mercredi 24 février 2010 à 14h
Journée nationale d'actions des retraitées
- pour Paris et Ile de France : rassemblement de 14 h à 16 heures devant l’Assemblée Nationale (rassemblement autorisé)
- Pour la province : Rassemblement devant les préfectures
https://paris.demosphere.net/rv/10774
Source : http://www.resistancesociale.fr/spip.php?arti...
Source : Communiqué UNIRS ci-dessous
Journée nationale d'actions des retraité-es
Communiqué UNIRS
L’Union Nationale Interprofessionnelle des Retraités Solidaires (UNIRS) appelle les retraitées et les retraités à participer aux actions unitaires du 24 février initiées par les unions confédérales de retraités CGT, FO, CFDT, CFTC, CFE-CGC et la FGRFP.
Pour un nombre de plus en plus important de retraités, la question du pouvoir d’achat est essentielle. La dégradation régulière du niveau des retraites et des pensions par rapport à l’évolution des prix et du coût de la vie conduit de plus en plus de personnes âgées à des difficultés financières quotidiennes. Les choix qui doivent être faits, compte tenu de moyens financiers insuffisants, mettent parfois en cause l’état de santé des personnes. Il y a urgence à une augmentation des retraites, et particulièrement des plus basses. Les politiques patronales et gouvernementales sont irrecevables quand on voit tous les jours l’indécence de certaines rémunérations, l’énormité de certains profits et le laxisme gouvernemental quant à leur participation aux dépenses communes par l’impôt et par les cotisations sociales. L’UNIRS estime indispensable un changement fondamental dans les choix économiques, sociaux et budgétaires pour aller notamment vers un autre partage des richesses.
L’accès aux soins égal pour toutes et tous, est aussi une revendication portée par l’UNIRS. Ceci doit passer par une amélioration des prises en charge par l’assurance maladie et une consolidation de l’hôpital public. Les attaques menées depuis des années dans ces domaines ont des conséquences très concrètes pour les malades ; les retraités, du fait de leur âge, sont forcément une couche de la population fortement concernée. Plus globalement l’UNIRS milite pour d’autres choix sociaux qui privilégient les solidarités, par une participation plus réelle de tous les revenus et de tous les profits aux charges communes et par un développement de services publics de proximité.
Plus particulièrement, l’UNIRS, aux côtés des autres organisations de retraités, exige également l’institution rapide d’une cinquième branche de la sécurité sociale portant sur la perte d’autonomie. En matière de dépendance des personnes âgées il est indispensable de mettre en place de façon plus efficace et plus accessible une diversité de réponses, de prestations et de services, pour répondre aux demandes et aux besoins des populations concernées. Pour permettre là aussi un égal accès de tous et toutes, il faut prioritairement des services publics nouveaux adaptés aux différents niveaux de besoins selon l’état des personnes dépendantes. Leur financement doit être assuré par une contribution générale qui permettrait de faire vivre des services publics nationaux, régionaux, départementaux et intercommunaux, selon les besoins pris en charge.
D’ores et déjà l’UNIRS est vigilante quant à la nouvelle réforme des retraites qu’envisage le gouvernement. Elle refusera tout nouveau recul et toute nouvelle détérioration. Quand il y a près de 4 millions de personnes sans emploi, quand la plupart des personnes âgées de cinquante-neuf ans sont déjà hors activité, la priorité n’est pas à un recul de l’âge de départ en retraite mais à une politique économique dynamique et créatrice d’emplois et à un autre partage du travail : il faut cesser d’en exclure certains quand d’autres croulent sous des conditions de travail déplorables.
Le 24 février, l’UNIRS participera au rassemblement organisé devant l’Assemblée nationale à Paris ainsi qu’aux rassemblements qui seront organisés devant les préfectures dans les départements.
Source : http://www.solidaires.org/article29001.html
Source : http://www.ucr.cgt.fr/ucr/actualite/actualite.htm
Journée nationale de mobilisation des retraité-es
Les Unions syndicales de retraité-e-s CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC, UNSA, Solidaires, et la FGR-FP appellent à manifester dans toute la France, le 24 février, pour la revalorisation des pensions
Régime général, fonctionnaires, régimes spéciaux, tous les retraité-e-s subissent :
- les effets des contre-réformes des retraites,
- l’insuffisance de la revalorisation des pensions,
- les nombreuses hausses qui amputent toujours plus le pouvoir d’achat (franchises médicales, forfait hospitalier, prix alimentaires, etc).
Sur 14 millions de retraité-e-s, 4 millions ne perçoivent que 580 euros par mois …
Plus d’un million de retraité-e-s, dont une majorité de femmes, vivent en dessous du seuil de pauvreté.
Le minimum vieillesse concerne 600.000 personnes. L’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) à 677 euros par mois est toujours en dessous du seuil de pauvreté.
Les moyens financiers existent : des milliards trouvés en quelques jours l’an dernier pour « sauver » les banques ; la fraude fiscale ; le bouclier fiscal pour protéger les plus riches ; les bénéfices qui s’accumulent (y compris dans les entreprises qui licencient) ; les exonérations de cotisations sociales accordées aux employeurs, sans contreparties en matière de créations d’emplois, et qui sont autant de recette absentes pour les budgets de la Sécurité sociale. etc.
La retraite, ce n’est pas une aide, une aumône, un secours !
La retraite, c’est la suite de notre salaire qui nous est dû après des années de fatigues et d’exploitation dans les entreprises, les services publics, et les administrations, en dégageant de la richesse économique trop souvent accaparée pour rémunérer les actionnaires plutôt que les salariés.
L’urgence est bien à un autre partage des richesses.
Ensemble, solidaires, les retraité-e-s se rassemblent et manifestent partout en France le 24 février.
A Paris, rassemblement à 14 heures devant l’Assemblée nationale, place E. Herriot
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Tract du FSC sur les retraites : rien à attendre de négociations à froid !
Rappelez-vous, dans l’Antiquité, un des Horace survivant confronté à 3 Curiaces fit mine de s’enfuir pour ne pas avoir à les affronter tous les trois ensemble et les mit hors de combat les uns après les autres !
N’est-ce pas cette stratégie qui s’est renouvelée, en quelque sorte, avec notre système de retraite et ses régimes spéciaux ? Un peu « d’histoire récente » :
- En 1993 première attaque contre le secteur privé,
BALLADUR règle le compte des salariés du secteur privé. Passage des 37,5 années de cotisations aux 40 ans puis, calcul du salaire de référence, passage des 10 meilleures années aux 25 dernières années. Résultat : depuis perte des pensions par rapport au SMIC de 22% et de 16% par rapport à l’évolution des salaires ! Ces mesures venant s’ajouter à la catastrophique indexation des pensions sur les prix et non plus sur les salaires !
- En 2003 deuxième attaque contre du secteur public,
RAFFARIN/FILLON règlent le compte des salariés du secteur public. Au nom de l’équité Public/Privé, ils alignent ces salariés sur 40 années de cotisations. Une remarque s’impose, à cette étape le gouvernement jure sur ses grands dieux qu’il n’est pas question de toucher aux régimes spéciaux !
- En 2007 troisième attaque contre les régimes spéciaux,
FILLON/DARCOS déclenchent, toujours au nom de la justice et de l’équité, une grande campagne contre le maintien des « avantages » des régimes spéciaux. Résultats : ces salariés sont alignés sur les autres secteurs, il va leur falloir 40 années de cotisations pour la retraite à taux plein.
Auparavant, le pouvoir avait tiré les enseignements des grandes grèves de 1995. A cette époque, JUPPÉ avait voulu s’attaquer en même temps ET aux régimes spéciaux ET à la réforme de la Protection sociale. Il s’était heurté à des luttes et à un mouvement d’ensemble qui l’avait alors obligé à reculer !
Aujourd’hui, derrière la mise en scène, prétendant que les NEGOCIATIONS sont ouvertes, la volonté du pouvoir de poursuivre, dans le sens des contre-réformes, engagées en 1993, ne fait pas de doute.
Par exemple, ils font mine de s’interroger sur l’âge légal du départ en retraite alors que pour le pouvoir et le MEDEF tout comme la « gauche réaliste » les choses sont déjà bouclées, dans la mesure où l’Union européenne a prévu au traité de Barcelone de mars 2002 (Chirac, Jospin, Gayssot) de repousser de 5 ans l’âge de la retraite et que les décrets repoussant à 65 ans cet âge de départ pour les agents de la SNCF et de la RATP sont déjà parus ces jours-ci !
Quels sont donc les objectifs essentiels des contre réformes ?
Sans entrer dans les détails (prochainement le Front Syndical de Classe fera paraitre un document plus complet), nous pouvons dire que ces réformes participent de la remise en cause de toutes les protections sociales : plus de référence aux 60 ans pour le départ légal en retraite, allongement progressif de la présence au travail et de la durée de cotisation pour une retraite à taux plein (jusqu’à 70 ans ?), diminution drastique des pensions …
Tout cela au nom de la défense du système par répartition … MAIS pour ouvrir de fait la voie aux fonds de pension et à la capitalisation, engraisser davantage assurances et banques avec au bout en cas de crise boursière la ruine des épargnants comme on le voit avec les retraités américains.
Après les salariés pressurés, spoliés, bonjour les retraités paupérisés et ruinés !
Les documents officiels (OFCE) reconnaissent que « la part des salaires dans la valeur ajoutée s’est fortement réduite depuis le début des années 80. Elle est inférieure de 10 points à son point culminant en 1981 (où elle atteignait 67,5% [du PIB]) ».
10% du PIB c’est environ 200 milliards d’euros par an,
à comparer avec les sommes des prétendus déficits !
Le choc des contre-réformes !
Les classes dominantes utilisent la stratégie du choc afin de tuer tout débat et faire admettre leurs amères potions comme les seules solutions possibles !
S’agissant des retraites, l’effet de dramatisation, que malheureusement pour l’heure peu contestent, se dénomme "le choc démographique » mis en avant dès le Livre blanc de 1991 préfacé par Michel ROCARD !
Avec le "papy boom ", avec l’allongement de l’espérance de vie, à terme il y aurait beaucoup trop de retraités "à la charge " d’actifs de moins en moins nombreux.
Et dans l’immédiat on va vous chanter la chanson du « gouffre des déficits publics » afin d’exiger encore et encore des mesures de rigueur aggravée … après les régionales bien sûr !
Et pourtant si tout cela n’était que de l’intox ou la question des moyens !
Casser tout un héritage historique d’équité et de justice sociale, voilà leur but !
La diversité des régimes issus de luttes et combats a certes produit des différences.
Et ces différences servent d’arguments pour dresser les salariés les uns contre les autres : jeunes contre « vieux », femmes contre hommes, privé contre public, salariés précaires contre fonctionnaires … et faire oublier la question essentielle du financement des retraites qui est celle du nécessaire partage des richesses entre les travailleurs et le capital ! En attendant …
TOUS ENSEMBLE !
Nous constatons qu’à force de céder aux thèmes des campagnes d’intoxication du pouvoir, des soi-disant experts et des réformateurs de tout poil, qui parlent au nom de la modernité, le mouvement social s’est placé sur la défensive !
Du socle commun (CFDT) à la Maison commune (CGT), le mouvement syndical n’a pas cessé de céder aux pressions, à l’alignement par le bas des droits existants comme l’atteste l’abandon de la revendication des 37,5 années de cotisation.
Dans l’Union européenne, à l’inverse d’une CES consentante au recul de l’âge de la retraite à 67 ans (Allemagne, Espagne et Grèce) il convient de travailler à l’union des peuples contre ces évolutions rétrogrades. Et donc de refuser que la note des largesses indécentes consenties aux marchés financiers soit présentée aux travailleurs
Nous appelons à refuser de céder aux campagnes de dramatisation et d’intimidation mensongères en cours !
Ce qui menace la confiance dans les régimes de répartition, ce sont les reculs imposés par les contre-réformes !
Ce qui redonnera confiance, à la jeunesse en particulier, c’est la lutte TOUS ENSEMBLE avec des objectifs clairement identifiés et rassembleurs !
Le réalisme des revendications que nous proposons et que nous voulons imposer doit faire l’objet d’un véritable débat public. Ainsi nous en ferons ensemble la démonstration réaliste contre les arguments pipés des réformateurs !
Refusons de payer la crise et exigeons pour tous :
- 37,5 années de cotisation pour une retraite à taux plein
- Le maintien à 60 ans comme âge légal de départ, hors régimes spéciaux, les travaux pénibles et pour les femmes
- Un taux de remplacement autour de 80% du dernier salaire de référence
Le niveau des retraites ne doit pas continuer à baisser !
COMMUNIQUE DES RETRAITES CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, UNSA et FGR-FP
Année après année les retraités constatent une baisse continue de leur pouvoir d’achat. Une simple comparaison donne toute la mesure du décalage entre la revalorisation effective sensée maintenir le pouvoir d’achat des retraités et les augmentations auxquelles les retraités doivent faire face. Trop de hausses ne sont pas prises en compte pour le calcul de l’inflation retenue. La revalorisation des pensions basée sur l’inflation est insuffisante pour maintenir le pouvoir d’achat des retraités.
C’est pourquoi, à l’appel de leurs organisations syndicales, les retraités manifesteront dans toute la France le mercredi 24 février 2010, à 14 h devant l’Assemblée Nationale (place du Président Herriot) pour l’Ile de France. Un point de presse sera organisé sur place à 14 h 30
La part des dépenses contraintes (logement, assurances, impôts…) est en augmentation constante, quelques exemples chiffrés en 2009 :
Assurances : hausse du tarif habitation entre 2 % et 5 %
Mutuelles : hausse en moyenne de 3,5 % à 4 % (de nombreux retraités ne peuvent plus de payer de complémentaire santé).
Electricité : hausse de 1,9 % en moyenne
Gaz : hausse de 15,2 % en 2008, baisse de 11, 3 % en avril 2009 : reste une hausse de 3,9 %
Les difficultés rencontrées par les retraités dans l’accès aux soins s’aggravent. La prise en charge de la perte d’autonomie est de plus en plus coûteuse. Les dépenses de santé représentent une charge importante (11 % de leur budget) :
hausse du forfait hospitalier de 12,5 %
déremboursements de médicaments
dépassements d’honoraires et franchises
reste à charge pour le maintien à domicile en cas de perte d’autonomie
coût prohibitif des séjours en maison de retraite (de 1 500 à 3 000 euros)
La pauvreté frappe durement les retraités et personnes âgées. Ils sont actuellement 12 % à recourir à l’aide alimentaire !
Sur les 14 millions de retraités, 4 millions perçoivent le minimum contributif (579,85 € en 2008) et plus de cinq millions entre 800 et 1100 €. Plus d’une retraitée sur trois perçoit moins de 700 € par mois et une sur deux moins de 900 €.
C’est pourquoi, à l’appel de leurs organisations syndicales, les retraités manifesteront dans toute la France le mercredi 24 février 2010, à 14 h devant l’Assemblée Nationale (place du Président Herriot) pour l’Ile de France. Un point de presse sera organisé sur place à 14 h 30
Montreuil, le 15 février 2010
Contacts
- UCR-CFDT - 49 avenue Simon Bolivar – 75950 PARIS CEDEX 19 - 01 56 41 55 20
- UNAR-CFTC - 13 rue des Ecluses St Martin – 75483 PARIS CEDEX 10 - 01 44 52 49 17
- UNIR-CFE-CGC - 59/63 rue du Rocher – 75008 PARIS - 01 55 30 13 27
- UCR-CGT - 263 rue de Paris – 93515 MONTREUIL CEDEX -01 48 18 84 23 / 61
- UCR-FO - 141 avenue du Maine – 75680 PARIS CEDEX 14 -01 40 52 84 43 / 41
- UNSA Retraités – 21 rue Jules Ferry – 93177 BAGNOLET Cedex