thème : sans-papiers
Réagir (0)EnvoyeriCalPartager

samedi 20 février 2010 à 15h

2 parties : 1 2

Meeting "Quelle méthode pour la régularisation de tous les sans papiers"

Le Ministère de la Régularisation de Tous les Sans papiers vous invite! !

Communiqué du Ministère de la Régularisation de Tous les Sans papiers !

L'ensemble du mouvement Solidaire, les Collectifs de sans papiers, les Associations, les organisations syndicales ou Politiques, Partis Politiques et tous les citoyens de tous bord sont invités au:

MEETING du Samedi 20 Février 2010 à 15 h.

Organisé par l'ensemble des Collectifs des sans papiers du MRTSP sur le Thème: " Quelle Methode pour la Régularisation de Tous les Sans papiers"

adresse: 14 Rue Baudelique Paris 75018

Le MRTSP.

Source : liste de diffusion zpajol, reçu le 17 février 10h


Meeting "Quelle méthode de lutte pour la régularisation de tous les sans papiers"

au Ministère de la régularisation de tous les sans-papiers

Sur le 18 ème : Occupation société ISS en cours 78 rue Championnet avec CNT Nettoyage. 60 à 70 personnes. Passage et soutiens bienvenus. et Neuf sans-papiers sont en grève, et occupent les locaux du groupe O’net propreté multiservices, située au 19 Boulevard Ney.

Liste des piquets de grève de l’Acte II du mouvement des travailleurs-euses sans papiers,au 12 octobre 2009 à 18 heures. (voir en cliquant sur suite). Depuis le 12 octobre, à l’initiative du collectif formé par la CGT, la CFDT, Solidaires, la FSU, l’Unsa, RESF, la Cimade, la LDH, Femmes Égalité, Autre Monde, Droits Devant !!, un mouvement social sans précédent avec occupation de leur lieu de travail, de plus de 4 500 sans-papiers grévistes, dont de nombreux « travailleurs isolés » s’est développé. Il démontre que les sans-papiers sont résolus à défendre des droits qu’une économie mondialisée leur dénie.

Réunion publique à l’initiative du Ministère de la régularisation de tous les sans-papiers :

Avec :

  • des représentants des travailleurs sans-papiers en grève sur le 18e et du Ministère de la régularisation
  • un-e représentant-e de Solidaire
  • un-e représentant-e de RESF
  • un-e représentant-e de la LDH
  • un-e représentant-e de la FASTI
  • Ministère de la régularisation de Tous les Sans-papiers et Liste des Piquets de grève en Région Parisienne et Pétition

Pétition pour la régularisation des Sans Papiers en grève : http://www.travailleurssanspapiers.org/

État du mouvement :

Il se renforce : Entre le 27 et le 29 octobre le nombre de gréviste est passé de 4107 à 4592, répartis sur 47 sites soit une augmentation de 12%.

Les provocations patronales et les interventions policières pour dégager les piquets de grève se multiplient sans pour autant entamer la combativité des grévistes qui reste intacte.

Depuis le 12 octobre, à l’initiative du collectif formé par la CGT, la CFDT, Solidaires, la FSU, l’Unsa, RESF, la Cimade, la LDH, Femmes Égalité, Autre Monde, Droits Devant !!, un mouvement social sans précédent avec occupation de leur lieu de travail, de plus de 4 500 sans-papiers grévistes, dont de nombreux « travailleurs isolés » s’est développé. Il démontre que les sans-papiers sont résolus à défendre des droits qu’une économie mondialisée leur dénie.

L’exploitation d’une main-d’œuvre précarisée et fragilisée de sans-papiers est rendue possible par un gouvernement hypocrite et raciste, qui incite les patrons à transiger avec le droit du travail et à accuser l’immigration d’être à l’origine de la crise pour éviter d’en désigner les véritables responsables. Comme l’explique Gary Diabate, sans-papiers en lutte de Vitry-sur-Seine « Notre lutte concerne tous les travailleurs. Les droits des travailleurs français reculent aussi, grâce à la pression vers le bas qu*fexerce l*fembauche de sans-papiers. Les sans-papiers n*font pas de salaire minimum. Cela aide les patrons pour baisser les salaires des Français ».

Malgré la pression policière sur les sites en grève, les tentatives d’expulsion et d’intimidation, leur détermination reste intacte. Le gouvernement fait tout pour affaiblir et diviser le mouvement. Il a violemment réprimé un syndicaliste CNT Porte-de-Charenton. Il a expulsé les sans-papiers qui occupaient l’agence d’intérim Synergie à Paris. Les grévistes se sont simplement répartis sur d’autres sites. Chaque jour un nouveau site est occupé : on est passé de 30 au début du mouvement à plus de 40 entreprises occupées en région parisienne actuellement.

Les sans-papiers de Vitry, qui ont choisi d’occuper un centre des impôts, veulent souligner la complicité de l’État qui perçoit en toute connaissance de cause impôts et cotisations sociales.

À nous de leur laisser la parole et de mener le combat pour construire la mobilisation unitaire la plus large possible contre une politique indigne. Dans les syndicats, les associations, à gauche, il faut développer le soutien le plus large, faire comprendre que « leur » lutte est notre lutte « à tous ». Notre solidarité de classe sera décisive pour stopper cette politique de la honte.

PAROLES DE SANS-PAPIERS : Badiaga, Camara, Doukouré, Dramé, Gakou, Kouyaté, Siby, Sylla, délégués des grévistes de la Seni, entreprise du nettoyage au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), syndiqués à la CGT.

Nous, les délégués représentants des grévistes de la Seni, nous revendiquons la régularisation de tous les travailleurs sans papiers, et le plus vite possible. Nous ne sommes pas là pour détruire, nous nous battons pour nos droits. Nous travaillons sans papiers, sans sécu depuis tant d’années… Il est temps ! Nous sommes partis à 180 grévistes la semaine dernière, et nous sommes aujourd’hui 263.

Comment expliquez-vous cet élargissement ?

La lutte est partie de ceux qui sont actuellement sous contrat avec la Seni, mais nous avons parmi nous des camarades qui ont été embauchés par le passé pour des missions courtes. Dans notre piquet de grève, quelques camarades ne sont pas actuellement employés par la Seni. Certains ont été licenciés, parfois depuis cinq ans. Parmi nous quelques-uns sont en cours de régularisation. Les préfectures ne donnent aucune réponse depuis six mois ou plus. Elles bloquent manifestement les dossiers, surtout celles du Val-de-Marne et de Seine-Saint-Denis. La direction de la Seni dit avoir envoyé les dossiers et nous montre même des documents censés le prouver. Pourtant, des camarades se présentent en préfecture et s’entendent dire que leur dossier n’a pas été déposé. En fait, la direction et les préfectures nous mènent en bateau. Nous voulons que la direction débloque la situation. En attendant, nous resterons là. Nous sommes déterminés.

Le mouvement revendique une circulaire de régularisation...

Si une circulaire est gagnée, nous voulons qu’elle soit en notre faveur, qu’elle reconnaisse les sans-papiers qui vivent et travaillent ici, payent leurs impôts. Sans discrimination, même ceux qui n’ont travaillé qu’un an. Nous ne sommes pas en grève seulement pour nous. Nous voulons des papiers pour tous les travailleurs, même ceux qui travaillent au noir.

Qu’attendriez-vous de comités de soutien ?

Nous attendons qu’ils nous aident à débloquer la situation. En faisant signer les pétitions, en collectant des fonds de solidarité, en participant nombreux à nos manifestations. Parmi nous, certains sont parents d’élèves : nous comptons sur le soutien du RESF, qui peut mobiliser les autres parents d’élèves et les enseignants.

Pourquoi la régularisation est-elle une revendication syndicale ?

Hier, avec la CGT, nous avons créé un syndicat des travailleurs de la Seni, avec ou sans papiers. Nous avons élu nos représentants. La lutte principale, c’est actuellement les papiers. À partir de là, nous voulons mettre en avant le droit au logement, l’augmentation des salaires, la reconnaissance du droit à la retraite, le respect de nos jours de repos, le droit aux congés maladie, la reconnaissance des accidents du travail… Toutes choses que les tôliers refusent aux sans-papiers. Nous voulons que tout le monde puisse vivre dignement dans cette terre des droits de l’homme.

Sadio Dianka a 41ans. Il est venu du Mali en 2000 et travaille dans les travaux publics. C’est avec les papiers d’un de ses cousins qu’il est employé en toute connaissance de sa situation par la Suburbaine, l’entreprise de construction du tramway parisien.

« Dès que le mouvement a été lancé, je m’y suis engagé, et j’irai jusqu’au bout. Depuis que je suis en grève, je n’ai plus peur, et je me bats pour mes droits et mon avenir. La présence des syndicats et des soutiens nous donne du courage. Même si nous sommes expulsés, nous sommes déterminés à occuper ailleurs ! Les patrons ont besoin de nous. Il y en a un qui a appelé cinq sociétés d’intérim sans trouver de main-d’œuvre à embaucher. Mais nous, grévistes, nous refusons de travailler dans la précarité, comme avant. Maintenant, ça suffit, nous voulons être régularisés.

C’est important de créer le contact avec les autres piquets de grève, c’est par l’unité que nous serons plus forts. Il faut également discuter avec nos camarades du ministère de la Régularisation, qui mènent une autre forme de lutte pour la même chose, vivre ici dans le respect et la dignité. Nous devons nous soutenir les uns les autres et nous entraider. »

Mamadou P. a quitté le pays Dogon pour venir en France. Il occupe, avec plus de 2 000 sans-papiers, le local de la CPAM, rue Baudelique à Paris depuis le 17 juillet 2009.

« J’ai exercé plusieurs métiers au Mali, dont instituteur et entraîneur de foot. Ma situation s’étant dégradée, j’ai décidé de tenter ma chance en France. Mais, ici, je n’ai eu droit qu’à des boulots pénibles qui ne correspondaient pas à mes aspirations. Actuellement, je travaille dans le secteur de la restauration pour un patron qui se doute certainement de ma situation. C’est ce qui m’a déterminé à rejoindre la lutte au sein d’un collectif de sans-papiers. À la fin de ma journée, je suis des cours pour passer mon brevet, puis, j’espère, mon bac. Je rentre ensuite au ministère de la Régularisation de tous les sans-papiers. C’est une lutte dure, qui se prolonge, il faut faire des efforts pour tenir le coup. La présence des soutiens est très importante. Je suis solidaire des travailleurs en grève. Nous avons un même but, et je pense que toutes les façons de se battre doivent se rejoindre si nous voulons voir une issue favorable au mouvement. »

Liste des piquets de grève de l’Acte II du mouvement des travailleurs-euses sans papiers, actualisée au 29 octobre 2009 à 21 heures. PARIS

Travailleurs-euses sans papiers « individuels » en grève, regroupés sur différents sites :

INTERIMAIRES :

  • Agence Synergie 15, Rue de Rom 75009 Paris (agence évacuée le 24 octobre, suite à référé et grévistes répartis sur autres agences)
  • 2 agences Crit 27, et 69, Rue de Rome 75009 Paris
  • 2 agences Adia 97 rue Saint Lazare 75009 Paris (agence évacuée le 28 octobre, suite à ordonnance sur requête et grévistes répartis sur autres agences )
  • Agence Kelly Intérim 32 Rue de Turin 75006 Paris
  • Agence BPS Intérim 45 Bd Magenta 75010 Paris
  • 2 agences Randstad 36 et 80 Bd Magenta 75010 Paris
  • Agence Adecco Rue Rossini 7509 Paris
  • Agence Manpower 37 rue de Rome 75009 Paris
  • Agence Multipro 146 Bld Ménilmontant 75020 Paris
  • Agence Acadix 96 Bld Magenta 75010 Paris Total : 1248

RESTAURATION :

  • FAFIH 3, rue de la Ville l’Evêque 75008 Paris
  • SODEXHO 42/44 rue de Bellevue 92 Boulogne
  • Chez Georges Centre Georges Pompidou 7504 Paris.

Total : 924

BTP :

Fédération nationale des travaux publics 9, rue de Berry 75008 Paris (agence évacuée suite à référé et grévistes en cours de répartition) 650

NETTOYAGE et SECURITE :

SAMSIC : 9, rue Descombes : 75017 Paris : 800

Entreprises.

  • Randstad (intérim) Avenue Daumesnil 75012 Paris
  • ADECCO (intérim) 9, Bld Magenta 7500 Paris 30
  • ACP/Monoprix (sécurité) Bd Saint Denis 75010 Paris
  • ADEC (chantier de démolition. MAE) 21, 23, rue de La Pérouse 75016 Paris : 62
  • POTEL et CHABOT (traiteur/restauration) 3, rue Chaillot 75016 Paris (2, piquet maintenant sur celui de la FAFIH)
  • TFN (nettoyage) 110, rue de l’Ourcq 75019 Paris 49
  • ISS 3 rue des meuniers 75012 Paris 23
  • KFC (restauration rapide) 31, boulevard Sébastopol 75001 Paris 70 (dont 26 travailleurs en grève par solidarité)
  • DMMS (nettoyage) 17, rue de Pelleport 75020 Paris (7, piquet maintenant sur Samsic Paris 17éme)
  • THIA LY (épicerie) 50, rue d’Avron 75020 Paris 4
  • TRAVAUX PUBLICS DE LA SUBURBAINE Chantier Tramway RATP Porte des Lilas 75020 Paris 30
  • ASTEN/Ateliers RATP Championnet 34 rue Championnet 75020 Paris 27 (dont 4 TSP autre entreprise sous-traitante de la RATP. Piquet suspendu mais toujours actif)
  • ENM/SPI 10 rue Auger 75020 Paris 19
  • AFTAM 18 cours St Eloi 75012 Paris 40 SCOTNET 56 rue Louis Blanc 75010 Paris 18
  • Pizza Pino 27 Bd des Italiens 75002 Paris 8
  • ESSONNE GCC Construction du siège social de CGG
  • Gare TGV 91300 Massy 28 (3 TSP ont rejoint piquet intérim)
  • MERKHOFER (brochage-routage) 8, avenue L Braille 91420 Morangis 44 (site évacué le 28 octobre suite à référé)
  • NICOLLIN (nettoiement) 4, rue de l’ancienne Sablière 91270 Vigneux sur Seine 10
  • ETANCHEITE RATIONNELLE (Btp) ZA les radars 13, rue J Jacques Rousseau 91350 Grigny 6
  • SAMSIC (nettoyage) Place Christophe Colomb 91000 Evry 10
  • SEGEX (Btp) 4, Bld Arago 91260 Wissous 9
  • BENNES 2000 (nettoiement) 6, route de Fleury 91170 Viry Chatillon 3
  • HAUTS de SEINE MCND (ex site BMS) (démolition) 1, rue Noël Pons 92100 Nanterre 16
  • BARBAUD-PEYGASE (boucherie) 7, avenue de Galilée 92350 Plessis Robinson : 6
  • AXANDRE SERVICE (démolition) 25, rue Chaptal 92300 Levallois 16
  • Agence Synergie 4 C avenue Laurent Cély 92 Asnières
  • Agence Adia 4D avenue Laurent Cély 92 Asnières VAL de MARNE
  • DERICHEBOURG (nettoyage) 6, allée des Coquelicots 94478 Boissy-Saint-Léger 18 (site évacué)
  • SENI (nettoyage) 18, rue Lech Valesa 94270 Kremlin-Bicêtre 269 SEINE SAINT-DENIS
  • PLUS-NET (nettoyage/Btp) 4, rue Girard 93100 Montreuil 23
  • ALPHA-SERVICE (démolition) Rue Anizan Cavillon 93350 Le Bourget 10
  • STN (nettoyage) 126 rue de Bondy 93 Aulnay sous Bois 24
  • PAPREC 93 Le Blanc-Mesnil 7
  • SIFODIAM 32 rue Sali Carnot 93300 Aubervilliers 15
  • VAL D’OISE
  • EFFI SERVICE 103 Bld Eloïse 95100 Argenteuil 56

Soit à ce jour : 4592 grévistes répartis en 47 sites Ce mouvement de grève des travailleurs et travailleuses « sans-papiers » est soutenu par les organisations syndicales Cgt, Cfdt , Union syndicale Solidaires, Fsu, Unsa et les associations Ligue des droits de l’Homme, Cimade, Resf, Femmes Egalité, Autremonde, Droits devant, signataires de la lettre du 1er octobre 2009 au Premier ministre.

DÉVELOPPER DES COMITÉS DE SOUTIEN : L’EXEMPLE DU 19ème à PARIS La nouvelle vague de grèves- occupations a provoqué une mobilisation très forte autour des sites en grève du 19earrondissement : la TFN, société de nettoyage et la Suburbaine, qui réalise les travaux du tramway. Les militants des organisations politiques (NPA, Alternative libertaire, Parti de gauche), syndicales (CGT, Solidaires, CNT), associatives (MRAP, LDH) et locales (Quartier solidaire Belleville), investis dans la lutte pour la régularisation de tous les sans-papiers, se sont regroupés au sein d’un collectif unitaire de soutien. Diffusion de tracts, collage d’affiches, collectes, pétition, lettre aux élus, tous les moyens sont mis en œuvre pour sensibiliser la population du quartier et répondre aux besoins matériels des grévistes.

« C’est par la construction d’un cadre unitaire que nous pourrons amplifier et coordonner la mobilisation, déclare François Charpentier du NPA. Nous regrettons l’absence, sur le terrain, d’autres forces politiques, mais nous tendons vers l’élargissement du collectif, en invitant régulièrement les organisations encore hésitantes à venir nous rejoindre. Nous projetons des initiatives plus importantes en novembre. Les relations avec les grévistes sont très chaleureuses et les soirées se passent souvent autour d’un thé à l’africaine. »

Marie-Au’, d’Alternative libertaire, trouve efficace de s’intégrer dans un réseau de solidarité pré-existant. « Malgré la faible couverture médiatique, les gens du quartier viennent discuter, s’informer ; cela crée du lien et de la visibilité. C’est une lutte très dure : il faut maintenir un comité de soutien large et unitaire. »

Sur le 18ème : Ministère de la régularisation des Sans-Papiers 26 septembre 2009, Inauguration du "Ministère de la régularisation de TOUS les sans papiers". Ont parlé le chanteur Cali, Monseigneur Gaillot, Alain Krivine du NPA, les Verts, Sud Solidaires, Clémentine Autain du PCF, le Fasti de Nantes et la Coordination des sans papiers Rhône-Alpes. Du monde à ce rassemblement peu couvert par les médias dominantes, 1500 à 2000 personnes. Moment historique dans le mouvement des sans papiers, quelle que soit l’issue à court terme du conflit en cours entre la CSP et la CPAM, propriétaire des locaux.




Depuis le 17 juillet, la CSP75 occupe une série de locaux, 14 rue Baudelique dans le 18e à Paris (métro Simplon), soutenue par plusieurs collectifs de sans-papiers, associations, syndicats, partis et soutiens citoyens pour créer le Ministère de la régularisation de tous les sans-papiers. L’objectif de cette occupation est d’obtenir la régularisation des sans-papiers de la CSP75 et de tous les sans-papiers. Venez soutenir le Ministère de la régularisation de tous les sans-papiers : tous les jours, venez vous informer, discuter avec les occupants, apporter votre aide... ; tous les week-end, venez partager des moments de solidarité et de convivialité à l’occasion d’animations diverses - musique, théâtre, projections de films...

Premiers signataires : CSP 75, ALIF sans-papiers, Coordination nationale des sans-papiers (CNSP), Coordination 93 des sans-papiers en lutte, CSP Saint Juste 17e, Les oubliés de Saint-Paul de Nanterre, Collectifs des sans-papiers turques et kurdes, comité de soutien de la MECI, ACTIF ENSEMBLE, ACTIT, ATMF, ATTAC, CEDETIM, Conscience musulmane, COPAF, DAL, FASTI, FTCR, GISTI, LDH 18e, MLA, MQJS, MRAP, PEACE BREATHER, RASCAS, Respaix, Réveil des Consciences, CGT éduc 75, CGT éduc 93, CNT Education 75, Fédération Sud Education, Syndicat CGT Nettoiement Ville de Paris, Syndicat CGT de l’OPH de Paris, Union Syndicale Solidaires 75, Les Alternatifs, FASE, NPA, Les Verts, VP Partisans.

Source : http://www.npaparis18.org/spip.php?article2

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/12127