thème : éducation
Réagir (2)EnvoyeriCalPartager

jeudi 10 décembre 2009 à 14h30

3 parties : 1 2 3

Pour la manifestation du 15 décembre voir ici


Manifestation contre la reforme des Lycées du 10 décembre

Trajet / Parcours :

14h30 Métro Sèvres-Babylone, en direction du Ministère

document au format PDF:

Académie de Creteil

Les sections académiques du SNES-FSU, SNEP-FSU, SNUEP-FSU, SN-FO-LC, CGT Educ'action et SUD Education reprennent à leur compte le communiqué national commun du 27 novembre :

« Les organisations syndicales de l'enseignement secondaire (SNES-FSU, SNEP-FSU, SNFOLC, SUD Education, CGT Educ'action, SNALC-CSEN, SNCL-FAEN) considèrent que les annonces sur la réforme du lycée faites par le ministre de l'Education Nationale le 19 novembre ne sont pas acceptables :

  • l'autonomie des établissements pour l'utilisation de près d'un tiers de l'horaire professeur va conduire au développement des inégalités et à la concurrence entre les disciplines, voire entre les Établissements
  • l'accompagnement personnalisé est mis en place par la réduction des horaires disciplinaires dispensés aux élèves
  • l'enseignement des disciplines est dénaturé, en particulier pour celles qui figurent dans les enseignements d'exploration prévus en classe de seconde
  • la mise en place d'un tronc commun en classe de première ne répond en rien de réelles possibilités de changement de parcours pour les élèves, mais permettrait l'augmentation des effectifs dans les classes et la poursuite des suppressions de postes.

Ce projet ne répond absolument pas à la demande d'amélioration des conditions de travail des personnels et des conditions d'étude des élèves […] »

Le projet de décret sur le fonctionnement des EPLE (Lycées, lycées professionnels ET collèges) attribue tous les pouvoirs au chef d'établissement. Il institue par décret le conseil pédagogique (dont les membres seraient nommés par le chef d'établissement), instrument de la caporalisation des équipes et d'ailleurs refusé par les personnels depuis 2005. Ce conseil pédagogique serait consulté « sur la notation et l'évaluation des activités scolaires », « l'enseignement en groupe de compétences… » et préparerait « la partie pédagogique du projet d'établissement ». Dans le cadre de la réforme des lycées, il prendrait une large part à la répartition des moyens pour les dédoublements et l'accompagnement. Cela contribuerait à l'éclatement du cadre national (grilles horaires, programmes, statuts des personnels).

Ces projets de réforme seront présentés au Conseil Supérieur de l'Education (CSE) le 10 décembre. Ils ne visent qu'à accompagner et renforcer les suppressions de postes imposées aux collèges et aux lycées depuis 2002. Avec nos organisations nationales, nous demandons au ministre de renoncer à ces projets et de ne pas les présenter au CSE.

Les sections académiques appellent les personnels à se mobiliser à cette occasion :

  • à se réunir en AG dans les établissements ;
  • à s'adresser au ministre pour lui demander de retirer ses projets ;
  • à voter la grève pour manifester au ministère ;
  • et débattre des suites de l'action. Un préavis de grève a été déposé.

Manifestation en direction du Ministère Jeudi 10 décembre 14h30 Métro Sèvres-Babylone

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/10380
Source : http://cgt.educaction94.free.fr/spip.php?article1683


1 2 3

Communiqué de presse de l'APSES du 5 décembre 2009 : Obstinés !

Association des Professeurs de sciences Économiques et Sociales

Le 2 décembre 2009 a été une journée importante contre le recul de la culture économique et sociale que prépare la réforme Chatel du lycée. Une manifestation constituée de près de 1 000 enseignants de Sciences Economiques et Sociales venus de toute la France (soit près de 20 % de ce corps professionnel) s'est déroulée à Paris de la place du Palais-Royal jusqu'à la Bourse du travail où un meeting unitaire a eu lieu. Les enseignants de SES, mais aussi des représentants syndicaux (FSU, SNES, SNFOLC, CGT-Education, SUD Education) ainsi que des représentants d'associations d'enseignants du supérieur (AFS et AECSP) ont martelé la même revendication, à savoir que soient revus la place et le statut des sciences économiques et sociales au lycée, notamment en classe de seconde.

En effet, alors même que le Ministère communique sur l'importance pour les lycéens de mieux comprendre les enjeux économiques et sociaux contemporains, Luc Chatel réduit le nombre d'heures de SES de la seconde à la terminale de plus de 25 % !

En seconde, alors même qu'il s'agit d'une classe-charnière dans l'orientation, les élèves qui choisiront l'enseignement de SES, qui resterait optionnel, verront l'horaire passer de 2h30 actuellement à 1h30 sans dédoublements alors même que d'autres enseignements exploratoires conservent un horaire de 3h. Les élèves qui n'auront pas suivi l'enseignement de SES en seconde ou ceux qui auront suivi un enseignement de SES réduit à peau de chagrin auront donc encore moins d'initiation aux démarches de l'économie, de la sociologie et de la science politique qu'aujourd'hui ! Des élèves continueront de quitter le lycée sans jamais avoir reçu de formation aux sciences économiques et sociales, qui reste le seul enseignement central d'une des séries à ne pas appartenir au tronc commun de la classe de seconde. Où est l'orientation juste et éclairée ?

Dans le cycle terminal, en dépit des appréciations élogieuses du rapport de Richard Descoings sur la série ES qui « semble avoir trouvé un point d'équilibre entre les différentes disciplines », l'enseignement de SES qui caractérise cette série voit son horaire ramené à 5 heures en première comme en terminale, alors qu'il y a 8h de philosophie en Terminale L et 8h30 de Physique-Chimie et Sciences et Vie de la Terre en Terminale S. Il en est de même des enseignements de spécialité, purement et simplement supprimés en première ES et, en terminale ES, ramenés à 1h30 avec un découplage entre économie approfondie et sciences sociales, alors qu'ils sont de 3 heures en L et de 2 heures en S. Où est le rééquilibrage promis des séries ? Pourquoi déstabiliser la série ES ?

Par ailleurs, dans Le Monde daté de ce même mercredi 2 décembre, un texte de promotion de la « troisième culture » intitulé « Les sciences sociales au lycée, un enjeu démocratique » co-signé par Christian Baudelot, Daniel Cohen, Nonna Mayer, Philippe Meirieu, Pierre Rosanvallon et le président de l'Apses rappelle l'importance démocratique pour l'Ecole et notamment le lycée, de se charger de l'éducation économique et sociale de la jeunesse afin de ne pas laisser cette dernière être l'apanage d'une minorité. Ces grandes figures des sciences sociales françaises, représentatives des quelques 900 universitaires qui ont signé l' Appel de l'APSES, demandent une généralisation des sciences économiques et sociales en seconde avec un horaire plus conséquent que les 90 minutes hebdomadaires qui lui seraient actuellement allouées si la réforme devait passer en l'état et, plus généralement, à ce que la culture économique et sociale soit traitée, de la seconde à la terminale, sur un pied d'égalité avec la culture scientifique et la culture littéraire.

Face à cette mobilisation massive et déterminée du corps enseignant et des universitaires, Luc Chatel doit faire de nouvelles propositions. L'APSES demande instamment à être reçue par le Ministre qui doit mettre enfin son projet de réforme en cohérence avec les objectifs affichés. L'APSES mettra tout en œuvre, en lien avec d'autres organisations syndicales qui soutiennent également son action, pour mettre en échec une réforme qui sacrifie les SES et la série ES et appelle d'ores et déjà à manifester le 10 décembre à leurs côtés lors de la présentation de ce projet incohérent et contradictoire au Conseil Supérieur de l'Education.

Contacts : Président : Sylvain DAVID sylvain.david3@free.fr / 06 75 81 40 37 Vice-présidente : Marjorie GALY marjorie.galy@wanadoo.fr / 06 62 22 04 35 Secrétaires généraux : Renaud Chartoire - chartoire@aol.com Rémi Jeannin - jeannin.remi@gmail.com

Source : http://www.apses.org/initiatives-actions/comm...
Source : message reçu des organisateurs le 6 décembre 19h


1 2 3

Infos sur les mobilisations des 10 et 15 décembre

Quelques infos sur les mobilisations prochaines du 10 et 15 décembre.

-Jeudi 10 décembre, un appel intersyndical (FSU, FO, SUD et CGT-Educ'action) à se mobiliser contre le projet de réforme du lycée à l'occasion de l'examen des projets de décrets au CSE est à télécharger sur le site. Une manifestation en direction du Ministère est appelée à 14h30, Métro Sèvres-Babylone. Un préavis de grève est déposé. La CGT-Educ'action appelle les personnels à s'emparer de cette mobilisation par la grève pour exprimer le refus des personnels de la réforme des lycées et plus largement du démantèlement de l'éducation nationale par l'accroissement de l'autonomie des chefs d'établissement. En effet, cette réforme qui s'inspire de celle que nous voyons mis en application dans la voie professionnelle avec la généralisation du bac-pro 3 ans depuis la rentrée 2009 est inacceptable. Cette réforme des lycées qui serait applicable à la rentrée 2010 est le retour de la réforme Darcos repoussée l'an passé. Les projets de décrets qui viennent d'être transmis aux organisations syndicales font apparaître que :
- Pour accompagner les suppressions de postes, elle réduit d'au moins 2h les enseignements en seconde sous prétexte de mise en place de l'accompagnement personnalisé.
- Elle a une orientation idéologique dangereuse avec l'abandon de la sociologie et des sciences sociales dans l'enseignement des SES, en supprimant l'histoire géo en 1ère S ... et ne permet aucun rééquilbrage des différentes séries.
- Elle menace directement les conseillers d'orientation en surchargeant les enseignants de nouvelles missions dans le cadre des 2h d'accompagnement personnalisé.
- Surtout elle constitue une véritable attaque contre les statuts par le biais du conseil pédagogique réactivé par cette réforme (en fait autonomie du chef d'établissement par le biais d'un conseil pédagogique qui sera sous la férule du chef d'établissement et désigné par lui). Une moyenne de 10h30 globalisées (qui peuvent être modulées par le recteur) relèvera de l'autonomie des établissements (en fait du proviseur). L'expérience de la voie professionnelle où ce nouveau système est appliqué nous montre que toutes les heures ne sont pas attribuées aux établissements et que cela se solde par une extrême diversité des situations par l'absence totale de cadrage. Un document d'analyse de la réforme devrait être disponible dans les jours prochains pour mener le débat dans les établissements et mobiliser les collègues. De premières infos sont déjà consultables ici . A noter que dans plusieurs régions (Ouest et Sud), commence à se développer des mobilisations lycéennes contre la réforme. Le 10 décembre, certaines écoles seront également en grève sur la question du remplacement notamment suite à la décision de quelques AG de vile le 24 novembre.

-Mardi 15 décembre, une intersyndicale nationale appelle à se mobiliser contre le projet de mastérisation (appel et tract de la CGT-Educ'action à télécharger ici). Pour l'instant, un préavis de grève régional est déposé et une manifestation est envisagée à 17h à la Sorbonne. Cet appel permettrait de se rassembler devant le ministère pour exiger également la création des postes de remplacement qui font cruellement défaut dans l'académie. Il est indéniable que la question du remplacement est entièrement liée à la mastérisation puisque le ministère envisage d'utiliser comme moyens de remplacement les étudiants de master ou les futurs recalés du concours non formés comme vacataires 108h plutôt que recruter à la hauteur des besoins.

Salutations syndicales

Source : http://cgt.educaction94.free.fr/spip.php?arti...
Source : http://cgteducaction75.free.fr/spip.php?artic...