thème : sans-papiers
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samedi 30 janvier 2010 à 15h30

2 parties : 1 2

Rassemblement devant le centre des impôts

à partir de 15h30

Où aller où ? Où aller ?
Où aller où ? Je ne sais pas où aller
Tiken Jah Fakoly

Les sans-papiers de Vitry occupent actuellement une salle municipale mise à leur disposition pour préparer leurs demandes de régularisation ; mais ils ne vont pas pouvoir rester là, leur dit-on. Quand ils occupaient le trottoir des impôts, ils ne pouvaient pas rester là non plus ; et, depuis qu'ils sont en France, c'est ce qu'ils entendent. Pourtant, c'est bien pour ne plus s'entendre dire qu'ils doivent partir qu'ils font ces occupations.

Pour qu'enfin ceci soit compris, ils continuent leur combat, et invitent la population et les autres collectifs à venir les rencontrer devant le centre des impôts, encore une fois. Nous partagerons avec vous crêpes et boissons ; vous pouvez venir vous-mêmes avec de la nourrriture ou boisson, ou simplement avec votre bonne volonté et un peu de chaleur humaine.

Vous pouvez aussi venir les voir à la salle Pierre Paris, 117 rue Léon Geoffroy (RER C Ardoines ou Bus 182, arrêt Ardoines (à partir du métro Mairie d'Ivry, ligne 7).

document au format PDF:

Source : message reçu le 28 janvier 10h
Source : http://ctspv.leobaillard.org/
Source : message reçu le 28 janvier 17h


La surexploitation des travailleurs sans-papiers :

un système organisé par l'État pour le plus grand profit des patrons.

Le gouvernement connaît notre surexploitation

Trois mois que des milliers de sans-papiers font grève ; des milliers d'autres manifestent, organisés en collectifs. Le gouvernement ne peut pas dire qu'il ne sait pas : main d'oeuvre flexible et jetable sur tous les chantiers - à un tel point que c'est la panique, chez les contremaîtres des diverses entreprises, les rares fois où un inspecteur du travail y met les pieds. Main d'oeuvre qui désamiante dans les pires conditions et qui mourra plus tard avant l'heure ; main d'oeuvre qui fait la richesse de leurs patrons ; main d'oeuvre qui fait la plonge au fond des restaurants chics où le pouvoir se fait inviter par ses complices industriels.

Le gouvernement organise notre surexploitation

Nous avons eu raison d'occuper le centre des impôts et de dénoncer l'État ; parce que l'État prend l'argent des impôts payés par la majorité d'entre nous ; parce que nous payons des cotisations pour des organismes liés à l'État sans qu'il nous verse en retour indemnités ou pensions ; mais, surtout, parce que l'État organise notre surexploitation par les entreprises - quoi qu'il dise sur la fermeture administrative de certaines d'entre elles.

En nous attaquant, le gouvernement s'attaque à tous les travailleurs

Le gouvernement n'est pas simplement complice et voleur : nous maintenir sans-papiers fait partie de l'ensemble de ses attaques contre les travailleurs : repousser l'âge de la retraite, diminuer les pensions, les remboursements, réduire l'accès à la santé ou le droit à l'éducation : tout cela revient à diminuer le coût du travail ; et nous maintenir sans-papiers aggrave encore les conditions de travail, pas simplement pour nous mais pour tous les trvailleurs des secteurs où nous sommes employés, et, par contrecoup, pour tous les secteurs d'activité

Source : message reçu le 29 janvier 17h

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/10825