lundi 1er février 2010 à 18h30
Incendie meurtrier du 17/19 rue Jules Vallès à Saint-Ouen
Marche silencieuse en hommage aux victimes
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Un incendie s’est déclaré le lundi 26 janvier dans la soirée, au 17/19 rue Jules Vallès, à Saint Ouen. Une jeune femme et son enfant, suivis par le comité DAL Saint-Ouen, sont décédés. A l’initiative des habitants et des parents d’élève des écoles voisines, les sinistrés, les locataires, les habitants du quartier, les parents d’élèves, les associations et organisations qui les soutiennent organiseront une marche silencieuse jusqu’à la place de la mairie.
Le propriétaire des lieux, qui a racheté dans les années 90 cet immeuble à la MNEF, a été condamné pour des affaires d’escroquerie dans l’immobilier. Une partie des habitants se sont mobilisés depuis plusieurs mois et ont dénoncé les conditions de vie dans ces logements dégradés, non entretenus et loués à des prix prohibitifs. La situation est connue depuis longtemps des autorités municipales et préfectorales et a été signalée à de nombreuses reprises par le DAL Saint-Ouen.
Des représentants des locataires, de l’ambassade du Mali et du DAL ont été reçus par la municipalité de Saint-Ouen mercredi 27 janvier. Les locataires et le DAL ont demandé le relogement des habitants en donnant la priorité aux sinistrés et aux familles avec enfants, l’expropriation du propriétaire et des travaux immédiats de sécurisation de l’immeuble. La mairie a manifesté son intention de mettre fin à la situation scandaleuse de cet immeuble et aux pratiques de son propriétaire, marchand de sommeil, qu’elle a convoqué. Elle a sollicité auprès de la préfecture une table ronde associant également les habitants et leurs représentants pour travailler au relogement des familles.
Aujourd’hui, les familles de l’étage incendié sont sinistrées et hébergées à l’hôtel. Le propriétaire n’a pas répondu à la convocation de la mairie et l’Etat n’a pas donné de réponse à la demande de table ronde. Les premiers travaux d’office promis par la mairie n’ont toujours pas été réalisés. Les restes de l’incendie et des détritus jonchent la cave et la cour de cet immeuble, qui est en déshérence.
Les pouvoirs publics doivent prendre leurs responsabilités.
Les locataires plus que jamais décidés, et leurs soutiens, demandent à la mairie et à la préfecture :
- de reloger immédiatement les familles sinistrées ;
- une table ronde pour régler cette affaire afin de reloger les familles et tous les occupants, d’exproprier ce marchand de sommeil pour réaliser une opération de logements sociaux, et en attendant et au plus vite la mise sous tutelle de cet immeuble ;
- le nettoyage, la mise aux normes de l’immeuble et des garages, et des mesures concrètes contre ce propriétaire incapable de gérer son bien dans le respect de ses locataires.
Nous vous invitons à une marche en mémoire des victimes de l’incendie.
lundi 1er février 2010 à 18 h 30
Départ du 17/19 rue Jules Vallès
Contacts : Dal Saint-Ouen : dalsaintouen@altern.org
Source : message reçu le 30 janvier 13h
Incendie meurtrier de Saint Ouen (93) :
Marche silencieuse en hommage aux victimes,
lundi 1er février à 18h30.
Pas de nouvelles du propriétaire ni de l’Etat. Les sinistrés toujours à l’hôtel
A l’initiative des habitants et des parents d’élève des écoles voisines, une marche silencieuse en mémoire de la jeune maman et de son enfant qui ont péris dans les flammes de l’incendie, les sinistrés, les locataires, les habitants du quartier, les parents d’élèves, et les associations et organisations qui les soutiennent feront une marche silencieuse jusqu’à la place de la Mairie.
Des représentants des habitants, de l’ambassade du Mali et du DAL ont été reçu par la municipalité de Saint-Ouen mercredi 27 janvier.
Les locataires et le DAL ont demandé le relogement des sinistrés et des locataires en donnant la priorité aux sinistrés et aux familles avec enfants, l’expropriation du propriétaire et des travaux immédiats de sécurisation de l’immeuble.
La mairie a manifesté son intention de mettre en fin à la situation scandaleuse de cet immeuble et aux pratiques de son propriétaire, marchand de sommeil, qu’elle a convoqué. Elle a sollicité auprès de la préfecture une table ronde associant également les habitants et leurs représentants pour travailler au relogement des familles.
- Aujourd’hui, les familles de l’étage incendié sont sinistrées et hébergées à l’hôtel.
- Le propriétaire n’a pas répondu à la convocation de la mairie et l’Etat n’a pas donné de réponse à la demande de table ronde.
- Les premiers travaux d’office promis par la mairie n’ont toujours pas été réalisés. Les restes de l’incendie, et des détritus jonchent la cave et la cour de cet immeuble qui est en déshérence.
- Les pouvoirs publics doivent prendre leurs responsabilités.
Les locataires plus que jamais décidés, et leurs soutiens, demandent à la Mairie et à la Préfecture :
- De reloger immédiatement les familles sinistrées.
- Une table ronde pour régler cette affaire, afin de reloger les familles et tous les occupants, d’exproprier ce marchand de sommeil pour réaliser une opération de logements sociaux, et en attendant et au plus vite la mise sous tutelle de cet immeuble, qu’il est incapable de gérer...
- Le nettoyage, la mise aux normes de l’immeuble et des garages, et des mesures concrètes contre ce propriétaire incapable de gérer son bien dans le respect de ses locataires.
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Ils vous invitent à la marche en mémoire des victimes de l’incendie du 17 rue Jules Vallès.
- Départ de la marche à 18h30, le lundi 1er février, à partir du 17 rue Jules Vallès.
Incendie meurtrier de Saint Ouen (93) : Une mère et son enfant décèdent (Communiqué du 27 janvier).
- C’est un immeuble de marchand de sommeil. Les locataires se mobilisent.
Un incendie s’est déclaré dans la nuit de Lundi à mardi, dans un des trois immeubles du 17 rue jules Vallés, à Saint Ouen, Seine Saint Denis. Une jeune femme et son enfant, suivis par le comité DAL St Ouen sont décédés. Sept familles du même étage sont sinistrées et actuellement hébergées à l’hôtel. Nous les accompagnons dans leur douleur et dans leur lutte pour des logements décents.
Le propriétaire des lieux qui a racheté dans les années 90 cet immeuble à la MNEF, a été condamné pour des affaires d’escroquerie dans l’immobilier. Une partie des habitants se sont mobilisés avec le DAL St Ouen depuis plusieurs mois et ont dénoncé les conditions de vie dans ces logements dégradés, non entretenus et loués à des prix prohibitifs (parfois plus de 700 euros pour un studio de 18m2 sans confort). La situation est connue depuis longtemps par les autorités municipales et Préfectorales et a été signalée à de nombreuses reprises par le Dal Saint-Ouen.
Mardi, les locataires (plus de 80 ménages), ont manifesté à la Mairie pour demander des solutions concrètes. Après la brève occupation d’un gymnase municipal, la Mairie de St Ouen a fait savoir qu’elle était disposée à exproprier ce marchand de sommeil et trouver une solution de relogement avec la Préfecture. Après avoir vérifié les condition d’habitabilité, les locataires ont finalement accepté de rentrer dans leurs logement indignes, provisoirement....
Les locataires, avec le DAL, et le Comité de soutien, demandent à la Mairie et à la Préfecture :
- De reloger immédiatement les 7 familles sinistrées.
- Une table rondes pour régler définitivement cette affaire qui n’a que trop duré, afin de reloger tout les occupants et d’exproprier ce marchand de sommeil pour réaliser une opération de logements sociaux.