anne Clerval (géographe), Jean-Pierre Garnier (sociologue)
  • 18h Historique du Grand Paris : construction des ceintures autour de Paris, retour sur le XIXe siècle, l'édification des Boulevards de Hausmann aux Halles. Avec Éric Hazan (éditeur de la Fabrique, auteur de "L'Invention de Paris").
  • 19h-20h « Enjeux du Grand Paris : qu'est-ce qui nous attend ? » Avec Nicolas Tixier (architecte consultant), Eric Lengereau (architecte) et Serge Depaquit (Adels, quelle place pour la démocratie et les habitants ?).
  • 21h Repas

Source : programme ci-desous


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FRAP - 2010

Festival des résistances et des alternatives à Paris 2010

du 7 au 18 mai 2010 à Paris


Vendredi 7 mai - Ouverture du FRAP

Au Jardin d'Alice, 40 rue de la Chapelle - métro Marx Dormoy ou Porte de la Chapelle

  • 19h Apéro concert avec La Gêne Occasionnée et Juldekwak.
  • Visite d'une auto-construction.
  • 20h30 Présentation du projet d'habitat collectif Zelda.
  • 22h30 Projection en plein air de Main basse sur la ville de Francesco Rosi (1963).

Samedi 8 mai - Offensives et luttes sociales

À la CIP, 14 quai de Charente - métro Corentin Cariou

  • 12h Apéro en musique
  • 14h Film sur la grève des cheminots en 1995 et
  • ou l'ouverture du squat de la rue du Dragon.
  • 17h Débat-agora avec Patrick Rummler (Solidaires Paris), Annie Pourre (DAL, No vox), Laurent Esquerre (Alternative Libertaire), la CNT, No Border, la Coordination des intermittents et précaires, AC! (sous réserve).
  • 19h Repas et concert de soutien au journal CQFD, avec Unlogistics et Louise Mitchels.

Dimanche 9 mai - Gentrification et Grand Paris

  • 10h30 Rendez-vous devant la Rotonde de la Ville, sur la place Stalingrad - métro Jaurès ou Stalingrad Ballade sociologique : à la découverte du XVIIIe et du XIXe arrondissement et des politiques de transformation-embourgeoisement des quartiers populaires avec Anne Clerval (géographe) et Jean-Pierre Garnier (sociologue urbain).
    Arrivée à Ecobox, 37 rue Pajol - métro Marx Dormoy ou La Chapelle
  • 14h Projection de L'Harmonie Brisée, documentaire sur la destruction d'une tour à Beauvais.
  • 14h30 Débat : « La gentrification, embourgeoisement des quartiers populaires : projet politique ou processus social ? » Avec Virginie Milliot (ethnologue), Anne Clerval (géographe), Jean-Pierre Garnier (sociologue)
  • 18h Historique du Grand Paris : construction des ceintures autour de Paris, retour sur le XIXe siècle, l'édification des Boulevards de Hausmann aux Halles. Avec Éric Hazan (éditeur de la Fabrique, auteur de "L'Invention de Paris").
  • 19h-20h « Enjeux du Grand Paris : qu'est-ce qui nous attend ? » Avec Nicolas Tixier (architecte consultant), Eric Lengereau (architecte) et Serge Depaquit (Adels, quelle place pour la démocratie et les habitants ?).
  • 21h Repas

Lundi 10 mai - Le sens du travail

Au 107 rue du Chemin Vert - métro Voltaire ou Père Lachaise

  • 19h30 Projection du documentaire La mise à mort du travail de Jean-Robert Viallet (2009)

Débat autour du dossier « Le sens du travail » de la revue Offensive, avec Cédric Biagini (Offensive), Adrien Zammit (graphiste), Patrick Marcolini (philosophe).


Mardi 11 mai - Résistances aux projets immobiliers

Aux 2 Milunes, 64 rue de la Demi-lune - métro Mairie de Montreuil

  • 14h30-16h30 Petit café-jardin, infokiosque.
  • 16h30-17h30 Promenade dans le quartier.
  • 17h30 Débat et discussion sur les projets immobiliers sur le Haut Montreuil.
    Puis débat sur les modalités de résistance avec le Comité Anti-Démolition, la revue Z, et des participants-es des assemblées populaires de Marseille.

Mercredi 12 mai - Enfermements visibles et invisibles

10 rue de l'Odéon (sous réserve) - métro Odéon

À partir de 16h Discussions-débats et projections autour de la psychiatrie, de la prison et de l'enfermement en tant qu'état psychologique ressenti au quotidien.


Jeudi 13 mai - SexTAZ : Zone Temporaire d'Autonomie du Sexe

À la Marquise, 11 rue Birague - métro Saint-Paul ou Bastille

  • 14h « Du sexe virtuel ou exhibé au sexe réel », discussion avec Jacques Lesage de La Haye
  • 16h15 Concert : les Cellofans (violoncelle).
  • 17h Débat avec le M.I.E.L (Mouvement International pour une Ecologie Libidinale) : « La domestication du sexe, ou l'incorporation de l'idéologie dominante. »
  • 19h Pièce de théâtre Maelström excrémentiel.
  • 20h30 Repas (légèrement) aphrodisiaque.
  • 21h30-23h30 Soirée-Concert : Bakterian Kavalkade, anarcho-punk-crust.

En marge des débats : Exposition d'artistes.
"Fabrique ton orgasme", exposition participative alimentée par le public : chacun-e amène avec lui ou elle le joujou, l'image, l'accessoire, le fétiche qui le fait kiffer le plus.


Vendredi 14 mai - Du spectacle écologiste en milieu capitaliste

  • 12h Rendez-vous à Montreuil, place de la République (métro Robespierre) « Puisque le vendredi c'est ravioli, on peut tous aller à Franprix aussi. »
  • 14h Rendez-vous au Sens de l'humus, impasse Gobétue. Repas « auberge espagnole ».
    Exposition d'affiches de publicité capitalisme vert et de quelques antidotes antipublicitaires.
  • 15h Atelier de déconstruction du langage de la publicité qui lave plus vert.
  • 17h « Envoyez la purée », partage semence au jardin, cueillette de plantes sauvages.
  • 17h30 Musique : Les Campeuses sauvages, musique traditionnelle.
  • 18h Débat: « Du spectacle écologiste en milieu capitaliste ou comment repeindre la baraque en vert sans rien changer à l'intérieur » avec l'OCL, la revue Z, des décroissants (sous réserve).
  • 20h Repas concocté avec les légumes des AMAP de Montreuil et la cueillette de plantes sauvages.

Samedi 15 mai - Aux sources des migrations? Afrique : main basse sur la terre !

Au Ministère de la Régularisation de Tous les Sans-Papiers, 14 rue Baudelique - métro Simplon

  • 12h30 Concert de l'Orchestre Panafricain.
  • 13h30 Présentation de la journée par le FRAP et le Ministère de la Régularisation de Tous les Sans-Papiers.
  • 14h Projection de Noir Coton, documentaire de Julien Despres et Jérôme Polidor, sur le Burkina Faso : du coton à la souveraineté alimentaire.
    Projection d'un documentaire sur la grève des travailleurs de HuiCoMa, au Mali.
  • 15h30 Débat « Agriculture, alimentation en Afrique et migrations » avec des collectifs de Sans-Papiers, en contact avec la Bourse du Travail de Bamako et des marcheurs vers Nice.
    À la pause : concert d'Apkass (slam).
  • 19h Atelier de semences avec Sens de l'humus, contes pour enfants et préparation du repas.
  • 20h30 Repas et concert de l'Orchestre Panafricain.

Sur l'immigration et la liberté de circulation, le collectif No Border organise une manifestation à 14h à Jaurés. En soirée, un petit village avec infokiosque, cuisine, boisson se tiendra sur la place de la Rotonde (métro Jaurès).


Dimanche 16 mai - Contre le fichage, le flicage, la délation : jouons collectif !

À la CNT, 33 rue des Vignoles - métro Avron ou Buzenval

  • 13h Ouverture.
  • 13h30 Projection d'Alphaville de Jean-Luc Godard (1h39)
  • 15h10 Débat: « Les technologies au service du fichage, du flicage et de la délation », avec Jérôme Torrel, journaliste et membre des Big Brother Awards (BBA), et des militants de collectifs contre la délation.
  • 16h40 Théâtre: La Compagnie de l'Argile Magique jouera la pièce Grève générale d'après Jack London.
  • 17h50 Débat autour des pratiques collectives qui existent pour faire face à ces questions sécuritaires sur nos lieux de travail, dans les transports, dans la rue (Base-élève, antidélation, mouvements de désobéissance...)
  • 18h50 Théâtre : La compagnie Errance jouera la pièce Pourquoi j'ai cambriolé relatant le procès d'Alexandre Marius Jacob.
  • 19h50 Repas.
  • 20h30 Concert avec les groupe Insolite et Brume Retina.

Lundi 17 mai - Construire l'anarchie

Au Moulin à café, 9 place de la Garenne - métro Pernetty

  • 17h Concert de Riton-la-Manivelle.
  • Projection : Les Moissons de la révolte de Richard Hamon (France, 2006, 52 min.)
  • 20h Débat sur le mouvement libertaire avec Offensive libertaire et sociale, l'Atelier de création libertaire, la Fédération anarchiste, l'Organisation communiste libertaire et Alternative libertaire.

Mardi 18 mai - La domination domine les dominants

À la Maison des Métallos, 94 rue Jean-Pierre Timbaud - métro Couronnes

  • 17h « Prendre l'affiche par la main : une brève histoire des signes politiques » : formation-débat sur l'affiche politique à travers le thème de la main, avec Sébastien Marchal, graphiste et militant.
  • 19h30 Projection des Trois petits films contre le grand capital réunis par Pierre Carles : Le Temps des bouffons de Pierre Falardeau (1985, 15 min.), Le Désarroi esthétique de Pierre Carles (1996, 14 min.), L'Initiation de Boris Carré et François-Xavier Drouet (2008, 52 min.).
  • 21h15 Débat avec Boris Carré, coréalisateur de L'Initiation, et un sociologue.
  • 22h Buffet participatif : on partage les nourritures et liquides apportés par chacun.

Avec le comité Attac Paris 11.

Source : message reçu des organisateurs le 3 mai 15h
Source : http://frap.samizdat.net


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Charte du Frap

Ecrite pour le FRAP 2006 valable en 2007, réactualisé en AG pour 2008, et re-valable en 2009-10

Soutenir les luttes et les alternatives, créer un espace public de réflexion, de rencontre, d'expérimentation, de créativité et de fête.

Chaque année, des individu-e-s, des associations, des squatts et des collectifs préparent au sein d'assemblées générales organisatrices, le Festival des Résistances et des Alternatives à Paris (FRAP).

D'ou vient le FRAP ?

Les "Festivals des Résistances" apparaissent à la fin des années 90 à Limoges, puis à Rennes (1999) et Grenoble (FRAKA, Festival de Résistances et d'Alternatives au Kapitalisme,1999). En 2001, cet engagement s'étend sous des noms différents à Gap, Angers, Bayeux, Lyon, Brest, Saint-Etienne, Dijon et Paris.

Des fils se tissent entre ces festivals, mais les échanges restent limités. Tous ne renouvellent pas l'expérience. Les organisateurs-trices des FRA ne souhaitent pas créer de coordination nationale, mais décident parfois de mutualiser leurs expériences. En 2003, le FRAP est en lien avec le FRAKA de Grenoble et le Festival des Résistances et des Alternatives de Saint-Etienne. Depuis 2004, des festivals ont lieu à nouveau à Grenoble, à Lyon ou à Nantes. En 2005, le FRAP a eu lieu du 5 au 22 mai dans différents lieux à Paris.

Pas de subvention !

Le FRAP s'auto-finance grâce à la libre contribution de chacun et est fidèle aux principes de gratuité, d' accès et de prix libres. Un but du FRAP est de mutualiser des moyens humains et techniques à notre disposition (récup', glanage, auto-production) tout au long de l'année, pour mettre en place un projet commun. Ce faisant, le FRAP démontre qu'on peut faire des choses avec un petit budget et dément l'idée reçue selon laquelle, plus on a d'argent plus on a de moyens. Cette pratique d'échange et de solidarité fait que nous, artistes, squatteurs, militants, associations, collectifs, syndicats et individus, gagnerons ensemble en autonomie. Certaines organisations subventionnées participent au FRAP, mais le FRAP lui-même n'est pas subventionné.

Agir hors du champ électoral !

Le deuxième élément indiscutable de l'identité du FRAP est un positionnement contre le spectacle électoral. Jusqu'en 2002, le Festival a eu lieu au moment d'élections nationales. Un des buts du FRAP est de proposer des alternatives au modèle présenté par les candidats et journalistes. La conséquence première de ce positionnement est de refuser des groupes qui veulent participer au FRAP pour soutenir un parti ou une candidature à des élections.

Sous le principe de zone d'autonomie temporaire, le FRAP se réapproprie l'espace public. A la fois éphémère comme lieu de discussions, d'échanges, de propositions, c'est aussi un espace de respiration sociale, de partage et de construction d'alternatives plus tenaces. Comme le militantisme n'est pas un ascétisme, la fête et les formes d'expression artistiques, anti-répressives et (ré)créatives participent à la rencontre et à l'élaboration collectives des résistances.

Vers une organisation collective et autogestionnaire de l'événement.

Le FRAP est organisé collectivement, avec des assemblées générales décisionnaires non-hiérarchiques. C'est là que sont discutées toutes les propositions et qu'ont lieu les débats entre participants.

L'organisation est donc décentralisée et autogérée. Les lieux de réunions et de festivités correspondent à sa volonté de subversion et d'indépendance. Le travail préparatoire en ateliers rend compte en assemblée générale de ses propositions de réflexions et d'actions. C'est une double revendication de contenus théoriques et de réalisations communes. Cependant, le FRAP ne se contentera pas d'une « critique de la vie quotidienne » mais vivra quotidiennement sa critique. Ici, il y a un vouloir-vivre le monde pour le changer et un vouloir-changer le monde pour y vivre. Le FRAP réclame aussi son éclectisme. Cela ne veut pas forcément dire chercher le consensus à tout prix. Le FRAP tente de mêler diverses approches du militantisme ou de l'engagement, à provoquer des rencontres inattendues avec d'autres modes de vie, de pensée, d'action...

Le FRAP est son propre média

Le FRAP revendique l'autonomie dans sa communication. La récupération par les média dominants des discours et des images des luttes implique que nous fassions notre propre communication par l'affichage, la diffusion de programmes, l'annonce des thématiques sur les médias alternatifs. La continuité des FRAP et la circulation d'informations toute l'année permettent une mise en réseau informelle et pourtant durable.

Que devient le FRAP en 2008 ? Est-il mort comme Paris est mort ?

L'actualité s'accélère, les enjeux politiques semblent devenir plus graves, la société prend des allures de plus en plus autoritaires. En 2008, le festival sera encore ce que les organisateurs-trices qui se rassembleront voudront en faire. Un des objectifs sera de permettre aux participants de plus en plus nombreux de prendre part à la vie du FRAP et de favoriser la pratique de l'autogestion. Le FRAP est un espace dans l'année qui permet de prendre du recul et de réfléchir ensemble, ce moment de réflexion n'est pas contradictoire avec l'action. En refusant le rythme des gouvernements, des media, et leurs règles, en sortant aussi de l'urgence militante tout en soutenant les luttes, nous voulons être dans l'actualité autrement.

Ce sera avant tout une aventure collective. Si vous souhaitez participer, ajouter votre pierre à l'édifice, proposer une exposition, une action, un espace, du matériel, des talents (cuisine, musique…), une idée…

Bienvenu-e-s !

Source : http://frap.samizdat.net/

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/12835