mardi 26 janvier 2010 à 13h
2ème journée du procès des inculpés de Vincennes
https://paris.demosphere.net/rv/11916
de resistons rezo :
2ème journée du procès toujours pas commencé des inculpés de Vincennes.
La juge Dutartre ayant refusé de se dessaisir elle-même (rappelons qu'elle a déjà été juge d'instruction dans une affaire d'un des inculpés et qu'elle l'avait déjà envoyé en prison), les avocats ont alors fait une demande officielle de récusation auprès du président du tribunal. L'audience a donc encore une fois été suspendue, en attendant la réponse, et reprendra demain à 13h30. Encore une fois de nombreuses personnes étaient venues en solidarité et comme hier la plupart n'a pas pu rentrer. A la fin de l'audience, les personnes solidaires qui criaient "liberté avec ou sans papiers"ont été très rapidement et violemment poussées vers l'extérieur. Une personne a été arrêtée.
Soyons nombreux demain à 13h30 pour que Nadir Autmani, encore incarcéré, soit libéré et pour exiger la relaxe de tous les inculpés.
Fermeture des centres de rétention!
Liberté de circulation et d'installation pour tous
Source : message reçu le 26 janvier 23h
Rassemblement
Feu c’est parti ! Procès de l’incendie de la prison pour étrangers de Vincennes
A l’appel de la Fédération de Paris du MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples), rassemblement les 25, 26, 27 janvier 2010 à partir de 13 heures, Tribunal de Grande Instance de Paris, Boulevard du Palais, Métro Cité
Souvenez-vous : Le 22 juin 2008 la prison pour étrangers sans papiers de Vincennes était détruite par un incendie au cours d’une révolte générale contre la mort injustifiée d’un détenu tunisien : les policiers avaient refusé de lui donner les médicaments dont il avait un besoin vital.
Dix sans papiers pris au hasard dans cette prison ont été inculpés de dégradation, destruction de bâtiments et de violences à agent des forces de police.
Ils passent en jugement les 25, 26 et 27 janvier au Tribunal de Grande Instance de Paris.
De ce procès, l’État et sa justice veulent faire un exemple propre à effrayer les milliers de sans papiers emprisonnés, dans l’espoir de continuer à enfermer et expulser sans bruit des milliers de personnes qui n’ont commis ni crime, ni délit, si ce n’est de ne pas être en règle avec des lois et règlements xénophobes et racistes.
Le MRAP rappelle qu’il demande la régularisation de tous les sans papiers : cette mesure ferait disparaître le pseudo délit pour lequel on les emprisonne, et par conséquent ces prisons pour étrangers qui n’osent pas dire leur nom, bien qu’agrémentées de murs d’enceinte, de barbelés, de miradors de vidéo surveillance.
Ce procès ne doit pas avoir lieu dans l’indifférence et le silence : nous entendons faire du bruit et manifester notre entière solidarité envers ces dix inculpés qui ne sont que des boucs émissaires et doivent être relaxés.
C’est pourquoi La Fédération de Paris du MRAP appelle à venir nombreux exprimer notre soutien à ces dix étrangers « et nos frères pourtant » les
25, 26, 27 janvier 2010 à partir de 13 heures Tribunal de Grande Instance de Paris Boulevard du Palais Métro Cité
Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples 43, boulevard de Magenta - 75010 PARIS – Tél : 01.53.38.99.97 – Fax 01.40.40.90.98 – fede ration-p aris@mra p.fr Fédération de Paris
Brulons les frontières !
- 25, 26 et 27 janvier : procès de la révolte qui a mis le feu au centre de rétention de Vincennes. Les trois jours à 13h30, TGI de Paris, 16e chambre
- du 16 au 24 janvier : semaine de solidarité
La révolte qui a conduit à l’incendie de la plus grande prison pour étrangers de France est une réponse concrète et historique à l’existence des centres de rétention et à l’ensemble de la politique de contrôle des flux migratoires.
Les 25, 26 et 27 janvier 2010 au TGI de Paris (métro Cité) 10 personnes vont être jugées pour cette révolte.
Notre solidarité doit être à la hauteur de l’enjeu : la relaxe des inculpés et au-delà la liberté de circulation et d’installation.
Le 22 juin 2008 le plus grand centre de rétention de France a brûlé.
Entre juin 2008 et juin 2009, une dizaine d'anciens retenus sont arrêtés et incarcérés – pour la plupart pendant près d’un an – en détention préventive. Ils sont inculpés de dégradation, destruction des bâtiments du centre de rétention administrative de Vincennes, et/ou de violence à agent des forces de police.
Pendant les six mois précédant cet incendie, le centre de rétention de Vincennes est le lieu d’incessants mouvements de protestation de la part des sans-papiers enfermés. Grèves de la faim, départs de feu, refus de comptage, altercations avec la police, oppositions individuelles ou collectives, se sont succédés à l’intérieur du centre tout au long de cette période. A l’extérieur, manifestations et actions dénoncent l’existence même de ces centres et soutiennent ces révoltes.
Le 21 juin 2008, Salem Souli décède dans sa chambre après avoir réclamé en vain des soins médicaux. Le lendemain, une marche organisée par les retenus en mémoire de cet homme est violemment réprimée. Une révolte collective éclate alors et le centre de rétention part en fumée.
Un procès pour l’exemple
Pour empêcher que ce type de révolte ne se répande, l'Etat doit frapper fort, il lui faut trouver des responsables. Ces dix personnes ont été arrêtées pour servir d’exemple. Qu’elles soient « coupables » ou « innocentes » cela ne nous importe pas. L’Etat, en punissant ces personnes, souhaite voir disparaître la contestation, l’insoumission, les actes de résistance de ceux qui se trouvent ou se trouveront un jour entre les murs de ces centres.
La révolte de Vincennes n’est pas isolée. Partout où se trouvent des centres de rétention, éclatent des révoltes, ont lieu des départs de feux, des évasions, des grèves de la faim, des mutineries, des destructions. Ce fut le cas en France (Nantes, Bordeaux, Toulouse où des centres ont brûlé) et dans de nombreux pays d’Europe (Italie, Belgique, Pays-Bas, Grande-Bretagne) ou dans des pays où le contrôle aux frontières est externalisé comme la Turquie et la Libye.
L’incendie du centre de rétention de Vincennes n’est pas seulement symbolique : la disparition des 280 places de ce centre a eu pour conséquence immédiate une importante diminution des rafles et des expulsions, dans la région parisienne, pendant la période qui a suivi. Concrètement plusieurs milliers d’arrestations ont été évitées. Par cet acte, les retenus ont enrayé pour un temps le fonctionnement de la machine à expulser.
Prison pour étrangers : enfermer, expulser, dissuader d’immigrer
Les centres de rétention sont une des étapes entre l'arrestation et l’expulsion. Ils servent à enfermer les étrangers le temps de rassembler les conditions nécessaires aux expulsions, c’est-à-dire un passeport ou un laissez-passer délivré par un consulat et une place dans un avion ou un bateau.
Plus un Etat veut expulser, plus il construit de centres de rétention. Partout, leur nombre ne cesse d'augmenter. En Europe, la tendance est à l'allongement du temps d'enfermement qui, non seulement permet d'expulser plus, mais aussi de dissuader d'immigrer.
De fait, ces lieux d'enfermement sont des lieux punitifs. Ainsi, ils sont construits de plus en plus sur un modèle carcéral : vidéosurveillance, petites unités, cellules d'isolement... Par exemple, en France le plus grand centre de rétention en construction au Mesnil-Amelot (240 places), et qui ouvrira dans quelques semaines, est conçu sur ce modèle. En Hollande, où les suicides et les décès « inexpliqués » sont fréquents dans les centres, la rétention dure 18 mois et peut être renouvelée immédiatement après la libération; l'enfermement se fait en cellules individuelles très petites, parfois sur des bateaux-prisons, avec très peu d'accès à l'air extérieur.
Les sans-papiers : de la main d’œuvre sur mesure…
Les centres de rétention font partie de la politique de « gestion des flux migratoires » élaborée elle-même selon les critères de « l’immigration choisie », c’est-à-dire en fonction des besoins en main d’œuvre des pays d’Europe. Il n’est pas nouveau que les patrons des pays riches aient recours aux travailleurs immigrés pour accroître leurs profits. Que ce soit de manière légale comme dans le cas de l’intérim, de l’ex « contrat OMI » (qui permet d’aligner le droit de présence sur le territoire sur le temps de travail saisonnier) ou du travail au noir, les étrangers occupent le plus souvent des emplois dans les secteurs les plus pénibles (BTP, restauration, nettoyage, travaux saisonniers…). Ces secteurs demandent une main d’œuvre flexible, adaptable aux besoins immédiats de la production.
En plus de l’absence de droits liée à leur statut, par exemple en cas d’accident, la menace permanente de l’arrestation et de l’expulsion qui plane sur les sans-papiers permet évidemment aux patrons de les sous-payer, voire de ne pas les payer du tout (ce qui n’est pas rare). Ce nivellement par le bas des salaires et des conditions de travail permet au patronat de renforcer l’exploitation de tous. Les grèves répétées de sans-papiers montrent à quel point les patrons français et l’Etat ont besoin de cette main d’œuvre, mais aussi comment, en s’organisant collectivement, les sans-papiers peuvent parfois leur tenir tête et obtenir des régularisations.
… au bouc émissaire idéal
La politique migratoire, dont les centres de rétention sont un rouage, sert aussi à stigmatiser les sans papiers. L’Etat en fait les boucs émissaires des difficultés que connaît la population de la France. L’utilisation spectaculaire des expulsions par l'Etat participe à montrer à la fois l’ampleur du « danger » que l’immigration irrégulière représenterait pour la France et l’Europe, et l'efficacité d'un Etat qui protégerait ses concitoyens face à ce danger.
L’Etat utilise des artifices comme lesdites « menaces de l’immigration clandestine », de la « racaille des banlieues », des « femmes voilées », ou comme la campagne sur l’identité nationale, pour faire ressortir les pires relents xénophobes et racistes et tenter de créer un consensus autour du pouvoir et du monde qu’il produit.
Des frontières partout
Les centres de rétention sont un élément indispensable à l’application d’une politique européenne de contrôle des flux migratoires qui, prétendant abolir les frontières à l’intérieur de l’espace Schengen, les renforce à l’extérieur notamment avec le dispositif Frontex.
Ainsi, le contrôle s’externalise aux portes de l’Europe, en accord avec des pays tels que la Libye, la Mauritanie, la Turquie ou l’Ukraine, où sont financés des camps pour enfermer des étrangers décrétés indésirables, avant même qu'ils n'aient réussi à pénétrer en Europe.
En même temps à l’intérieur de ce territoire, les frontières se disséminent, deviennent mobiles et par là même, omniprésentes : chaque contrôle d’identité peut conduire à l’expulsion. Car la frontière n’est pas qu’une ligne délimitant le territoire, mais surtout un point de contrôle, de pression et de tri. Ainsi, la rue, les transports, les administrations, les banques, les agences d’intérim, font déjà office de frontières.
Les centres de rétention, comme tous les camps pour migrants, sont des bouts des frontières assassines de l’Europe de Schengen. Ce sont des lieux où l’on attend, enfermé, parfois indéfiniment et sans jugement, où l’on meurt faute de soin, où l’on se donne la mort plutôt que d’être expulsé. Il faut en finir avec les frontières !
Pour toutes ces raisons, et parce qu'il n'y a pas de « bonne » gestion des flux migratoires,
parce que chacun doit pouvoir décider où il veut vivre,
nous sommes solidaires des inculpés de la révolte et de l’incendie du centre de rétention de Vincennes !
- RELAXE DE TOUS LES INCULPÉS !
- LIBERTÉ DE CIRCULATION ET D’INSTALLATION !
- FERMETURE DES CENTRES DE RÉTENTION !
- PLUS DE PAPIERS DU TOUT !
SEMAINE DE SOLIDARITÉ DU 16 AU 24 JANVIER 2010.
1er rendez-vous le 16 janvier 2010 : Projection, Débat, Infos
à 19h au CICP (21 ter rue Voltaire, Paris 11ème)
collectif de solidarité avec les inculpés de Vincennes
libe rte-sans -retenue@riseup. net
Source : message reçu le 13 décembre 00h
Source : http://endehors.org/news/affiche-semaine-de-s...
Source : http://juralibertaire.over-blog.com/article-brulons-les-frontieres--40993207.html
Sans papiers en lutte - coordination nationale
Communiqué de soutien aux dix Sans Papiers accusés d'avoir incendié le CRA de Vincennes
SANS PAPIERS en lutte coordination nationale - 25, rue François Miron, 75004, Paris - fax : 01.44.61.09.35 – e-mail : coor dnatsans pap@wana doo.fr.
Avec les dix sans papiers accusés d’avoir incendié le CRA de Vincennes au Tribunal de la Grande Instance de Paris (métro Cité)
Mobilisation solidaire les 25, 26, 27 janvier 2010 !
Accusés d’avoir détruit par le feu le Centre de Rétention de Vincennes le 22 juin 2008, dix sans papiers sont jugés les 25, 26, 27 janvier 2010. La veille, le 21 juin 2008, des témoignages font état du décès de Salim Souli dans sa chambre de détention après avoir réclamé en vain des soins. Ce scandale de non assistance à humain étranger en danger qui a conduit à mort d’homme apparaît comme la goutte d’eau qui a fait déborder le vase plus que plein de la révolte.
Pendant les mois précédents les manifestations du ras le bol dans les CRA à travers l’hexagone ont été nombreuses : grèves de la faim, incendies de matelas, refus de se laisser compter, altercations multiples qui ont été systématiquement réprimés, notamment par des expulsions manu militari.
En fait ces forfaits répressifs dans les Centres de Rétention ne font que prolonger la politique raciste de chasse à l’étranger qu’un appel au secours de sans papiers détenus au CRA de Mesnil Amelot décrivait ainsi : « Ce jeudi 27 décembre, Nous, Sans-papiers du Mesnil-Amelot, nous déclarons en grève de la faim. Le chiffre de 25 000 expulsés devant être atteint pour le 01 janvier 2008, la police expulse tout le monde et n’importe qui ! Nous nous sommes fait arrêtés pour certains lors de démarches au commissariat, pour d’autres lors de démarches administratives, pour beaucoup lors de rafles anti-immigrés. Nous refusons d’être traités comme des sous-hommes et appelons l’ensemble des gens qui pensent encore que nous sommes des êtres humains à dire « Stop » à cette politique raciste. Nous ne sommes pas des militants politiques venus foutre le bordel chez vous mais bel et bien des travailleurs désireux de vivre dignement. Moi, Abou N’Dianor, mes compagnons d’infortune, Nabil, Paul et tous les autres vous demandons, d’exprimer votre désaccord avec la politique d’Apartheid de votre pays. Appelez-nous à l’intérieur du centre de rétention au cabines téléphoniques dont les numéros sont : 01 49 47 49 53 ou 01 49 47 02 40 ou 01 49 47 02 50 pour connaître la réalité de notre situation ».
Ce procès, c’est en réalité le pyromane, le gouvernement Français et sa politique raciste, qui crie à l’incendie en désignant les sans papiers, c’est le voleur qui crie au voleur pour masquer son forfait.
NOUS REFUSONS CE PROCES SCANDALEUX DU BOURREAU QUI JUGE LA VICTIME ET NOUS EXIGEONS LA RELAXE DES SANS PAPIERS ACCUSES.
En effet si ce sont les sans papiers qui ont brûlés le CRA de Vincennes, ils devraient être logiquement accusés de tentative de suicide collectif.
MAIS QUEL CYNISME QUE SE DONNER LE DROIT DE JUGER LES VICTIMES SANS PAPIERS D’UNE TENTATIVE DE SUICIDE COLLECTIF POUR ECHAPPER A L’ARBITRAIRE DES ABUS DE POUVOIR DU RACISME D’ETAT ?!
C’est pourquoi la CNSP :
- appelle à une mobilisation au TGI de paris (métro Cité)
- appelle à des manifestations des forces démocratiques, patriotiques devant les Ambassades de France dans les pays d’émigration
- invite les Chefs d’Etat Africains à faire preuve d’un minimum de dignité en cette année du cinquantenaire des indépendances en exigeant le respect par l’Etat Français des droits humains des immigré(e)s sans papiers
Fait à Paris le 14/01/10
Communiqué de la Section LDH Paris 14/6 - Procès de l'incendie du CRA de Vincennes
A la suite de l’incendie du Centre de Retention Administative de Vincennes le 21 juin 2008, 10 "retenus" sans-papiers ont été inculpés pour cette révolte collective qui, faut-il le rappeller, avait pour cause la mort d’un retenu ayant demandé en vain ses médicaments. En essayant de faire sanctionner cet acte désespéré par la Justice, l’Etat cherche à consolider sa politique de la peur et à développer le délit de solidarité.
Leur procès aura lieu les 25, 26 et 27 janvier prochain à la 16ème chambre du TGI de Paris. L’ensemble des citoyens, militants, représentants d’associations qui se révoltent contre une politique de l’immigration indigne de notre pays dénoncent ce procès. Cette politique a pour effet de briser les vies de tous ceux qui malgré la peur et l’angoisse quotidienne d’être interpellés, enfermés puis expulsés, tentent de vivre et de s’intégrer dans notre pays. Celui-ci se doit de leur offrir plus d’espoir que les sociétés qu’ils ont quittées courageusement et souvent en désespoir de cause.
Sous le prétexte de respecter la loi, cette politique fait régner en réalité, depuis plusieurs années l’arbitraire connu sous le terme plus policé de "traitement au cas par cas" et qui, en fait, autorise les décisions les plus inhumaines comme par exemple d’enfermer des enfants dans les centres de rétention sous le prétexte de ne pas les séparer de leurs parents. On ne compte plus les conséquences dramatiques de cette politique du quota d’enfermements et d’expulsions. A la suite à l’incendie du CRA de Vincennes, un sans-papiers a été tabassé pendant son incarcération. Il est désormais handicapé à vie.
Venez nombreux manifester votre révolte lors de ce procès.
Procès de l'incendie de la prison pour étrangers de Vincennes
Souvenez-vous : le 22 juin 2008 la prison pour étrangers sans papiers de Vincennes était détruite par un incendie au cours d’une révolte générale contre la mort injustifiée d’un détenu tunisien : les policiers avaient refusé de lui donner les médicaments dont il avait un besoin vital.
Dix sans papiers pris au hasard dans cette prison ont été inculpés de dégradation, destruction de bâtiments et de violences à agent des forces de police.
Ils passent en jugement les 25, 26 et 27 janvier 2010 au Tribunal de Grande Instance de Paris.
De ce procès, l’État et sa justice veulent faire un exemple propre à effrayer les milliers de sans papiers emprisonnés, dans l’espoir de continuer à enfermer et expulser sans bruit des milliers de personnes qui n’ont commis ni crime, ni délit, si ce n’est de ne pas être en règle avec des lois et règlements xénophobes et racistes.
Le MRAP rappelle qu’il demande la régularisation de tous les sans papiers : cette mesure ferait disparaître le pseudo délit pour lequel on les emprisonne, et par conséquent ces prisons pour étrangers qui n’osent pas dire leur nom, bien qu’agrémentées de murs d’enceinte, de barbelés, de miradors de vidéosurveillance.
Ce procès ne doit pas avoir lieu dans l’indifférence et le silence : nous entendons faire du bruit et manifester notre entière solidarité envers ces dix inculpés qui ne sont que des boucs émissaires et doivent être relaxés.
C’est pourquoi, la Fédération de Paris du MRAP appelle à venir nombreux exprimer notre soutien à ces dix étrangers « et nos frères pourtant » les
25, 26, 27 janvier 2010 à partir de 13 heures
Tribunal de Grande Instance de Paris
Boulevard du Palais
Métro Cité