mercredi 16 décembre 2009 à 18h30
Quelles alternatives à la machine à polluer capitaliste ?
Après le sommet de Copenhague,
une véritable rupture écologique est nécessaire
https://paris.demosphere.net/rv/10416
Le réchauffement climatique menace l'avenir de notre planète, et donc des hommes et des femmes qui y vivent. Face à la peur engendrée, les chefs d'Etats ou d'entreprises font semblant de s'intéresser au problème. Ils essaient de prouver leurs bonnes intentions à coup de grands discours.
Mais les actes ne suivent pas la parole. On l'a vu, et on le verra encore au Sommet de Copenhague (7-18 décembre) : chaque pays rivalise pour fixer au plus bas les objectifs de réduction des gaz à effet de serre (20% en 2020 pour l'Union Européenne, et 5% pour les Etats-Unis, alors que les climatologues estiment les besoins à au moins 40%).
Pourquoi ? Parce que dans le système actuel, chaque pays cherche à sauvegarder sa « croissance », son rang dans la « compétition » internationale. Les profits sont-ils plus importants que l'air que l'on respire ? Le responsable de cette crise écologique, c'est donc le système économique dans lequel nous vivons. Et ce qu'il engendre : productivisme, délocalisations, absence de contrôle démocratique sur la production...
La loi du profit est-elle compatible avec la préservation de notre environnement vital ? Produire moins cher ailleurs augmente les profits pour les actionnaires, mais le coût social (licenciements) et écologique (transports) est énorme !
Un « capitalisme vert » peut-il exister ? Ou n'est-ce qu’une façon de dire qu’une poignée de capitalistes pourraient se faire beaucoup d'argent dans les énergies renouvelables ?
Pour nous, l'urgence climatique impose de changer de système économique et de société. Produire moins et mieux. Relocaliser la production de certaines branches. L'orienter vers la satisfaction des besoins.
Produire localement, c'est moins de transport et donc moins de pollution…
… mais c'est aussi rendre possible un contrôle direct de la production par tous et toutes.
C'est travailler moins tout en vivant mieux.
Quelles alternatives à la machine à polluer capitaliste ?
Venez discuter et tirer le bilan du Sommet de Copenhague,
avec des militant-e-s qui en reviennent,
MERCREDI 16 DECEMBRE à 18h30,
Centre PMF de l'Université Paris-1, 90 rue de Tolbiac, Paris 13e
Salle B1307 (13e étage, ascenseurs rouges)
Soutenu par des organisations membre du collectif Urgence Climatique Justice Sociale : Sud-Etudiant, ATTAC-Campus, les Alternatifs, Alternative Libertaire, NPA, les Verts.
Source : message reçu le 8 décembre 23h
Source : http://www.alternativelibertaire.org/spip.php...