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jeudi 26 novembre 2009 à 20h30

Notre santé vaut mieux que leurs profits

Réunion publique du NPA

Le très officiel Institut de recherche et documentation en économie de la santé vient d’annoncer que 7 % des Français déclarent ne pas avoir de couverture maladie complémentaire ; 14 % ont renoncé à des soins pour des raisons financières, au cours des douze derniers mois. Le gouvernement qui va taxer les indemnités d’accidents du travail nous annonce de nouveaux dé-remboursements de médicaments, de nouvelles hausses du forfait hospitalier et donc de nouvelles hausses des cotisations sociales en invoquant le fameux « trou » de la Sécu. Ce déficit de 30 milliards est le résultat de choix politiques : 31 milliards d’exonération de cotisations dites patronales et 50 milliards de fraude et évasion fiscale chaque année ! La gestion catastrophique de la grippe A par le gouvernement s’est traduite avant tout par encore plus de profits pour les grands groupes qui produisent les vaccins et qui seront payés par la Sécurité sociale ! La loi Bachelot vise à réduire encore plus le nombre de lits et de personnels de l’hôpital public ! A Ivry, la maternité Jean Rostand vient de fermer et des menaces pèsent sur l’hôpital Charles Foix. A Vitry, le docteur Didier POUPARDIN est menacé de sanctions par la Caisse primaire d’assurance maladie parce qu’il entend que ses patients en Affection longue durée soient remboursés à 100 % quel que soit l’organe atteint, en considérant le malade dans sa globalité. NON à cette médecine à 2 vitesses que veulent imposer Sarkozy et le MEDEF ! Pour le NPA, la Santé vaut mieux que leurs profits. Nous proposons :

  • L’abrogation du plan « hôpital 2012 » et le retrait de la loi Bachelot
  • Des soins gratuits grâce à une Sécurité sociale finançant à 100 % le système de santé.
  • Une Sécurité sociale gérée et contrôlée par les assurés sociaux.
  • Pas de profits sur la santé (les cliniques commerciales doivent être intégrées à l’hôpital public avec leur personnel, sans indemnité pour les actionnaires).
  • Le passage sous contrôle public de l’industrie pharmaceutique.
  • La formation et le recrutement de personnel selon les besoins et non selon une maitrise financière qui aboutit à une pénurie organisée de personnels (arrêt du numerus clausus). Un plan emploi formation en vue de créer 120 000 postes hospitaliers.
  • La création de centres publics de santé gratuits (et non de maisons médicales libérales) travaillant en lien avec l’hôpital.
  • La fin de la médecine « à l’acte » et la rémunération forfaitaire des médecins libéraux.

Source : http://www.npa94.org/spip.php?article141
Source : http://www.npa-vitry.org/spip.php?article183

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/10184