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mercredi 13 janvier 2010 à 11h

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Attention: des appels circulent à la fois pour 11h et 13h30.
L'appel de 11h semblent être le bon.


Manif de soutien aux "Conti" le 13 janvier à Amiens

des départs groupés de la Région Parisienne, du Nord Pas-de-Calais et de l’Aisne sont en train de s’organiser.

L’intersyndicale et le comité de lutte des "Conti" appellent à une grande manifestation mercredi 13 janvier 2010 à Amiens. Rendez-vous à 11h devant la gare d’Amiens.

La cour d’appel d’Amiens vient de faire savoir que le procès en appel du jugement du tribunal de Compiègne (qui avait condamné lourdement six manifestants qui protestaient contre la fermeture de leur usine "Continental" de Clairoix) se tiendrait le mercredi 13 janvier 2010.

Les condamnations pénales et financières prononcées contre les six salariés sont un acte de vengeance contre la lutte victorieuse des 1120 travailleurs de Continental-Clairoix, et une condamnation pour l’exemple qui s’adresse à l’ensemble des travailleurs du pays, destinée à faire régner un climat de peur contre tous ceux qui refuseraient l’arbitraire patronal et gouvernemental. Mais en plus, pour prononcer ces condamnations, le tribunal, à la demande du parquet, et donc des autorités gouvernementales, a remis sur pied, en toute illégalité, une loi abrogée depuis 28 ans, à cause de son caractère liberticide, comme l’avait qualifié alors le ministre de la justice Robert Badinter. L’atteinte aux libertés publiques, par cette réintroduction de la loi dite "anticasseurs", qui permettait, comme c’est le cas dans cette affaire, de condamner des personnes sans avoir de faits précis à leur reprocher, au nom d’une prétendue responsabilité collective qui découlerait de leur seule présence à une manifestation, est une menace grave pour les libertés publiques. D’ailleurs, ceux qui rêvent de s’en prendre à toutes les contestations, ont immédiatement réclamé que soit généralisé dans tout le pays, et pour toutes les manifestations, ce qu’ils ont appelé "la jurisprudence Continental".


La CNT, sur le plan confédéral, soutient ces camarades (un communiqué de presse sera publié par le BC début janvier). Concernant la manifestation du 13 janvier à Amiens, des départs groupés de la RP, du Nord Pas-de-Calais et de l’Aisne sont en train de s’organiser.

document au format PDF:

Source : http://www.cnt-f.org/spip.php?article1199


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Manifestation de soutien aux Continental - Amiens

Solidaires de toutes celles et tous ceux à qui patrons et gouvernement s’attaquent !

Les patrons n’aiment pas qu’on leur résiste : d’une part parce que cela contrarie leurs plans, et surtout parce que cela peut donner des idées à d’autres et ainsi rendre plus difficile la mise en oeuvre de tout ce qu’ils ont décidé … contre nous, pour notre avenir ! C’est ainsi que des délégués actifs dans des grèves un peu médiatisées (Freescale, Caperpillar, …) ont été confrontés à la répression (mises à pied, licenciements)

EDF/GDF a connu des semaines de grève au printemps dernier. Beaucoup de jeunes se sont investi-es dans ce mouvement, qui n’a sans doute pas bénéficié d’un appui suffisant au plan national. Depuis, les directions d’EDF/GDF essaient de montrer que « l’ordre règne » : les sanctions pleuvent, et plusieurs militants (CGT et SUD) se sont vus signifier leur licenciement. C’est une de ces procédures qui explique la grève de la faim que des responsables de SUD Energie ont débuté mi-décembre.

La Poste met à pied le secrétaire d’un syndicat SUD PTT, parce qu’il a soutenu l’action collective de salariée- s d’une entreprise privée de distribution de courrier, dont la direction a mis la clef sous la porte du jour au lendemain, sans même régler les derniers salaires.

Le patronat s’attaque aussi directement aux syndicats qui le dérangent. Ainsi, la direction de SFR conteste devant le Tribunal la représentativité du syndicat SUD, au motif que vouloir une société autogestionnaire est antirépublicain...

La répression se manifeste aussi à travers les interventions policières : récemment, à Reims, à Nanterre, à Rennes, plusieurs manifestations de lycéen-ne-s, de chômeurs/ses et précaires ont été violemment chargées. Les travailleurs/ses Sans Papier en grève subissent aussi ces interventions, pour leur imposer de quitter les lieux qu’ils occupent : souvent le siège de l’entreprise qui les exploitent depuis des années !

La répression, c’est encore, chaque année, le licenciement chaque année de quelques 10.000 « salarié-e-s protégé-e-s » (élu-e-s DP, CE, DS, …). Des salarié-e-s, en fait pas vraiment protégé-e-s ! Certains employeurs sont particulièrement teigneux dans l’anti-syndicalisme. C’est le cas du CE de la Direction Clientèles de la SNCF : le licenciement du délégué du personnel (SUD) a été refusé par l’inspecteur du travail ; le CE a fait appel au ministre pour qu’il valide le licenciement de notre délégué : ca n’a pas marché tellement le dossier est vide ; maintenant le CE a déposé un recours juridique contre le refus de ce licenciement !


La Ligue des Droits de l’Homme,
Le Syndicat des Avocats de France,
Le Syndicat de la Magistrature

dénoncent la répression envers les Conti

Le 1er septembre, six ouvriers de l’usine Continental de Clairoix ont été condamnés à des peines de 3 à 5 mois d’emprisonnement avec sursis par le tribunal correctionnel de Compiègne pour « destructions de biens d’utilité publique en réunion ».

En avril dernier, apprenant que la fermeture de leur usine était confirmée par la justice, 200 salariés menacés de licenciement avaient exprimé leur désarroi dans les locaux de la sous-préfecture de Compiègne. Tout le monde se souvient des images de cette colère spontanée qui a conduit à la dégradation de quelques biens mobiliers. Plutôt que de prendre conscience de l’intensité de la détresse de ces salariés, le Premier ministre n’avait pas hésité à stigmatiser outrancièrement cette action en indiquant qu’elle était le fait d’une « minorité très agissante et très violente » qu’il convenait de sanctionner sévèrement.

Le gouvernement nous avait pourtant habitués à une réelle mansuétude, tant pour les « patrons voyous » - en dépit de quelques effets de manche médiatiques - que pour les auteurs de véritables saccages appartenant il est vrai à son électorat traditionnel…

Cette indignation à géométrie variable de la majorité au pouvoir est réellement insupportable, en ce qu’elle alimente la séparation sociale et la désespérance populaire. Il est vrai que les idéologues de la « loi du marché » sont naturellement peu sensibles à l’insécurité salariale et à ses effets dévastateurs. Une fois de plus, cette approche dominante des rapports sociaux n’a pas manqué de se traduire par une instrumentalisation consentie de la justice. Comment analyser autrement le contenu surprenant des réquisitions du parquet suggérant de punir plus sévèrement les prévenus qui contestaient leur participation aux faits ?

De même, comment ne pas s’étonner de condamnations si sévères, prononcées par un juge unique n’ayant pas cru devoir - malgré la complexité de l’affaire et l’importance des enjeux - partager la réflexion judiciaire dans le cadre d’une collégialité ?

Tout se passe comme si cette juridiction solitaire, en parfaite harmonie avec l’air du temps, avait anticipé le vote imminent de la loi Estrosi sur les bandes (résurgence aggravée de la loi anti-casseurs) qui prévoit rien moins qu’une responsabilité collective en matière pénale.

Le Syndicat de la magistrature, le Syndicat des avocats de France et la Ligue des droits de l’Homme dénoncent ce nouvel épisode de la pénalisation du mouvement social et partagent l’émoi des organisations syndicales et politiques qui ont marqué leur solidarité avec « les Conti ».

Nouvelle illustration de la pénalisation du mouvement social Communiqué commun LDH, SAF, SM


Pour soutenir les Continental et pour défendre nos droits : tous à Amiens, le 13 janvier (11 heures devant la gare) Solidaires !

Source : http://www.solidaires.org/article28607.html


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Abandon des poursuites contre les ouvriers de Continental !

Communiqué de presse CNT confédéral

Ce mercredi 13 janvier aura lieu au tribunal d’Amiens le procès en appel des six « contis » qui sont accusés d’avoir saccagé la sous-préfecture de Compiègne au printemps dernier.

Solidaire face à ces attaques, la CNT tient à saluer les camarades de Continental pour la lutte exemplaire qu’ils ont mené en 2009 contre la fermeture de leur entreprise, symbole d’espoir et source de courage pour tous les travailleurs en lutte pour leur emploi et contre la dictature que nous impose le système capitaliste dans les entreprises.

Et c’est bien ce symbole, dans un contexte où le capitalisme financiarisé et mondialisé prend l’eau de toutes parts, que le gouvernement français a tenté de détruire par la répression des six contis, dans le but de dissuader tous les autres travailleurs de s’en prendre au système économique et à son gendarme : l’État.

En l’absence de preuves, le gouvernement a donc concocté un montage judiciaire suivi malheureusement par une justice plus sensible au maintien de l’ordre qu’à l’avenir des 1120 salariés de Clairoix, sacrifié sur l’autel des profits. Le procureur de la république du tribunal de Compiègne a déterré pour l’occasion la loi « anti-casseurs », abrogée par Badinter en 1981, afin de condamner les contis sans preuve de leur culpabilité mais simplement du fait qu’ils étaient présents au moment des faits. Le gouvernement aimerait ainsi créer une « jurisprudence Continental », qui permettrait de criminaliser les mobilisations à venir.

Voilà pourquoi le soutien aux camarades de Continental est essentiel pour faire preuve de la solidarité de classe nécessaire à notre temps, et empêcher l’État d’ajouter une nouvelle pierre à son entreprise de répression pénale de l’action militante et de la solidarité sociale.

La CNT exige donc l’abandon des poursuites à l’encontre des six camarades de Continental injustement poursuivis.

TOUS A AMIENS LE 13 JANVIER !

RELAXE POUR LES SIX OUVRIERS DE CONTINENTAL !

JUSTICE SOCIALE !

Publié le 10 janvier 2010.

Source : http://www.cnt-f.org/spip.php?article1208


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Classe contre classe : Tous à Amiens le mercredi 13 !

  Deux symboles face à face.

Conti

Les Contis, ce sont les ouvriers qui luttent contre les licenciements, les grévistes déterminés qui occupent l’usine, la sous-préfecture, qui vont manifester à Hanovre avec leurs camarades allemands, qui ne se résignent pas à leur sort. Ce sont les lutteurs qui n’acceptent pas de subir la loi des restructurations et du capital. Comme les camarades de Caterpillar, EdF/GdF, Molex, Goodyear ou Freescale. Comme les camarades coréens, allemands, russes ou colombiens qui luttent partout durement pour l’emploi, contre les conséquences de la crise mondiale de l’impérialisme.

Les Contis, ce sont nos camarades, ils sont de chez nous, ils représentent notre camp.

En face, Continental, multinationale en pleine restructuration. Après avoir réussi à imposer le retour aux 40h, ils ferment l’usine. Sans états d’âme, sans préoccupation pour le devenir de centaines de familles, de toute une région. Des guerriers, comme peuvent l’être tous nos patrons, voyous ou pas.

En face aussi, l’Etat et sa justice de classe qui ne supportent pas de voir une sous-préfecture (un symbole !) arrangée par des ouvriers en colère.

Ils ne fermeront pas la gueule de la classe ouvrière !

L’année 2009 a été marquée par les vagues lourdes des restructurations, mais aussi par la résistance ouvrière. Dans l’automobile, à EdF, parmi les sans-papiers, partout la révolte était là, et il a fallu toute les manœuvres des directions syndicales pour empêcher la généralisation des luttes, en particulier dans l’automobile, d’où les remerciements appuyés de Sarkozy aux « partenaires sociaux » dans ses vœux. Et pourtant, on était forts tous ensemble le 17 septembre à la Bourse !

Aujourd’hui, on traine les grévistes devant les tribunaux. Les Contis aujourd’hui. La tentative de licenciement d’Alexis Mazza à Caterpillar, de Nordine Mahroug à GrDF. Il faut mettre au pas les combattants, il faut empêcher la remise en cause du fragile consensus national que Sarkozy veut maintenir pour surmonter la crise du capital sur notre dos, avec notre sueur et notre sang.

Mais on a raison de se révolter, tout ouvrier un peu conscient le sait !

Le hic pour nos ennemis, c’est le puissant mouvement de solidarité qui s’est développé partout avec les Contis et avec les autres camarades en lutte. Le 13 janvier à Amiens, c’est par milliers que nous défilerons pour soutenir nos camarades. La collecte de soutien a rapporté des dizaines de milliers d’euros. Voilà ce qui compte, c’est le rapport de forces face à la justice bourgeoise aux ordres du capital, de Sarkozy à Parisot.

C’est cela que nous construisons – et nous gagnerons !

Deux mondes s’affrontent

lion3.jpgLe procès en appel des Contis, c’est le symbole de l’affrontement de deux mondes, celui du capital et celui du travail. Il faut lutter, il faut résister, il faut manifester notre solidarité. C’est bien pour cela que nous serons à Amiens mercredi 13. Mais est-ce bien suffisant ?

En face de nous, nous avons un camp avec un même projet, même s’il peut y avoir des contradictions. Du FMI de Strauss-Khan à Sarkozy, ils ne parlent que concurrence, restructurations, guerre économique, libéralisme, profits. Ils sont d’accord sur l’essentiel, c’est l’exploitation des travailleurs.

Et nous ? Il faut être lucides. Nous sommes divisés, dans la confusion, nous n’avons plus de projet après l’effondrement de l’illusion des pays de l’Est et de la prétendue gauche au pouvoir. Nous résistons, mais le dos au mur. Nous naviguons à vue, d’un beau parleur à l’autre. Nous n’avons plus de quartier général.

Nous n’avons plus de parti ouvrier, et c’est cela qu’il faut reconstruire.

Si ce parti existait, nous serions des dizaines de milliers ici aujourd’hui, la CGT serait toute entière mobilisée, la bourgeoisie tremblerait.

Oui, camarades, il nous faut un parti. Pour organiser les luttes bien sûr, mais surtout pour nous tracer un avenir, nous redonner l’espoir, à la lumière des expériences (et des échecs) passées. Un parti multinational de tous les exploités, avec ou sans papiers. Un parti pour nous éduquer, les jeunes avant tout, pour réapprendre l’histoire du mouvement ouvrier, de l’économie politique, de la philosophie qui ont tendance à disparaître dans l’oubli.

Les seules armes des ouvriers sont dans la connaissance et dans l’organisation.

C’est à cela que Partisan travaille !

Aujourd’hui, relaxe pour les Contis !

Demain, c’est toute la société qu’il faut changer !

Source : http://ouvalacgt.over-blog.com/article-classe...


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Procès en appel des six condamnés de Continental Clairoix : mobilisons-nous !

 mobilisons-nous !

Amiens, Mercredi 13 janvier 2010 : Rassemblement de soutien.

Appel à tous les travailleurs, syndicats, partis, associations et personnalités attachés à la défense des droits ouvriers et des libertés publiques :

Le procès en appel des six condamnés de Continental Clairoix vient devant la cour d’appel d’Amiens le mercredi 13 janvier :

Tous ensembles, tous mobilisés,

  • pour exiger la relaxe de ceux qui se sont battus
  • pour s’opposer aux licenciements
  • et pour le droit à la vie de tous leurs camarades.

La cour d’appel d’Amiens vient de faire savoir que le procès en appel du jugement du tribunal de Compiègne qui avait condamné lourdement six manifestants qui protestaient contre la fermeture de leur usine Continental de Clairoix, se tiendrait le mercredi 13 janvier à 13h30. Avec encore plus de force que dans les semaines passées, l’exigence d’une relaxe pour les six salariés condamnés doit se manifester le plus largement possible.

Les condamnations pénales et financières prononcées contre ces six salariés sont un acte de vengeance contre la lutte victorieuse des 1120 travailleurs de Continental Clairoix, et une condamnation pour l’exemple qui s’adresse à l’ensemble des travailleurs du pays, destinée à faire régner un climat de peur contre tous ceux qui refuseraient l’arbitraire patronal et gouvernemental.

Mais en plus, pour prononcer ces condamnations, le tribunal, à la demande du parquet, et donc des autorités gouvernementales, a remis sur pied, en toute illégalité, une loi abrogée depuis 28 ans, à cause de son caractère liberticide, comme l’avait qualifié alors le ministre de la justice Robert Badinter. L’atteinte aux libertés publiques, par cette réintroduction de la loi dite “anticasseurs”, qui permettait, comme c’est le cas dans cette affaire, de condamner des personnes sans avoir de faits précis à leur reprocher, au nom d’une prétendue responsabilité collective qui découlerait de leur seule présence à une manifestation, est une menace grave pour les libertés publiques. D’ailleurs, ceux qui rêvent de s’en prendre à toutes les contestations, ont Immédiatement réclamé que soit généralisé dans tout le pays, et pour toutes les manifestations, ce qu’ils ont appelé “la jurisprudence Continental”.

Bien sûr, il faudra qu’il y ait ce jour là à Amiens un rassemblement le plus large et le plus puissant possible pour exiger l’arrêt de cet acharnement juridique contre ceux qui sont deux fois victimes : une fois en tant que licenciés de ce géant de l’Industrie, délinquant récidiviste protégé par le pouvoir, et une deuxième fois victime de l’arbitraire d’une condamnation non fondée. Mais dès maintenant il y a urgence pour que monte la protestation afin d’exiger la relaxe des six et la défense des libertés publiques. Ces protestations peuvent déjà se faire par l’envoi de messages : « Au président de la Cour d’appel, Palais de justice, 14 Rue Robert de Luzarches, 80000 Amiens ». Mais cette protestation devrait prendre de l’ampleur au travers d’initiatives que le personnel de Continental Clairoix, et ses représentants, toujours mobilisés aux côtés des leurs camarades condamnés, entendent construire avec tous ceux qui ne veulent pas rester passifs devant cette attaque contre les libertés publiques. Nous leur demandons pour cela, d’entrer en contact avec nous, le plus rapidement possible.

Le 26 Novembre 2009.

http://continentalweb.free.fr/

L’Intersyndicale et le comité de lutte Continental Clairoix.

Source : http://www.alternativelibertaire.org/spip.php...


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Relaxe pour les 6 de Continental

pour défendre les libertés

Tract de la FNIC-CGT

Mercredi 13 janvier 2010 à 13h30,

Gare SNCF d’Amiens.

Tous les salariés sont concernés. La relaxe (...)

PDF - 123.3 ko Le tract à télécharger pour diffusion et affichage

De nombreuses actions ont marqué l’actualité sociale dans le 1er semestre 2009. Des milliers de salariés, harcelés, attaqués dans leurs emplois, leurs existences, ont réagi collectivement face au patronat qui les sacrifiait sur l’autel des profits.
Les salariés de CONTINENTAL étaient de ceux-là. Après des dizaines d’années de travail ; après avoir accepté et subi l’allongement de leur temps de travail à 40 heures/ semaine, le patronat annonce par voie de presse « la fermeture de l’usine », jetant à la rue 1120 salariés et leurs familles.

Inacceptable, intolérable !

CONTINENTAL, multinationale du secteur pneumatiques, a fait un choix financier brisant la vie de milliers de salariés, celle des 1120 de CONTINENTAL et de centaines d’autres (sous-traitants, etc…) ; détruisant le tissu industriel du territoire, les perspectives d’emploi et d’avenir de la population.
Nombreuses ont été les réactions face à cette décision, parmi lesquelles celles de ministres d’Etat qui dénonçaient les méthodes illégales de la Direction de CONTINENTAL (mais sans agir pour défendre les salariés, la population).
A l’énoncé du jugement qui, dans la surprise, légalisait la procédure de la Direction quant à son projet de fermeture, la colère des salariés, légitime, s’est exprimée, fortement prolongée durant des mois, médiatisée dans l’actualité sociale.
Le courage, la force collective des salariés ont imposé des négociations avec la Direction, les représentants des salariés et de l’Etat : la Société CONTINENTAL a été contrainte de lâcher près de 200 millions d’euros pour arriver à ses fins.

Avec un esprit revanchard, le Parquet poursuit 6 salariés de CONTINENTAL devant le Tribunal Correctionnel. 6 salariés pris dans la masse !!! L’objectif évident étant d’instaurer un climat de peur parmi l’ensemble du monde du travail, partout en France.

Tous les salariés sont concernés.
La relaxe des « 6 CONTI » est une question de justice sociale pour tous !

Ce sont les libertés qui sont remises en cause.

La Fédération Nationale des Industries Chimiques CGT appelle ses syndicats, les syndiqués, les salariés MERCREDI 13 JANVIER 2010 à participer à la manifestation à 13h30 devant la gare SNCF d ’Amiens.
Ensemble, exigeons la relaxe des 6 salariés. Envoyons massivement la motion ci-dessous au Président du Tribunal d ’Amiens.

document au format PDF:

Source : http://cgteduc93.free.fr/?Relaxe-pour-les-6-d...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/10309