mercredi 14 novembre 2012 à 14h
Manifestation à Paris contre l'austérité
Journée d'action pour l'emploi et la solidarité en Europe
https://paris.demosphere.net/rv/23197
Trajet / parcours: départ 14h Montparnasse, en direction du siège du Medef
Montparnasse (place du 18 juin) - bd du Montparnasse - bd des Invalides - av Villars - av Tourville - École militaire
Rendez-vous particuliers:
A l'appel de la CES et des organisations nationales. Les organisations syndicales d'Île-de-France CFDT, CGT, FSU, Solidaires et Unsa décident de faire du 14 novembre une grande journée de mobilisation interprofessionnelle.
De rassembler les salariés du privé et du public, les retraités et les chômeurs pour manifester leur volonté de voir apporter des réponses concrètes aux difficultés que vivent tous les travailleurs en Île-de-France, en France et en Europe.
Elles expriment leur solidarité avec les travailleurs espagnols, portugais et grecs.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/23197
Source : http://solidaires.org/article42585.html
Source : message reçu le 30 octobre 20h
14 novembre pour l'emploi et la solidarité en Europe
communiqué commun CFDT, CGT, FSU, Solidaires et UNSA
Les organisations syndicales françaises CFDT, CGT, FSU, Solidaires et UNSA s'inscrivent avec l'ensemble du syndicalisme européen dans la journée d'action et de solidarité de la Confédération européenne des syndicats le 14 novembre 2012 pour la l'emploi et la solidarité en Europe.
Elles expriment leur ferme opposition aux mesures d'austérité qui font plonger l'Europe dans la stagnation économique, voire la récession. Ces mesures, loin de rétablir la confiance ne font qu'aggraver les déséquilibres et créer des injustices. Elles mettent à mal le modèle social européen mis en cause par la concurrence et parfois le dumping dans les domaines de la fiscalité, du coût du travail et des conditions sociales.
En France c'est un nombre de chômeurs qui ne cesse de croître depuis 17 mois avec encore une hausse record en septembre. La précarité s'accroît, des millions de salariés n'accèdent à l'emploi qu'en CDD pour des durées de plus en plus courtes, les plans de licenciements se multiplient. 11 millions de personnes sont touchées par l'exclusion ou la pauvreté dont de nombreux retraités. Les salaires dans le privé et le public stagnent.
Les traitements de choc infligés aux travailleurs notamment en Grèce, en Espagne et au Portugal, montrent l'impasse de politiques qui conduisent à la destruction des droits sociaux.. La cohésion sociale, le dialogue social et le respect des valeurs garanties par la Charte des droits fondamentaux sont mis en cause. Cette situation est insupportable et menace la construction européenne elle-même.
En s'amplifiant, la crise économique et sociale accroît fortement les inégalités entre les travailleurs européens et met en cause les droits de tous.
L'Europe doit bâtir ses politiques sur la solidarité et garantir les moyens du progrès social. La journée de mobilisation du 14 novembre permettra aux travailleurs de toute l'Europe d'agir, ensemble et solidairement, pour des conditions de travail et de vie décentes. Cela implique : • une véritable coordination des politiques économiques et des mesures de solidarité concrètes avec les pays les plus en difficulté en intégrant systématiquement la dimension sociale aux décisions européennes ; • la négociation d'un « Contrat social » revendiqué par la CES au niveau européen, incluant des mesures mettant fin à la concurrence sociale entre les Etats, en instaurant des standards sociaux européens, en particulier un salaire minimum dans chaque pays ; • des mesures de relance au plan européen afin de renouer avec une croissance durable et favoriser l'emploi ;
Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires et UNSA décident de faire du 14 novembre une grande journée de mobilisation interprofessionnelle rassemblant les salariés du privé et du public, les retraités et les chômeurs pour manifester leur volonté de voir apporter des réponses concrètes aux difficultés que vivent tous les travailleurs en France et en Europe et en solidarité avec les travailleurs espagnols, portugais et grecs. Elles appellent partout en France à manifester selon des modalités permettant la participation la plus large.
Journée d'action européenne le 14 novembre
pour un contrat social pour l'Europe
Déclaration adoptée par le Comité exécutif de la CES lors de la réunion du 17 octobre 2012
1. Le Comité exécutif de la CES, réuni le 17 octobre 2012, appelle à une journée d'action et de solidarité le 14 novembre prochain en vue de mobiliser le mouvement syndical européen derrière les politiques de la CES telles que décrites dans le contrat social pour l'Europe. Cette journée prendra diverses formes : grèves, manifestations, rassemblements et autres actions.
2. Il exprime sa ferme opposition aux mesures d'austérité qui font plonger l'Europe dans la stagnation économique, voire la récession, ainsi qu'au démantèlement continu du modèle social européen. Ces mesures, loin de rétablir la confiance, ne font qu'aggraver les déséquilibres et créer des injustices.
3. Tout en soutenant l'objectif d'assainissement des budgets, le Comité exécutif considère qu'on ne pourra mettre fin à la récession que par un assouplissement des contraintes budgétaires et la suppression des déséquilibres. Ceci afin d'aboutir à une croissance économique durable, à la cohésion sociale et au respect des valeurs garanties par la Charte des droits fondamentaux.
4. La consolidation budgétaire a eu un impact plus néfaste qu'originalement prévu par les institutions, y compris la Commission européenne et le Fonds monétaire international (FMI). En effet, le FMI reconnaît, aujourd'hui, qu'il a fait de graves erreurs dans ses calculs concernant les conséquences des mesures d'austérité sur la croissance. Ces erreurs ont un impact incalculable sur la vie quotidienne des travailleurs et des citoyens que la CES représente, et remettent en cause le fondement des mesures d'austérité avancées par le pacte budgétaire et imposées par la Troika.
5. Le Comité exécutif prend acte de l'opposition qui grandit parmi les citoyens et les travailleurs des pays concernés et réaffirme son soutien aux syndicats affiliés qui luttent pour des conditions de travail et de vie décentes. Cette situation résulte du manque de coordination des politiques économiques et de l'absence de standards sociaux minimum en Europe. Dans un contexte de liberté de circulation des capitaux, cela a laissé libre cours à la concurrence entre les États, en particulier dans les domaines de la fiscalité, du coût du travail et des conditions sociales.
6. Il réitère que le dialogue social et la négociation collective sont des éléments centraux du modèle social européen. Il s'oppose fermement aux attaques frontales contre ces droits, aux niveaux national et européen. Le Comité exécutif de la CES appelle de façon urgente à l'adoption immédiate et à la transposition des accords des partenaires sociaux européens actuellement sur la table du Conseil.
7. Il rappelle que l'Union est tenue, de par le traité, « d'œuvrer pour le développement durable de l'Europe fondé sur une croissance économique équilibrée et sur la stabilité des prix, une économie sociale de marché hautement compétitive, qui tend au plein emploi et au progrès social, et un niveau élevé de protection et d'amélioration de la qualité de l'environnement ». Il rappelle aussi que le soutien de la CES au Traité de Lisbonne était basé sur la pleine application de ces principes.
8. Il note que des discussions sont actuellement en cours entre les institutions et les gouvernements concernant l'opportunité de nouvelles modifications des traités. Un changement de cap est nécessaire et la priorité doit être donnée à la résolution de la crise suivant les trois piliers de la proposition de la CES de contrat social qui reçoit un soutien croissant. Celui-ci s'articule autour du dialogue social et des négociations collectives, de la gouvernance économique pour une croissance et des emplois durables et de la justice économique, fiscale et sociale.
9. Il insiste sur le fait qu'une solidarité active, le progrès social et la responsabilité démocratique doivent faire partie du projet européen. Il considère essentiel qu'un protocole de progrès social soit une part intégrante et opérationnelle de tout nouveau traité. La CES évaluera, sur cette base, tout nouveau progrès de l'intégration européenne.
Source : http://ulcgt10.fr/spip.php?article2031
Source : http://www.etuc.org/a/10440
Source : http://www.lepartidegauche.fr/vudailleurs/art...
Source : message reçu le 19 octobre 02h
14N - Grève générale européenne !
Assemblée populaire après la manifestation
Démocratie Réelle MaintenantParis / Indignés
Au départ de Montparnasse (14h) jusqu'à l'École militaire.
Le 14 novembre 2012, Portugal, Espagne, Grèce, Chypre et Malte seront en grève générale et des mobilisations auront lieu partout en Europe.
L'idée se répand et les appels se multiplient... GRÈVE générale européenne!
Et en France ? Nous aussi nous sommes concerné(e)s !
Chez nous aussi, les plans de licenciements s'enchaînent, le chômage atteint chaque mois des chiffres records et les services publics sont démantelés.
Les politiques d'austérité ne font qu'aggraver la situation.
La précarité se généralise et beaucoup sont sur le fil du rasoir.
Nous n'avons aucune raison de continuer à supporter cela.
Nous refusons que les financiers et la fameuse Troïka (Banque Mondiale, FMI et Banque Centrale Européenne) continuent de nous déposséder de nos biens et de nos droits sociaux et démocratiques.
Nous nous levons contre ce racket légalisé qu'ils appellent «la dette».
Nous nous organisons, pour refonder la démocratie, sans ces gouvernants qui n'estiment pas nécessaire de nous consulter.
Les exemples de l'Islande et de l'Équateur nous montrent qu'il est possible de dire «stop» et de s'engager dans la voie d'une réelle démocratie en refusant de payer la dette illégitime et en se dotant d'une nouvelle Constitution qui fasse primer l'intérêt général par dessus les intérêts des marchés financiers.
Mercredi 14 novembre, retrouvons-nous en assemblée populaire, à l'issue de la manifestation parisienne appelée par les syndicats.
Une grève générale européenne, pourquoi, quel sens et objectifs, comment s'organiser ensemble... ? Chacun pourra prendre la parole, échanger des informations, exprimer son point de vue, proposer.
Et le 1er décembre : manifestation unitaire contre le chômage et la précarité, avec les organisation de chômeurs et précaires, soyons nombreux!
Démocratie Réelle Maintenant ! Paris (Ils nous ont appelés les «Indignés")
Source : message reçu le 30 octobre 20h
Grève et manifestation contre l'austérité le 14 novembre
Sud Education
Suite à l'appel conjoint des syndicats d'Espagne et du Portugal, la Confédération Européenne des Syndicats (CSE, voir à la fin pour des informations complémentaires) appelle à une « euromobilisation pour l'ensemble des pays européens contre les politiques d'austérité » le 14 Novembre (appel unitaire en France par CGT, CFDT, FSU, Unsa et Solidaires).
Sud Education 92 se joint à cette journée et appelle à la grève. Une seule journée ne suffira pas pour inverser le rapport de force face aux apôtres et profiteurs des plans de rigueur : les gouvernements (de droite comme de gauche) et les grands groupes financiers et industriels. Mais une telle journée européenne, si elle était une réussite, serait un premier pas vers une convergence européenne des populations pour empêcher la catastrophe que le capitalisme nous promet pour demain.
La Grèce n'est en effet que le pays le plus avancé dans la crise provoquée par la dégénérescence spéculative du capitalisme. L'Espagne, le Portugal, l'Italie sont au bord du même gouffre, et la France en est très proche.
Cette crise du système capitaliste est le prétexte dans tous les pays européens pour s'attaquer aux services publics et aux droits sociaux. Les mesures d'austérité ne font qu'empirer la crise et jettent des millions de personnes dans la misère et l'angoisse. Elles provoquent licenciements et précarisation des conditions de travail tant dans le privé que dans le public. En Grèce, laboratoire de cette politiques d'austérité, la situation est catastrophique accompagnée d'une montée en puissance du parti néonazi "Aube dorée".
En France, le gouvernement socialiste ne parle plus de « changement » car il applique consciencieusement toutes les mesures antisociales favorables aux grands groupes financiers et industriels. Nous ne pouvons compter que sur nos propres forces, comme dans les autres pays européens. Au Portugal, en Espagne, en Grèce, en Italie, il y a eu ces dernières semaines de très fortes mobilisations contre l'austérité. Le 14 novembre est une étape dans le rapport de force que nous imposent les différents gouvernements.
Saisissons nous de cette date pour rejoindre la dynamique des luttes européennes.
Manifestation le 14 novembre à Paris à 14h à Montparnasse (place du 18 juin).
Pour information : SOLIDAIRES (dont Sud Education et Sud Recherche-EPST sont membres) n'appartient pas à la CSE qui regroupe en France la CFDT, la CFTC, la CGT, FO, la FSU et l'UNSA. SOLIDAIRES est très critique sur certaines prises de position de la CSE, notamment celle d'accepter le traité de Lisbonne qui a ratifié le traité européen malgré le référendum qui l'avait rejeté deux ans auparavant. Cependant, ces divergences ne nous empêchent pas de participer de façon unitaire aux mobilisations avec les autres syndicats.
Source : http://solidairesparis.org/spip.php?article43...
Source : http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?ar...
14 novembre : mobilisation européenne contre l'austérité !
Communiqué Attac France
Le 14 novembre, pour la première fois en Europe, une grève générale transnationale est organisée par le mouvement syndical au Portugal, en Espagne, en Grèce, à Chypre et à Malte, et soutenue par les mouvements sociaux et des partis politiques. Dans le même temps, la Confédération européenne des syndicats a lancé un appel à une journée d'action et solidarité dans toute l'Europe.
Cette mobilisation exceptionnelle émerge au moment où, partout en Europe, les politiques d'austérité organisent la baisse des salaires et des pensions, la destruction des droits sociaux, de la négociation collective et des services publics, et provoquent la récession, le chômage et la précarité. Elle témoigne d'une convergence des mobilisations qui se sont construites dans de nombreux pays contre ces politiques imposées sans débat démocratique, et qui mènent l'Europe dans le gouffre.
En France, Attac mène depuis des mois une mobilisation unitaire pour dénoncer l'instrumentalisation de la dette publique et l'imposition de politiques d'austérité socialement injustes, économiquement stupides et écologiquement irresponsables.
En France comme en Europe, l'austérité doit cesser ! Ce n'est pas de « compétitivité » que l'Europe a besoin, c'est de solidarité ! Mobilisons-nous le 14 novembre dans les initiatives et manifestations prévues partout en France !
Au-delà du refus des mesures inacceptables imposées aux peuples d'Europe du Sud, c'est un appel à se battre pour une autre Europe solidaire, écologique et démocratique !
Le 14 novembre montre la voie : les mobilisations contre l'austérité doivent converger pour changer la donne en Europe !
tract de soutien des Alternatifs
Manifestation intersyndicale européenne
C'est Noël avant l'heure !
Pas pour les ouvriers de Gandrange, d'Aulnay, d'Electrolux, de Fralib, de Transcontinental, d'Arcelor-Mittal, de D'Aucy, de Faurecia, de Novandie et de Pilpa, pour qui le gouvernement socialiste n'a rien fait.
- Pas pour les nouveaux chômeurs.
- Pas pour les anciens chômeurs.
- Pas pour ceux qui dorment dehors.
- Pas pour les militants écolos de Notre Dame des Landes
Pour eux, ce n'est que la continuité du feu libéral que nous subissons depuis 30 ans.
Mais c'est Noël pour les patrons.
Ainsi donc, le gouvernement nous l'a fait "choc de reniement" (et il n'y avait pourtant plus grand chose à renier !).
Et le patronat a la banane.
La patronne du MEDEF explique même qu'elle attendait un tel geste « depuis des mois, voire des années ». Bref, c'est encore plus sympa qu'avec Sarkozy.
Et faut dire qu'elle a raison, Parisot : 20 milliards de cadeaux aux entreprises. 20 milliards sans la moindre contre-partie. Cadeau, comme ça !
Et c'est nous qui paierons, via l'augmentation de la TVA et de nouvelles "économies" dans le train de dépenses de l'Etat. Cela se paiera donc dans le dépérissement des hôpitaux, la perte de moyens pour le logement social, le trou de la sécu, l'éducation etc.
Et Ayrault de clamer "ce plan est de gauche".
Pas de notre gauche en tout cas, celle qui sera dans la rue le 14 novembre.
Source : message reçu le 9 novembre 10h
La CNT se joint à la grève générale européenne
Espagne, Grèce, Portugal, autant de pays où chômage, précarité, bas salaires sont de rigueur, où droits et services sociaux sont en baisse voire en extinction. Les travailleurs et travailleuses de ces pays ont décidé de dire stop et se sont dès lors lancé-e-s dans de vastes mouvements sociaux. Comme les gouvernants ne veulent rien entendre des souffrances exprimées lors des dernières manifestations voire journées de grève générale éparses, mais largement suivies, nos camarades ont dès lors décidé de lancer un appel européen afin d'amplifier les luttes mais également et surtout de les coordonner.
Mais attention, loin de nous l'idée d'assister uniquement en tant que spectateur solidaire à ce qui se passe. En France, le gouvernement socialo-vert ne vaut guère mieux.
Suite au rapport Gallois, le gouvernement nous vend sa relance de la « compétitivité » : 20 milliards d'exonération de cotisations sociales, hausse de 2 points de la CSG, hausse de la TVA … Mais rassurez-vous, on nous dit que l'effort est juste. Hormis le fait du classique ballon d'essai afin de voir les réactions de l'opinion, il s'agit également de se montrer responsable vis-à-vis des patrons en appliquant les préconisations d'un des leurs. Et qu'en est-il pour les PSA, ARCELOR, DOUX et consorts, les licencié-e-s, les précaires, les sans grades, victimes quotidiennes des politiques d'austérité et des restructurations capitalistes ? Rien ! Les grandes centrales syndicales françaises se disent pour la plupart satisfaites des mesures « mesurées » du gouvernement et attendent quelques contreparties dans les fumeuses négociations emplois-compétitivités. Tout juste les syndicats appartenant à la CES appellent-ils pour le 14, du bout des lèvres sans objectif clair, laissant les équipes combatives de ces centrales manifester sans tracer aucune perspective.
La CNT le dit à l'ensemble des travailleurs et travailleuses, privés d'emplois ou pas, d'ici ou d'ailleurs : la seule solution est de construire la Grève Générale afin d'inverser le rapport de force. Pour ce faire, la date du 14 novembre est une première étape en ce sens qu'elle rejoint une dynamique européenne initiée par la base. C'est afin de la populariser et de l'amplifier que la CNT mobilise ses équipes et appelle à rejoindre la grève et les manifestations qui se tiendront ce jour-là, à prendre contact avec toutes les équipes syndicales motivées afin de construire une dynamique sur la base d'Assemblées Générales souveraines et de permettre ainsi de développer les conditions permettant aux salarié-e-s, avec ou sans travail, de définir leurs revendications et de construire leur mouvement de façon auto-organisée.
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE LE 14 NOVEMBRE
TOUTES ET TOUS DANS LA RUE
Le Bureau confédéral
Les différents rendez-vous :
- Avignon : Rassemblement devant la CCI (allée Jean Jaurès) à midi puis participation à la manifestation à 14h (départ : Pont de l'Europe). Tract du STICS 84
- Metz : la CNT appelle à se rassembler à partir de 16H Place des Charrons pour rejoindre la manifestation unitaire à 17H Place de la République.
- Paris : Manifestation à 14h Montparnasse (Place du 18 juin 1940) en direction du siège du Medef. Rendez-vous devant le Gaumont Parnasse (rue d'Odessa) Tract du syndicat Culture-spectacle RP
Mobilisation contre l'austérité le 14 novembre
SUD Éducation
Dans toute l'Europe, les gouvernements, qu'ils soient de « gauche » ou de « droite », ont lancé une série de contre-réformes qui visent à faire payer la crise aux travailleuses et aux travailleurs et qui constituent autant de reculs du droit du travail et des droits sociaux :réduction des salaires, suppression des postes de fonctionnaires, précarisation des emplois, augmentation des impôts indirects (TVA, essence, etc.), report de l'âge de la retraite, coupes dans la protection sociale…
Une politique de rigueur inique a ainsi imposé au peuple grec une hausse de la TVA, une énorme baisse des salaires des fonctionnaires et des pensions civiles, ainsi qu'un allongement du temps de travail ; en Italie, le gouvernement a bloqué le salaire des fonctionnaires et a réduit les budgets des ministères et les aides aux collectivités territoriales ; et c'est la même chanson en Espagne, au Portugal, en France et en Grande Bretagne, où la réforme du prétendu "État Providence" prévoit de repousser l'âge de départ à la retraite, de supprimer les allocations familiales universelles et de beaucoup de postes de fonctionnaires. À l'Est, la situation n'est pas différente : le peuple roumain s'est vu imposer une baisse des salaires et des retraites.
Toutes ces contre-réformes visent à réduire le déficit des États européens par la réduction des dépenses publiques. Ce déficit n'est cependant pas dû à l'excès de ces dépenses, mais au manque de revenus causé par la massivité du chômage, la faiblesse des salaires et la baisse continue des taxes sur les transactions financières et les revenus du capital. L'argent, il faut le prendre où il se trouve : dans les caisses du patronat et des financiers !
Il faut augmenter les salaires, interdire les licenciements, socialiser les moyens de production, développer les services publics. En un mot, il faut partager les richesses équitablement ! Face à l'offensive des patrons, de leurs gouvernements de tous bords, de leur Union Européenne et de leur FMI pour imposer aux travailleuses et aux travailleurs des politiques d'austérité et de régression sociale, des mobilisations populaires sont nées et se développent encore dans toute l'Europe. Face au capitalisme mondial, la lutte doit être internationale !
Le 14 novembre est un jour de grève générale dans plusieurs pays d'Europe.
SUD Education 92 appelle à se mobiliser ce jour.
Ne payons pas leur crise
Appel intersyndical européen
Mercredi 14 Novembre 2012, des grèves interprofessionnelles auront lieu en Grèce, au Portugal, en Espagne, en Italie, à Chypre, à Malte. Des grèves sectorielles seront organisées en Belgique et en France. Des manifestations sont prévues dans tous ces pays, mais aussi en Slovénie, en République tchèque…
Nous n'en sommes pas à une grève européenne, ni même à une journée de manifestations dans toute l'Europe. Mais l'initiative est importante car elle marque une nouvelle étape dans la construction d'un rapport de forces au niveau européen, permettant de s'opposer aux politiques d'austérité que patronat et gouvernements infligent aux salariés, uniquement pour garantir les profits d'une petite minorité.
La « crise » n'est pas un phénomène extra naturel ; c'est simplement l'état actuel du système capitaliste. Pour maintenir leurs marges bénéficiaires, pour continuer à s'en mettre plein les poches, actionnaires, banquiers et autres profiteurs ont besoin d'attaquer très fortement tous les droits sociaux que nous avons acquis lors des luttes sociales passées. Nous ne devons pas nous laisser faire !
Les institutions européennes, les traités européens, ne nous protègent pas ; au contraire, ils ont été créés pour soutenir celles et ceux qui nous exploitent. Chômage, précarité, pauvreté, flexibilité, racisme, voilà l'avenir que nous proposent celles et ceux qui gouvernent.
Au contraire, nous voulons construire un autre avenir, basé sur la satisfaction des besoins de tous, possible avec à une redistribution différente des richesses que nous produisons dans le monde.
Les grèves et les manifestations qui auront lieu le 14 novembre sont une étape. Les syndicats alternatifs et de base travaillent à l'organisation d'une grève européenne depuis longtemps ; nous avons déjà organisé des mouvements unitaires internationaux dans plusieurs secteurs professionnels ; une action interprofessionnelle est nécessaire. Voilà pourquoi nous participons à l'action européenne du 14 novembre !
Premiers signataires
Confederacion General del Trabajo (Etat espagnol), Unione Sindicale Italiana (Italie), Fédération SUD Vaud (Suisse), Confederacion Intersindical (Etat espagnol), Confederazione Italiana di Base (Italie), Union Syndicale Solidaires (France), Intersindical Alternativa de Catalunya (Catalogne), ESE (Grèce), Confédération Nationale du Travail (France), Confederacion Sindical Solidaridad Obrera (Etat espagnol), Transnational Information Exchange (Allemagne)
Source : liste AG-IdF, reçu le 7 novembre 23h
Le 14 novembre, mobilisons-nous contre l'austérité !
Mercredi prochain sera une journée de grèves et de manifestations à l'échelle européenne.
Chômeurs, étudiants, salariés, retraités : nous avons tous une bonne raison de clamer notre colère. Le 14 novembre, c'est l'occasion !
Une grève générale «contre l'exploitation et l'appauvrissement» est prévue simultanément au Portugal, en Espagne et en Grèce, trois pays dont le niveau des mobilisations est, depuis plusieurs mois, d'une intensité exceptionnelle et où les populations se soulèvent contre la Troïka - UE, BCE, FMI, qui conditionnent l'aide aux États endettés à l'adoption de plans d'austérité à la violence inouïe - et contre leurs gouvernements qui lui obéissent.
Dans ce contexte, la Confédération européenne des syndicats (CES) a lancé un appel à «une journée d'action et de solidarité» partout en Europe ce mercredi 14 novembre.
L'Italie, la Grande-Bretagne, la Belgique, les Pays-Bas, Chypre, Malte, la Roumanie, la Slovénie ou la République Tchèque ont répondu présents… et même l'Allemagne ! (Voir la carte ici…) Pour cette euromobilisation, diverses formes d'action sont prévues : grèves, manifestations, rassemblements, sensibilisation.
En France, nous sommes aussi concernés : depuis l'adoption scandaleuse du TSCG par le Parlement français, il est évident que le gouvernement Hollande est aussi prompt à appliquer les mesures d'austérité que le sont les gouvernements du sud de l'Europe.
Les confédérations CGT, CFDT, FSU, Unsa et Solidaires appellent, "en solidarité avec les travailleurs espagnols, portugais et grecs", les salariés du privé et du public, les retraités, les jeunes et les chômeurs à "manifester leur volonté de voir apporter des réponses concrètes aux difficultés que vivent tous les travailleurs en France et en Europe". L'intersyndicale dénonce "les traitements de choc infligés aux travailleurs" qui "montrent l'impasse de politiques qui conduisent à la destruction des droits sociaux".
Les Indignés, Attac, des partis de gauche (FdG, NPA, LO) et de nombreuses associations (dont AC!) seront de la partie.
A Paris, le cortège partira à 14h de la place du 18 juin, métro Montparnasse, en direction de l'Ecole Militaire.
En province, voici une liste des rendez-vous. Ici, la carte de la CGT.
Si vous vous sentez concerné(e), il faut y aller !