mercredi 19 mai 2010 à 14h30
https://paris.demosphere.net/rv/12830
Attention: le rendez-vous est à Sèvres Babylone 14h30 et non à Solférino 14h, comme annoncé initialement
Source : message reçu des organisateurs (CGT-Educ'action) le 15 mai 06h
Rassemblement au ministère de l'Education Nationale
Appel intersyndical régional
Les sections académiques Paris, Créteil et Versailles du SNES-FSU, du SNUEP-FSU, de la CGT-Educ'action, les sections académiques Créteil du SNALC et de SUD Education.
L'Intersyndicale réaffirme son opposition entière à la réforme des lycées, à la réforme de la voie professionnelle qui aggravent encore les conditions d'enseignement, et à celle du statut régissant les établissements (EPLE), à la politique budgétaire qui dégrade toujours plus les conditions de travail et d'étude et réduit l'offre de formation.
L'intersyndicale s'alarme tout particulièrement du sort réservé à la voie technologique lourdement pénalisé par l'application l'an prochain de la réforme de la seconde, et à la voie professionnelle dont la réforme désastreuse est déjà mise à l'œuvre.
Elle dénonce les conditions scandaleuses de la formation des professeurs stagiaires dans les trois académies de la Région Parisienne, qui accueilleront à elles trois près de 2000 stagiaires l'an prochain. Désorganisant les services, menaçant de bloquer le mouvement des mutations, plaçant les stagiaires dans une situation professionnelle intenable et inadmissible, elle affectera la scolarité de nombreux élèves.
Luc CHATEL est bien peu crédible lorsqu'il annonce, lors de la clôture des « états-généraux de la sécurité à l'école », qu'il entend « construire une politique de formation » des personnels consacrée à la gestion des conflits et à la prévention de la violence. Luc CHATEL en profite pour introduire un nouveau détournement des statuts en permettant aux chefs d'établissement de choisir leurs équipes.
L'Intersyndicale appelle les personnels des collèges et des lycées à continuer de se mobiliser ensemble contre la mise en œuvre de ces réformes dictées en grande partie par la recherche frénétique d'économies budgétaires.
Elle soutient les initiatives prises dans les établissements, s'opposant à la mise en concurrence des disciplines et l'imposition du conseil pédagogique, refusant collectivement d'être tuteur pour faire échec à la réforme de la formation des enseignants, revendiquant les moyens nécessaire aux enseignements, à l'encadrement et à l'orientation des élèves.
Elle appelle les personnels à porter ces revendications au Ministère le mercredi 19 mai.
Par ailleurs, les sections académiques Paris, Créteil et Versailles CGT-Educ'action, SNES, SNUEP et SNEP appellent à signer et à porter au ministère le 19 mai des lettres-pétitions formulant l'engagement des collègues à refuser de mettre la casse de la formation des enseignants et de refuser les fonctions de tuteurs et en exigeant le retrait de cette réforme des enseignants
La pétition est à télécharger (voir lien ici), nous appelons à la faire signer massivement et à nous la transmettre à CGT-Educ'action, 9 rue Génin 93200 Saint-Denis.
Source : message reçu le 23 avril 16h
Source : http://cgteduc93.free.fr/?Rassemblement-au-mi...
Source : message reçu le 15 avril 12h
Source : http://ag.idf.free.fr/spip.php?article8
Source : http://www.sudeduccreteil.org/
Appel intersyndical (93) à manifester le 19 mai au Ministère
Appel intersyndical 19 mai
l'Inspection Académique et le Rectorat continuent d'appliquer Des mesures qui cassent L'Education Nationale !
Précarisation, casse des statuts, réduction des RASED, suppressions massives de postes de profs, de surveillants, formation des enseignants au rabais, dotation horaire en baisse au collège, réforme du lycée...
Les enfants de Seine-Saint-Denis ont besoin d'une éducation qui assure la réussite de tous.
Pour une école, des collèges et des lycées qui aient les moyens humains, pédagogiques, matériels et financiers de remplir leurs missions.
Il faut que les pouvoirs publics nous entendent !
Agissons ensemble ! Parents-enseignants !
MANIFESTONS ENSEMBLE Mercredi 19 mai à 14h
AU MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE, MÉTRO SOLFÉRINO !
Nous demanderons à ce qu'une délégation unitaire soit reçue ! Cette année, M.l'inspecteur a préféré recruter 75 étudiants en CDD plutôt que de recruter des professeurs des écoles stagiaires inscrits sur la liste complémentaire comme nous le demandions depuis septembre.
Faisons remonter nos revendications !
- Augmentation du nombre de postes au Concours (plus de 900 postes au CRPE 2007, seulement 450 en 2010 !),
- Recrutement d'urgence de 450 postes de titulaires-remplaçants pour les écoles,
- Création de tous les postes nécessaires (Postes-classe,TZR, RASED, etc.)
- Arrêt du recrutement en CDD,
- Maintien d'une formation initiale rémunérée en alternance. Abrogation des décrets de Masterisation,
- Rétablissement des 139 postes supprimés de RASED en 2008 et en 2009
- Abrogation de la « Réforme » des lycées et du décret EPLE (mettant en place du Conseil Pédagogique),
- Retour sur la réforme du Bac Pro 3 ans.
CGT-Educ'action 93, Sud-Education, CNT-Education 93 et des collectifs de parents
Les annonces de Sarkozy du 5 mai 2010 :
une méconnaissance de l'école, le tout-sécuritaire pour seule pédagogie
Communiqué de la CGT-Educ'action Créteil
Nicolas Sarkozy a donc confirmé des mesures déjà annoncées les jours précédents en réunissant Préfets et Recteurs. Son discours est un condensé de sa politique « éducative » qui ne connaît que le sécuritaire pour seule pédagogie. Le choix de réunir les Préfets et les Recteurs pour une même réunion démontre bien la logique dans laquelle s'enferme le Président.
Nicolas Sarkozy a illustré pendant une heure sa méconnaissance totale de l'Education Nationale. Son discours a été une succession de lieux communs ayant pour seul objectif la déclinaison de mesures sécuritaires. Déjà, avec les différentes contre-réformes dont aucun niveau n'a échappé, n'hésitant pas à faire disparaître la formation des enseignants, le système éducatif français s'est engagé dans une voie dangereuse : celle de la concurrence, de l'élitisme et de conditions de travail indignes pour les personnels et d'apprentissage dramatiques pour les élèves.
Avec les annonces de ce 5 mai 2010, Sarkozy met en place un système ayant pour objectif de « gérer » les conséquences de ces contre-réformes : la souffrance des élèves et des personnels.
Pour les « décrocheurs », création « d'établissements de réinsertion scolaire ». Dix structures visant à accueillir pour moins d'un an 20 à 30 élèves entre 13 et 16 ans en situation de rupture scolaire (« les plus durs » selon Sarkozy) devraient être ouvertes au cours de l'année 2011.
Ces internats seront fondés « sur une pédagogie qui mettra l'accent sur l'apprentissage de la règle, le respect de l'autorité et le goût de l'effort ». « Outre la maîtrise des savoirs fondamentaux, l'enseignement accordera une place importante à la pratique du sport tous les après-midis et à la découverte des métiers », a précisé Sarkozy. Le personnel sera composé de professeurs volontaires de l'Education nationale, d'éducateurs de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) ainsi que de « volontaires du nouveau service civique, sélectionnés pour leurs compétences ».
Par ailleurs, un « fichier des décrocheurs », pour recenser les élèves quittant l'école et ayant entre 16 et 18 ans, va être mis en place.
Parallèlement, onze internats d'excellence, pour « les élèves méritants des milieux défavorisés, vont être également créés », dès la rentrée prochaine, sur le modèle de celui de Sourdun (77).
Sur l'absentéisme scolaire, Sarkozy maintient son soutien à la proposition de loi UMP de supprimer les allocations familiales en cas « d'absences répétées ». Il souhaite une application immédiate « avant la fin de l'été pour une entrée en vigueur à la rentrée. »
S'agissant de la violence scolaire, Sarkozy a annoncé l'intégration d'un policier référent dans 53 établissements considérés comme les plus confrontés à la violence (la liste reste inconnue). Les enseignants seront « formés à la discipline et à l'autorité ». Le « plan de sécurisation des établissements scolaires » issu des Etats Généraux va être poursuivi avec un « diagnostic de sécurité » d'ici à fin juin 2010 dans tous les établissements.
Les chefs d'établissement pourront désormais eux-même recruter leurs professeurs. Sarkozy parle d'une « nouvelle gestion des ressources humaines dans une centaine d'établissements ». « Le chef d'établissement aura le droit de recruter sur profil des enseignants ».
L'école que propose Sarkozy est celle du tri social et de la mise en concurrence des personnels et des élèves. L'école de Sarkozy est celle du libéralisme, ce libéralisme qui est en train de détruire la vie des grecs.
La généralisation des postes à profils, par exemple, est une attaque directe contre le statut des fonctionnaires créé pour permettre aux enseignants de faire le travail en toute sérénité et donc offrir aux élèves un enseignement de qualité... vouloir casser ce statut constitue à la fois une méconnaissance de ce qu'est la Fonction Publique et une volonté manifeste de la privatiser.
Sarkozy ne connait comme pédagogie que la punition et le fichage, dans un discours démagogique et caricatural. Il applique ses méthodes de ministre de l'intérieur au ministère de l'Education Nationale. Sa pédagogie du maintien de l'ordre consiste à supprimer plus de 40 000 emplois d'enseignants, CPE et COP, sans parler des assistantes sociales et infirmières... et à les remplacer par 53 policiers ! La pédagogie du maintien de l'ordre est l'assistante des contre-réformes structurelles dont l'objectif affiché est la remise en cause du droit à l'éducation.
La CGT-Educ'action Créteil appelle les personnels à continuer la lutte.
Elle appelle à participer massivement au rassemblement intersyndical qui sera organisé le mercredi 19 mai 2010 à 14h00 au ministère de l'Education Nationale.
Source : http://www.cgteduccreteil.org/spip.php?articl...
Source : message reçu le 5 mai 22h
Manifestation au ministère de l'éducation
mercredi 19 mai à 14h au M° Solférino
Après plusieurs mois de mobilisations des enseignants et des parents dans les villes du 93 (Villetaneuse, St-Denis, St-Ouen, Pré-St-Gervais, Pantin, Aubervilliers, etc.), nous avons manifesté à Bobigny le 10 avril dernier pour défendre l'éducation de nos élèves, de nos enfants contre les attaques répétées du Ministère.
Mardi dernier, une réunion, initiée par le collectif de Pantin (qui a organisé le dépôt collectif de recours au ministère pour non-remplacement d'enseignants absents) a regroupé des professeurs et des parents de l'ensemble du département.
Nous avons tous témoigné de la volonté d'interpeller directement Luc Chatel, le ministre de l'éducation, en allant manifester rue de Grenelle à PARIS !
Il a aussi été décidé de continuer l'action dans les villes (notamment en appelant à un rassemblement devant les inspections le Jeudi 27 mai, ce qui tombe bien puisque nombre d'enseignants eront en grève ce jour-là sur la question de l'emploi public et des retraites).
Une intersyndicale enseignante le même jour a décidé de soutenir ces initiatives en appelant à monter tous ensemble au ministère.
Un appel intersyndical départemental est en cours de rédaction (SUD et la CGT l'ont déjà signé, attente des réponses des autres syndicats). L'intersyndicale de St-Denis (SNUipp-SUD-FCPE)
appelle à manifester aui ministère mercredi 19 mai.
Les organisations syndicales et le collectif enseignants/parents du 93 appellent les personnels des écoles, des collèges, des lycées et les parents d'élèves à venir très nombreux(ses) à la :
MANIFESTATION au Ministère
MERCREDI 19 MAI à 14h au M° Solférino
(Ligne 12)
Maintenant, il va falloir se mobiliser fortement localement (c'est dans 10 jours! ) en organisant des départs collectifs, pour aller manifester à Paris, à 12h30 de chaque ville, le mercredi 19 mai.
Le tract en pièce jointe est à diffuser largement pour mobiliser les collègues, les parents, etc...
Source : message reçu le 9 mai 23h
Seine-Saint-Denis en colère !
On monte au ministère !
Manif mercredi 19 mai,14h m°solférino
La Seine-Saint-Denis sacrifiée…
- Depuis Septembre, dans toutes les villes du 93, ce sont des milliers de journées non-remplacées dans les écoles.
- Suppression de 121 postes de professeur(e)s des écoles spécialisé(e)s dans le traitement des difficultés scolaires (RASED). Donner moins à ceux qui ont le plus besoin d'école, c'est la politique éducative du gouvernement !
- Dans les collèges, les DHG sont en baisse! « Réforme » des Lycées. Qui nous fera croire que les élèves apprendront mieux avec moins d'enseignants et moins de cours ?
- Le Bac Pro en 3 ans se généralise, au mépris des rythmes d'apprentissage des lycéens.
...Sur l'autel de la RGPP.
Fillon profite de la situation dramatique du peuple Grec pour imposer un plan de rigueur, qui a déjà commencé depuis 2007. Plus de 100 000 postes déjà supprimés dans la Fonction Publique ! Et on annonce 34 000 postes en moins en 2011 !
Cette politique a un nom : la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP).
Les premières victimes de ces véritables « plans sociaux » sont :
- Les élèves dans les établissements scolaires
- Les patients dans les hôpitaux
- La population dans son ensemble, qui perd de plus en plus accès aux services publics, derniers vecteurs d'égalité dans une société toujours plus inégalitaire et individualiste.
Pas question de se laisser faire !
Des enseignants se mettent en grève pour protester contre le manque de remplaçants et la précarisation des statuts (Bobigny, etc.). Des professeurs stagiaires, des étudiants et des formateurs ont occupé l'IUFM de Livry-Gargan pour dénoncer la suppression de la formation initiale (Masterisation).
Des collectifs de parents et d'enseignants organisent des actions dans les villes pour obtenir de vrais moyens pour les écoles du 93.
Nous avons manifesté dans les villes, à Bobigny.
Maintenant, c'est le Ministère qui va nous entendre !
Ça suffit ! Des postes pour la Seine-St-Denis !
- L'abandon des 16 000 suppressions de postes à la rentrée 2010
- La création de tous les postes nécessaires (dont le recrutement d'urgence de 450 postes de titulaires-remplaçants pour le 93)
- L'arrêt du recrutement en CDD de 108 heures
- Maintien d'une formation initiale rémunérée en alternance. Abrogation des décrets de Masterisation
- Rétablissement des 3000 postes supprimés de RASED, Hausse des départs en formation ASH
- Abrogation de la « Réforme » des lycées et du décret EPLE (mise en place du Conseil Pédagogique)
- Non à la généralisation du Bac pro 3 ans
Départ collectif dans les villes vers Midi.
Manifestation en direction du Ministère de l'éducation nationale :
Rendez-Vous au Métro : Solférino à 14h
Source : message reçu le 10 mai 22h