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lundi 15 mars 2010 à 12h

2 parties : 1 2

Chanson pour Amine

Dans le cadre du FIFDH Paris 2010

La projection sera suivie d'une rencontre avec le réalisateur Alberto Bougleux et le Collectif des familles des disparu(e)s en Algérie.

Chanson pour Amine raconte le drame des disparitions forcées à travers la vie de Nassera Dutour, mère algérienne qui depuis la disparition de son fils Amine en 1997, a décidé de consacrer sa vie à la construction d’un mouvement des familles de victimes. Elle lutte aujourd'hui pour le droit à la mémoire, la vérité et la justice.

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Programmation

  • Titre original : Song for Amine
  • Lieu : Algérie
  • Thématique : Disparitions, tortures, exécutions extrajudiciaires
  • Production : Espagne
  • Date : 2009
  • Durée : 53 min
  • Réalisateur(s) : Alberto Bougleux
  • Production : Espagne / France / Italie
  • Selection : Barcelona: Day for Truth and Reconcioliation in Algeria (World premiere), Lausanne: Festival Cinémas d’Afrique (special guest for the international day of the disappeard persons), Milan: Milano Film Festival (selected for the videolibrary of the State (T)error section), Trento (Italy): selected for the catalogue of the international documentary market ItalianDocScreenings, Sitges (Barcelona): selected for the catalogue of the international documentary market Medimed, Bologna: Terra di Tutti film Festival (official competition)

Source : http://www.festival-droitsdelhomme.org/paris/...


Chanson pour Amine

Chaque mercredi, sur la place Addis Abeba d’Alger, les mères et les proches de disparus enlevés par l’armée et la police, se réunissent pour manifester en face de la Commission Nationale pour les Droits de l’Homme. Officiellement 6146 Algériens ont disparus durant la dernière décennie, “une guerre qui ne dit pas son nom”. Cette guerre a fait plus de 200 000 morts et des milliers de disparus. Se sont des hommes, des femmes, des personnes âgées, des jeunes.

Les disparus sont les victimes de la torture et des exécutions extrajudiciaires, utilisés comme moyens de répression par les pouvoirs algériens face au mouvement d’insurrection islamiste armée. Les disparitions sont considérées aujourd’hui comme des “dommage collatéraux”.

L’État se reconnaît “responsable mais pas coupable” des disparitions. L’indemnisation offerte aujourd’hui aux victimes est conditionnée par le renoncement à la vérité sur le sort de leurs disparus.

Nassera Dutour, depuis la disparition de son fils Amine en 1997, a décidé de consacrer sa vie à la construction d’un mouvement des familles de victimes. Elle aujourd'hui lutte par le droit à la mémoire, la vérité et la justice.

Source : http://www.festival-droitsdelhomme.org/paris/...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/12289