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mardi 9 mars 2010 à 20h

Conférence / débat

« Sur la xénophobie d’Etat »

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Les Rdv de l’Histoire - Association "Les oranges"

Avec

  • Olivier Le Cour Grandmaison, Historien &
  • Pierre Cordelier membre du Réseau Education Sans Frontière (RESF)

entrée libre

Contact

M’hamed KAKI 06-29-87-21-21
lesoexranges.cexom@hotmaexil.fr , www.lesoranges.com

Source : message reçu des organisateurs le 4 janvier 20h
Source : liste de diffusion Anticolonial, reçu le 17 février 10h


La république impériale

Fayard, févr. 2009 par O. Le Cour Grandmaison

clip_image002.1234257729.jpgAu tournant du XIXe siècle, les républicains favorables aux conquêtes coloniales ont réussi là où leurs prédécesseurs avaient échoué. Entre 1871 et 1913, les possessions françaises en outre-mer sont passées de moins d’un million de kilomètres carrés à treize millions. Quant aux « indigènes », leur nombre a progressé de sept à soixante-dix millions en 1938. Extraordinaire expansion. Elle est sans précédent dans l’histoire du pays qui, devenu la seconde puissance impériale du monde après la Grande-Bretagne, est confronté à des tâches multiples et complexes. Comment diriger un empire aussi vaste ? De quels instruments politiques, administratifs, juridiques - le droit colonial par exemple - et scientifiques la métropole a-t-elle besoin pour remplir les missions nouvelles qui sont les siennes désormais ? Quelles orientations - assimilation ou association - mettre en œuvre dans les territoires de la « Plus Grande France » ? (…)

Olivier Le Cour Grandmaison enseigne les sciences politiques et la philosophie politique 472404-578804.1234259868.jpgà l’Université d’Evry-Val-d’Essonne. Il a notamment publié Les Citoyennetés en Révolution 1789-1794 (PUF, 1992), 17 octobre 1961 : un crime d’Etat à Paris, (collectif, La Dispute, 2001), Haine(s). Philosophie et Politique (PUF, 2002), Coloniser. Exterminer. Sur la guerre et l’Etat colonial (Fayard, 2005). Avec G. Lhuilier et J. Valluy. Le retour des camps ? Sangatte, Lampedusa, Guantanamo… (Autrement, 2007).

(…) Telles sont quelques-unes des questions auxquelles cet ouvrage entend répondre. En effet, les conséquences de cette construction impériale sur les institutions, la vie politique, l’enseignement supérieur et secondaire, les sciences humaines, qui voient se développer en leur sein des sciences dites coloniales consacrées par la création d’une Académie ad hoc, et la littérature mobilisée à des fins de propagande notamment, sont nombreuses. De là le surgissement inédit d’une véritable République impériale dotée de structures diverses, qui vivent par et pour les colonies, et d’un espace vital impérial jugé indispensable au développement de la métropole et à la vie de ses habitants.

Pour rendre compte de ce processus complexe et multiforme qui a longtemps affecté l’Etat et la société civile, l’auteur a forgé le concept d’impérialisation et eu recours à une approche dédisciplinarisée qui fait appel à de nombreux textes philosophiques, politiques, juridiques et littéraires.

Source : liste de diffusion Anticolonial, reçu le 17 février 10h

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/10573