mardi 11 décembre 2007 à 18h30
Paris est : Rassemblement mensuel à Belleville
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Rassemblement anti-rafles
(Comme chaque deuxième mardi du mois)
ILS JOUENT SUR LA PEUR ….
Cet été a été très rude pour les sans-papiers, le ministre de la rafle et du drapeau a lâché ses troupes à l’assaut des pères et mères de familles, des jeunes majeurs et de tous les autres. Une quarantaine de parents ont été arrêtés et détenus, quatre ont été expulsés.
On n’avait rien à reprocher à des gens sauf ce défaut de papiers, qui ne gêne que les intéressés. Car enfin qui, parmi les Français ou les étrangers régularisés, peut être gêné parce que ce voisin, cet autre parent vit sans papiers à côté de lui ? Enfin, soyons francs, certains sont gênés, mais pour des raisons inavouables : la vieille haine des étrangers s’est déguisée en hostilité aux sans-papiers.
Nos gouvernants ont aussi leurs raisons de cibler les sans-papiers comme « ceux d’où viennent tout le mal ». Plus facile de désigner des « méchants » que de résoudre les difficultés du quotidien.
C’est pour cela que les sans-papiers sont devenus la cible « prioritaire » - ce sont des documents officiels qui le disent - de l’effort policier.
C’est un moyen facile de tenir des promesses chiffrées - plus facile que dans d’autres domaines.
Mais nous, nous n’avons ni les arrière-pensées des xénophobes ni les calculs des politiciens. Nous sommes solidaires de nos voisins, car ce sont les gens qui comptent, pas la paperasse qu’ils portent su eux. Et durant ce dur été, notre résistance n’a pas faibli : nous étions ici même en plein mois d’août, pour crier notre colère à la suite de la chute d’Ivan, et si nous avons été rejoint par d’autres Parisiens, c’est parce qu’on sait maintenant qu’à Belleville c’est tous les jours qu’on défend nos amis : par notre présence
dans les tribunaux, autour des fourgons de police lors des rafles, et par tous les moyens de l’entraide quand il faut en toute hâte trouver par exemple le certificat de scolarité d’un enfant. S’il y a eu des expulsions en catimini, il y a eu aussi de nombreuses libérations dues à notre présence active et solidaire.
Avec la rentrée, cette résistance ne peut que s’accroître : car c’était un calcul des rafleurs que de profiter de la fermeture des établissements scolaires. Les grèves d’enseignants pour défendre leurs élèves, les rassemblements de parents devant une école, toutes ces manières de dire non, comme notre rassemblement mensuel, ce sont des choses que les adversaires des sans-papiers n’aiment pas, car cela montre que leur politique du bouc - émissaire ne fonctionne pas comme ils le voudraient.
Leurs attaques se durcissent : nous continuons à leur mettre des bâtons dans les roues.
…. NOUS PARIONS SUR LA SOLIDARITE
Réseau national des militants, collectifs d’établissements, syndicats et associations
pour l’information et le soutien aux jeunes scolarisés étrangers sans papiers
Paris, le 11 septembre 2007
Prochain rassemblement : mardi 9 octobre
Tract couleur