jeudi 21 janvier 2010 à 14h30
Manifestation Fonction Publique et Éducation Nationale
Trajet/ parcours:
https://paris.demosphere.net/rv/10511
Départ: Place de la République à 14h30 - Arrivée à Richelieu Drouot
Rendez-vous particuliers:
- 10h00 - assemblée générale des grévistes du 92 Nord
- 12h30 - (palais royal) rassemblement des personnels de la culture
- 14h30 - (Métro Temple) - rendez-vous des personnels de la culture
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/10511
Source : message reçu le 14 janvier 21h
Source : message reçu le 12 janvier 21h (CGT-Educ'action Créteil)
Source : http://www.cgteduccreteil.org/spip.php?breve7...
Source : http://www.cgt91.com/manif-fonction-publique-...
Source : http://www.ugsp-cgt.org/Fonction-publique-dan...
Ensemble dans l'action en Janvier
Tract unitaire Fonction publique
Le Gouvernement continue à s'attaquer frontalement à la Fonction publique et aux services publics.
Le Président de la République revendique clairement cette politique qui a amené à supprimer plus de 100 000 emplois dans la fonction publique d'Etat depuis 2007.
Cette politique est aggravée par les attaques contre le statut, l'individualisation des rémunérations et la mise en concurrence des agents, les effets de la Révision générale des politiques publiques (RGPP) et de la Réorganisation administrative territoriale de l'Etat (RéATE) qui ont des conséquences néfastes sur les conditions de travail des personnels et sur la qualité du service public rendu à la population.
- L'Education nationale, déjà mise à mal par une saignée sans précédent de ses effectifs, l'Enseignement Supérieur et la Recherche, sont frappés de plein fouet par des réformes plus régressives les unes que les autres.
- L'hôpital public, asphyxié par une pénurie gravissime d'emplois et une recherche de rentabilité à tous crins, est en danger.
- Le Gouvernement fait pression sur les collectivités territoriales pour qu'elles appliquent scrupuleusement le même dynamitage de la fonction publique. De plus, le projet de loi sur les collectivités territoriales constitue un recul démocratique important.
Face à la politique destructrice du Gouvernement, les personnels organisent la résistance. Depuis des mois, les mobilisations se succèdent (agents territoriaux, hôpitaux publics, la Poste 18 mois de lutte, l'éducation, la culture, l'ONF, la DGCCRF, les finances publiques, l'équipement…) que nous soutenons totalement.
Alors que, pour répondre aux exigences de la situation sociale, le rôle de la fonction publique et des services publics n'a jamais été aussi important, il est urgent notamment :
- de créer les emplois nécessaires et de donner les moyens aux services publics de répondre aux besoins croissants de la population partout sur le territoire ;
- de revenir sur les suppressions au budget 2010 et pourvoir aux remplacements des départs en retraite ;
- d'assurer le maintien et la progression du pouvoir d'achat de tous les personnels par l'augmentation du point d'indice et une reconstruction de la grille ;
- de revenir sur toutes les réformes régressives ;
- d'abroger la loi dite de « mobilité » ;
- de prendre des mesures pour combattre la précarité.
Sur ces revendications, nous appelons à débattre et à agir dès la semaine du 11 janvier pour permettre de faire converger les mobilisations et de construire un temps fort, de grèves et de manifestations, le 21 janvier 2010.
Nos organisations conçoivent cette période d'action comme s'inscrivant dans le processus nécessaire et inscrit dans la durée permettant la convergence des luttes les plus larges et les plus unitaires, avec l'ensemble de la population et des acteurs attachés aux services publics et à la Fonction publique, et l'aboutissement de nos revendications.
Grève Fonction Publique et Education Nationale :
jeudi 21 janvier 2010 14h30 place de la République
La CGT, la FSU et solidaires appelent à la grève dans la Fonction Publique et dans l'Education Nationale le 21 janvier 2010. UNSA-Education et le SGEN-CFDT ont décidé de rejoindre la grève par un appel commun de leur côté.
Manif Ile-de-France : 14h30 place de la République
Télécharger et lire les tracts et appels de la CGT : http://www.cgteduccreteil.org/spip.php ?article2114
Lire l'appel intersyndical : http://www.cgteduccreteil.org/spip.php ?article2100
21 JANVIER : Toutes et tous dans l'action
Tract interpro de l'UGFF-CGT
Les vœux du Président de la République pour 2010 confirment qu'il entend poursuivre une politique contraire aux besoins du plus grand nombre et au progrès social.
Pour la Fonction publique, des enjeux essentiels demeurent plus que jamais d'actualité.
L'emploi
Avec un minimum - qui sera malheureusement dépassé - de 34000 nouveaux emplois supprimés, l'année 2010 s'annonce comme la pire dans ce domaine depuis des décennies.
Au rythme actuel, entre 2003 et 2012, ce seront entre 250 et 300 000 emplois qui pourraient avoir été rayés de la carte !
Une telle saignée, absolument sans précédent dans la Fonction publique de l'Etat, est synonyme de graves détériorations des conditions de travail des agents et de profondes altérations de la qualité du service public rendu.
Au bout du compte, ce sont de nouvelles privatisations qui se préparent, avec des reculs pour toute la population.
Les salaires
La valeur du point, seul élément salarial commun à tous les personnels de la Fonction publique, est en chute d'environ 8 % par rapport à l'indice des prix à la consommation depuis le 1er janvier 2000.
Avec les 0,5 % d'augmentation prévus, valant solde de tout compte, pour l'année 2010, la dégringolade ne peut encore que s'accentuer.
En même temps que des pertes de pouvoir d'achat considérables, ce décrochage provoque une véritable « smicardisation » de tous les traitements. 2 exemples suffisent à le démontrer : en catégorie C, au bout de 7 ans d'ancienneté, on ne gagne que 15 euros de plus que le SMIC et le recrutement en catégorie A ne s'effectue plus qu'à 19,6 % au dessus du SMIC !
Les mises en œuvre du salaire au mérite individuel et de l'intéressement collectif vont de plus accroître les injustices, rogner davantage encore les augmentations générales, remettre en cause la grille indiciaire.
Le statut
Les attaques contre celui-ci, qui est avant tout une garantie pour tous les citoyens, se multiplient.
Rappelons que la loi dite « de mobilité » adoptée en août 2009, va étendre la précarité de manière massive par le recours à l'intérim et, crée la position de réorientation professionnelle, véritable antichambre de plans de licenciements de fonctionnaires !
L'administration territoriale En la matière, toutes les réformes actuellement en cours sont conduites à la hache.
Pour l'essentiel, elles ne visent qu'à remettre en cause des missions essentielles, à concentrer les pouvoirs notamment auprès des préfets de région, à permettre les suppressions d'emplois…
La mobilisation est indispensable
Face à une telle politique, la mobilisation du plus grand nombre est indispensable.
Elle doit s'inscrire dans la durée pour gagner sur nos revendications.
C'est tout le sens de
La journée d'action, de grève et de manifestations du jeudi 21 janvier 2010
Fonction publique : grève jeudi 21 janvier...
Tract CNT
Transports, Poste, santé, éducation,..., depuis plusieurs années, c'est tous les services publics qui sont petit à petit laminés, démantelés.
Autant de services rendus à la population livrés aux intérêts privés, à la marchandisation. Nous assistons à une véritable casse programmée des services publics visant, par la réduction drastique des moyens, une attaque sans précédent des statuts et par une précarisation toujours plus massive, à orchestrer plus certainement leur privatisation.
Le plan gouvernemental « Fonction Publique 2012 » prévoit d'ici là et sur 5 ans le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Cela a bien entendu des conséquences dramatiques au niveau des personnels, de la qualité du service rendu mais aussi au niveau des recrutements.
Dans l'Éducation nationale par exemple, les postes ouverts aux concours,toutes disciplines confondues, ont été divisés par plus de deux en 10 ans, passant de plus de 20 000 en 2000 a à peine plus de 9 000 cette année, en 2010. Tous secteurs confondus, ce sont 60 000 suppressions de postes par an qui sont prévues dans les services publics depuis 2009. Les suppressions de postes auront lieu dans les écoles, les collèges et lycées, les hôpitaux, les administrations, au mépris des usagers, alors que pour lutter contre le chômage et améliorer ces services ce sont des embauches massives dont nous avons besoin. Autant d'attaques auxquelles se rajoute pour les personnels la casse des statuts. La RGPP (Réforme générale des politiques publiques) prévoit entre autre au travers de la loi sur la « mobilité de l'emploi dans la fonction publique » la remise en cause du statut de fonctionnaire et de la garantie de l'emploi. À l'ANPE par exemple, les salariés ont déjà reçu des lettres individuelles leur proposant un reclassement sous statut privé.
La qualité des services publics offerts va profondément se dégrader et l'on sait que ce sont les classes populaires qui en subissent les plus grands méfaits, renforçant ainsi les inégalités sociales.
La place du service public dans une société est le reflet des choix sociétaires de celle-ci et aujourd'hui se dessine une société capitaliste de plus en plus inégalitaire et autoritaire. Les nouveaux coups portés contre les services mais plus généralement contre l'ensemble des travailleurs-ses sont une nouvelle occasion de se mobiliser et de lutter ensemble, pour défendre des conquêtes sociales fondamentales... et d'en obtenir de nouvelles.
Nous savons cependant que, contre ce gouvernement, une journée de grève ne suffit pas pour gagner. Nous savons aussi que pour gagner il faut que tous les secteurs se battent ensemble. Dans cette démarche, rappelons-nous et prenons exemple sur le mouvement de grève générale de l'an dernier en Guadeloupe : un mouvement fort et victorieux car unitaire, interprofessionnel, reconductible jusqu'à satisfaction et axé sur une plate-forme de revendications précises et concrètes.
Alors mettons-nous toutes et tous en grève le 21 janvier avec l'ensemble de la fonction publique. Réunissons-nous et organisons-nous en Assemblées Générales et mettons en débat nos revendications et la construction de la lutte interprofessionnelle.
Tous en grève le 21 janvier !
SUD Education
Pour organiser la défense de l'école publique et laïque et refuser des contre-réformes toujours plus régressives
La casse du métier et la disparition de la formation professionnelle
La « masterisation » est un recul historique dans le système éducatif français : disparition des IUFM et masters vidés de tout volet pédagogique ou didactique, allongement des études universitaires (dont aucune étude n'a montré la nécessité) non payées, au détriment des étudiants socialement les moins favorisés.
Cette réforme constitue un pas de plus dans la déstructuration de la Fonction Publique d'État et du statut de fonctionnaire. Après la loi de 2005 qui autorise le recrutement de contractuels sur des emplois permanents, elle prépare un vivier important de personnes ayant un haut niveau de diplôme universitaire (master), se destinant à l'enseignement, recalées aux concours de recrutement mais employables comme précaires. Cette réforme n'est pas négociable, nous devons exiger son retrait.
Le lycée à l'heure libérale
Par un accroissement dangereux de l'autonomie des établissements et des prérogatives des chefs d'établissements, le gouvernement veut clairement rentabiliser le travail des enseignants : alourdissement du nombre de classes et des effectifs à prendre en charge, mise au pas de la profession avec la création d'une hiérarchie intermédiaire de professeurs (conseil pédagogique). La multiplication des tâches intégrées au service (aide) ou effectuées en heures sup. (tutorat, orientation) est inacceptable quand le ministère ne cache plus sa volonté d'en finir avec les COP (conseillers d'orientation psychologues) et un service public d'orientation propre à l'Éducation.
Dans le même temps la qualité des enseignements est bradée : ponctions horaires globales importantes, suppressions des dédoublements sous couvert d'une aide « fourre-tout » pour les élèves, et d'une globalisation d'une part importante des horaires. Cette mise en concurrence des disciplines conduira à des choix très inégalitaires suivant les établissements et leurs publics. Dans ces conditions on peut même s'interroger sur le maintien du bac comme 1er grade universitaire.
Ce projet renforcera le développement d'un lycée à plusieurs vitesses et aggravera la reproduction des inégalités sociales.
SUD éducation ne se retrouve en rien dans cette vision d'un lycée pour chacun au détriment du droit à l'éducation pour tous. SUD éducation n'a jamais pris part aux négociations en vue de cette réforme et déplore que certains syndicats la soutiennent au nom d'un progrès « pédagogique » ou d'une « autonomie » imaginaires, tout en se plaignant des suppressions de postes que cette réforme ne va faire qu'aggraver !
L'école en miettes
Le retour à une conception mécaniste des apprentissages imposé par Darcos a été dénoncé par l'ensemble du monde éducatif, par la majorité des chercheurs. Aujourd'hui la tendance est à l'externalisation de toute difficulté scolaire ou d'apprentissage. L'Etat se désengage de ses missions, déléguant hors de l'école ce qu'elle devrait assurer pour tous. Il en va ainsi de la casse des RASED et leur remplacement par un soutien individualisé en dehors de l'horaire scolaire ou pendant les vacances. Dans le même temps, le marché du « rattrapage scolaire » explose. Ces mesures constituent un handicap supplémentaire pour les élèves des milieux populaires et le gouvernement qui prend ces décisions n'ignore rien de ces conséquences.
Ajoutons à cela le pilotage par l'évaluation qui fait peser une menace lourde sur le système éducatif, en instaurant un outil de mesure des résultats qui va permettre une concurrence entre les écoles, et à terme, avec la disparition de la carte scolaire, la transformation de l'école en un vaste marché.
Suppressions de postes pour tous
Le dogme du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant en retraite constitue un véritable démantèlement des services publics. Depuis 2007, cette politique a supprimé 100 000 emplois dans la seule fonction publique d'Etat, politique aggravée par la remise en cause des statuts et le blocage des salaires. Cette année encore, 13 500 postes doivent être supprimés dans l'enseignement public. Tous les niveaux et tous les services sont visés. Dans les services administratifs (inspection académique, rectorat, université) la détérioration des conditions de travail est à son comble et de nouvelles suppressions sont prévues. Dans les classes de tous les niveaux les effectifs augmentent, les dédoublements de classes se font toujours plus rares, les possibilités de travail en petit groupe disparaissent. En mettant les personnels en rivalité, les nouvelles évaluations basées sur l'entretien individuel renforcent le pouvoir des petits chefs. La concurrence et la gestion managériale s'attaquent à tous les niveaux : les établissements classés en fonction de leurs performances, les personnels recrutés sur profil, la suppression de la carte scolaire.
Face à la politique du gouvernement et aux idées de ceux qui le soutiennent, c'est toute l'école publique et laïque qui est en danger quand dans le même temps l'enseignement privé voit plus que doubler le nombre de postes à ses concours.
À travers les « adaptations » aux budgets de rigueur, ce sont les contours d'une École toujours plus inégalitaire qui se dessinent. Aussi, nous voulons combattre les suppressions de postes parce que nous refusons l'école promue par Sarkozy, Fillon, Darcos, Précresse, Châtel, et leurs amis du Medef.
- Contre les suppressions de postes, pour l'augmentation des recrutements aux concours.
- Pour l'arrêt des recrutements de salariés précaires et la titularisation sans condition de ceux déjà en place.
- Pour le retrait des décrets sur la formation des enseignants et une véritable formation professionnelle avec recrutement par concours après la licence sous statut de fonctionnaire stagiaire.
- Pour le maintien et le développement des RASED et la réaffirmation de leurs missions.
- Contre le recours massif aux heures supplémentaires.
- Contre l'école sécuritaire de la généralisation de la vidéosurveillance et des Équipes Mobiles de Sécurité, pour la suppression de Base-Elèves et des fichiers informatisés et centralisés concernant les élèves et les personnels.
- Contre les expulsions de jeunes sans-papiers scolarisés.
- Pour le retrait du texte sur la réforme des lycées.
- Pour la défense de l'École laïque et l'abrogation de la loi Carle.
SUD éducation appelle l'ensemble des personnels [1] à la grève, le jeudi 21 janvier 2010
Cette grève nationale dans l'éducation, et dans toute la fonction publique, appelée en commun avec la FSU et la CGT, doit permettre d'organiser un véritable rapport de force, seul moyen de contraindre le gouvernement à retirer ses réformes. SUD éducation appelle les personnels à tenir des Assemblées Générales le 21 janvier afin d'organiser collectivement la suite du mouvement. Pour Sud Éducation, on ne pourra faire l'économie d'une grève prolongée jusqu'à satisfaction des revendications. Les grèves d'un jour ont montré leur inefficacité. La reconduction de la grève doit être débattue, ainsi que la construction d'un véritable rapport de force au niveau interprofessionnel
Tous en grève le 21 janvier
Nos motifs n'ont pas changé depuis le 24 novembre.
SUD Education Créteil
Nos motifs n'ont pas changé depuis le 24 novembre.
Nous opposer à la casse du service public de l'Education nationale.
Nous opposer aux réformes en cours et aux destructions massives de postes dans l'éducation.
Recours massif aux emplois précaires pour remplacer des emplois statutaires.
Destruction des postes de remplaçants et des enseignants spécialisés (RASED).
- Une année de moins en lycée professionnel, une année de moins en maternelle (remplacée par le jardin d'enfants payant) en projet.
- Réforme des lycées, visant à supprimer des enseignements et donc des postes.
- Dans le second degré, explosion des heures supplémentaires pour compenser des suppressions de postes.
- Suppression de la formation initiale et continue des enseignants à travers la masterisation.
- Réforme du statut des enseignants chercheurs : plus de travail d'administration, au détriment de la recherche, avec pour conséquence la suppression de postes administratifs.
- Transfert vers les collectivités territoriales déjà opéré pour les TOS. Qui seront les prochaines victimes ? COP, doc, assistantes sociales, psy, PLP…
IL FAUT CONTINUER LA LUTTE CAR 24 HEURES NE SUFFIRONT PAS POUR GAGNER ! Nous devons, avec l'ensemble des fonctionnaires, mais aussi l'ensemble des citoyens, nous unir pour défendre les services publics.
Pour nous, les AG sont le lieu où les décisions doivent être prises.
Elles rendront légitimes les propositions faites dans les intersyndicales.
DECIDONS ENSEMBLE DES SUITES À DONNER À CETTE PREMIÈRE JOURNÉE DE LUTTE.
Pour nous, cette grève n'a de sens que si elle est la première étape de construction d'une dynamique collective dans notre secteur professionnel de la Maternelle à l'Université et dans un cadre interprofessionnel. Nous proposons donc :
- La tenue d'assemblées locales de grève dans tous les départements, les villes…
- La tenue d'une Assemblée Générale régionale, après la manifestation à 18h à la Bourse du Travail de Paris (Salle Eugène Varlin , 3 rue du Château d'eau, M° République).
- Une réunion unitaire des syndicats le soir même pour proposer des suites. Pour mettre en débat la reconduction de la grève le 22 janvier et après, jusqu'à satisfaction de nos revendications.
Après l'annonce du budget 2010 : nombre de postes aux concours, annonce des suppressions d'emploi
La CGT-Educ'action Créteil, 1ère organisation syndicale des personnels non-titulaires des écoles, collèges et lycées généraux, technologiques et professionnelles, 2nde organisation syndicale des personnels non-titulaires et titulaires du 2nd degré, dénonce la rentrée dramatique qui se prépare en septembre 2010 : Nouvelles dégradations des conditions de travail en perspective, année noire pour les non-titulaires.
L'analyse de la CGT-Educ'action Créteil démontre que les conditions d'enseignement et de travail vont encore se dégrader et que 4500 personnels non-titulaires vont se retrouver au chômage sans que le gouvernement n'embauche de nouveaux personnels !
A lire en ligne :
http://www.cgteduccreteil.org/spip.php?article2097
La CGT-Educ'action Créteil s'inscrit dans la lutte unitaire qui s'organise pour le mois de janvier 2010. Déjà, la CGT-Educ'action, au niveau national, appelle à la grève pour le 21 janvier 2010 dans le cadre de la journée de grève Fonction Publique et Education Nationale décidée le 22 décembre 2009 par la CGT, la FSU et Solidaires.
Contact presse : Matthieu Brabant, 06 77 81 34 83, cgteduc.creteil@wanadoo.fr
Site internet : http://www.cgteduccreteil.org/
Source : message reçu le 31 décembre 14h
Action en janvier 2010 !
L'Interfédérale de l'Education s'est réunie le mardi 22 décembre, à la suite de l'intersyndicale de la Fonction publique.
Les 3 organisations, FERC-CGT, FSU et SUD ont décidé de s'inscrire dans l'action Fonction publique (même configuration CGT, FSU et SUD) du 21 janvier 2010 afin d'y porter les questions :
- du budget,
- des suppressions d'emplois,
- de la RGPP, - de la loi sur la mobilité,
- des réformes en cours dans l'Education.
Les modalités sont à préciser avec appel à la grève et à manifester.
Ce cadre permet à tous les champs de la FERC, Éducation, Recherche et Culture, de s'inscrire dans une action commune.
Les organisations UNSA et CFDT, tout en rappelant leur accord sur le fond, ne se prononcent pas pour l'appel, arguant d'une certaine réticence des personnels à s'engager dans la mobilisation.
L'ensemble des organisations présentes ont convenu de se retrouver début janvier, dans le cadre élargi aux associations, pour décider d'une possibilité d'action unitaire en mars.
Enseignement supérieur et recherche
Communique intersyndical sur la journée du 21 janvier 2010
Pour la défense du service public d'enseignement supérieur et de recherche, de ses personnels : dans l'action le 21 janvier 2010 ! Le Gouvernement persiste à attaquer l'enseignement supérieur et la recherche, l'ensemble de la Fonction publique et des services publics. Ainsi, cette politique conduit à supprimer plus de 100 000 emplois dans la fonction publique d'Etat depuis 2007, dont 30 000 annoncés pour cette année (16 000 dans l'Education Nationale).
L'Enseignement Supérieur et la Recherche sont frappés de plein fouet par des réformes (Pacte Recherche, loi LRU…) et des restructurations aux conséquences désastreuses sur l'emploi, les conditions de travail des personnels, d'études des étudiants et sur la qualité du service public rendu à la population :
- augmentation de la précarité,
- modifications des statuts des personnels de l'enseignement supérieur risquant de fragiliser le lien enseignement - recherche,
- individualisation des rémunérations et mise en concurrence de tous personnels par le recours systématique aux primes au « mérite » et à la « performance »,
- réforme de la formation des enseignants de premier et second degré mettant en cause la qualité de la formation des futurs enseignants et des jeunes,
- modification du rôle et de la gestion des organismes, ainsi que multiplication des regroupements de type Alliances pour la recherche…
Le budget de l'enseignement supérieur et l'absence de créations d'emplois ne permettent pas d'améliorer les conditions d'études et l'environnement social des étudiants. De plus, les hôpitaux publics, dont les CHU, sont asphyxiés par la pénurie gravissime d'emplois et la recherche de rentabilité.
Malgré l'opposition large de la communauté universitaire à l'actuelle réforme de la formation et du recrutement des enseignants, le gouvernement poursuit sa mise en œuvre en adressant aux établissements une circulaire de « cadrage » (rejetée en CNESER par 35 voix Contre, 3 pour) et en publiant les arrêtés d'organisation des concours. Les organisations signataires considèrent que, dans l'état actuel, cette réforme est inapplicable et ne doit pas être appliquée. Elles exigent la remise à plat de la réforme. Cela implique le retrait des décrets concernant la formation des enseignants et des textes d'application déjà publiés et l'ouverture indispensable de réelles négociations. Elles revendiquent une réforme qui réponde aux besoins du système éducatif et permette une véritable amélioration de la formation des futurs enseignants.
Pour répondre à l'urgence de la situation sociale du pays, le rôle de l'enseignement supérieur et de la recherche, celui de la fonction publique et des services publics n'ont jamais été aussi importants.
Les personnels et les étudiants se mobilisent depuis plus de deux ans contre cette politique du gouvernement. Ils l'ont contraint à renoncer aux suppressions d'emplois dans l'enseignement supérieur et la recherche en 2010. Les organisations signataires appellent dès maintenant les personnels et les étudiants à débattre dans les établissements et à agir en convergence avec l'ensemble des services publics. Ce temps fort s'inscrit dans l'ensemble des mobilisations pour la défense des services publics et de leurs agents.
le 21 janvier 2010 : actions, manifestations, grèves.
POUR
• créer les emplois nécessaires et donner aux services publics les moyens de répondre aux besoins croissants de la population sur l'ensemble du territoire ; revenir sur les suppressions d'emplois inscrites au budget 2010, pourvoir aux remplacements des départs en retraite et mettre en œuvre des mesures pour combattre la précarité,
• augmenter le budget consacré à l'aide sociale et au logement des étudiants,
• obtenir la progression du pouvoir d'achat de tous les personnels.
Signataires :
FSU (SNESUP - SNCS - SNASUB - SNEP - SNETAP)
CGT (SNTRS - FERC Sup - CGT INRA)
UNSA (Sup'Recherche - SNPTES - A&I)
SGEN-CFDT Recherche EPST
SOLIDAIRES (Sud Recherche EPST - Sud Education - Sud Etudiant)
CFTC Recherche
UNEF
SLR
SLU