jeudi 8 mars 2012 à 18h
Manifestation - journée mondiale pour les droits des femmes
https://paris.demosphere.net/rv/20286
Trajet / parcours: rdv 18h à Nation, manifestation de Nation à Bastille
8 mars. Journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Journée de solidarité avec les femmes qui se lèvent et combattent partout de par le monde, notamment celles qui sont au cœur du printemps arabe.
De lutte, vous avez bien lu ! Oui, car les femmes, surtout les plus précaires, ont de quoi lutter.
Des salariées de Lejaby qui sont jetées à la rue malgré l'emballement actuel pour le « Produisons français » à celles qui galèrent pour trouver un centre d'interruption volontaire de grossesse ( CIVG) qui ne soit pas en passe de déménager, en passant par celles qui sont malmenées dans un procès pour viol, ou celles qui font le ménage chez les autres et gardent les enfants sans pouvoir obtenir de papiers, ou celles qui ne trouvent pas de logement décent parce qu'il n'y a pas assez de logements sociaux ou parce qu'ils sont trop chers, le contexte ne s'arrange pas.
Les élections sont là, demain. C'est l'occasion de réaffirmer nos revendications, de virer Sarkozy et les siens et nous ferons tout pour. Mais c'est aussi le moment privilégié pour les candidatEs de dresser toute une liste de mesures à adopter mais aussi, au nom des problèmes prioritaires qu'il faut résoudre prioritairement avec des mesures prioritaires, rendre les femmes et leur situation invisible comme est invisible le travail domestique que les femmes se coltinent à longueur d'années.
- Nous en avons marre d'être invisibles
- Nous en avons marre de ne pas être un sujet prioritaire
- Nous en avons marre de ne pas bénéficier de nos droits fondamentaux, inscrits pourtant dans la loi.
Nous en avons marre de ne pas avoir l'égalité salariale et de pas pouvoir avorter parce que c'est trop tard parce qu'on n'a pas trouvé de CIVG et de faire tout le travail domestique et de s'entendre dire que c'est pas vrai , qu'on n'a pas été violées et de voir nos retraites rognées au nom de la lutte contre leur dette et leurs déficits et de voir Marine Le Pen se positionner comme la sauveuse universelle alors qu'elle ne distille que la haine et ne veut surtout rien changer à ce système libéral, de nous entendre dire que faire des dizaines de passes par jour c'est la libre disposition de son corps.
Nous en avons marre d'être une cerise sur le gâteau, un supplément d'âme, un « de surcroit » dans un discours.
Ce que nous voulons :
- l'égalité salariale maintenant
- la suppression de la loi hpst pour arrêter le démantèlement de l'hôpital public et sauvegarder nos maternités et nos civg
- une loi-cadre contre les violences faites aux femmes
- faire barrage à la gpa qui accentue la marchandisation le corps des femmes.
- une véritable éducation non sexiste et non lesbophobe
- la régularisation des sans papier-e-s
- le droit d'asile pour les femmes persécutées pour fait de sexisme et de lesbophobie
- pour une véritable politique abolitionniste, incluant une vraie réinsertion des personnes prostituées, l'abrogation du délit de racolage et une politique de responsabilisation et de pénalisation des clients
- un vrai ministère des droits des femmes avec de vrais pouvoirs, la sauvegarde de nos associations assurant des missions de service public.
- l'application de la loi dalo (droit au logement opposable). l'hébergement inconditionnel de toutes les femmes, avec ou sans papiers.
PREMIÈRES SIGNATURES : Collectif national pour les Droits des Femmes, CADAC, Agir contre le chômage, Alternative Libertaire, APEL-Egalité, Association Départementale 75 Planning Familial, Association Espace Universel, Association des Tunisiens en France, Association panafricaniste des droits civiques des femmes, Atalantevidéos féministes ATTAC, Catw International, Centre LGBT Paris-IdF, Centre de Recherches Internationales et de Formation sur l'Inceste et la Pédocriminalité, Les Chiennes de Garde-Encore féministes, Collectif Faty Koumba, Collectif féministe contre le viol, Collectif de Pratiques et de Réflexions Féministes « Ruptures », Coordination des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, Coordination Lesbienne en France, CQFD-Fierté lesbienne, DAL, DECIL (Démocratie et citoyenneté locale à Mantes la Jolie), Éditions iXe, L'Égalité c'est pas sorcier, FASTI, Fédération Sud Santé Sociaux, Femmes Égalité, Femmes solidaires, Féminisme- Enjeux, Femmes Libres Radio Libertaire, Fondation Copernic, FSU,Gauche unitaire,Groupe Nanas du Mantois, Initiative Féministe Européenne - IFE FRANCE, Intersyndicale CGT-CFDT SDFE, Maison des Femmes de Montreuil, Manifeste des Libertés, Marche Mondiale des Femmes Paris Ile de France, MJCF, Le Monde à Travers un Regard, Mouvement du Nid-France, Mouvement Jeunes Femmes, Osez le Féminisme, PCF, PCOF, Parti de Gauche, Rajfire,Réseau Féministe « Ruptures », SOS Sexisme, UEC, Unef, Unie(e)-vers-elles-Groupe d'études et d'actions féministes Tunisien,Union des femmes socialistes des actit, Union syndicale Solidaires.
Faire parvenir les signatures des structures ( associations féministes, partis et syndicats ) à colc adac@clu b-intern et.fr et à coll ectifdro itsdesfe mmes@gma il.com
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/20286
Source : message reçu le 24 février 15h
Source : message reçu le 24 février 19h
Source : http://www.collectifdroitsdesfemmes.org/spip....
Source : http://letohubohu.free.fr
8 mars pour toutes!
Rendez-vous Place de la Nation à l'angle rue Faubourg Saint-Antoine et Boulevard Voltaire
Le 8 mars sera une journée de lutte et de solidarité pour les droits des femmes, de toutes les femmes.
Dans cette période de crise aigüe, les attaques touchent particulièrement les femmes dans le monde entier. Nous sommes solidaires des femmes en lutte en Grèce, en Espagne, au Portugal comme en Egypte, en Tunisie et dans tous les pays. En France nous sommes aux côtés des salariées de Lejaby et de toutes celles qui se battent pour leur emploi et leurs conditions de travail, de celles qui se battent contre la précarité et contre le démantèlement des services publics.
Dans un climat de renforcement de l'ordre moral nous défendons un féminisme non-excluant, nous voulons donner la parole à toutes les femmes dans toute leur diversité. Nous sommes ainsi solidaires des femmes sans-papiers en lutte pour obtenir leur régularisation, des gouines pour l'égalité des droits, des trans contre la discrimination, des assistantes maternelles et des mères musulmanes empêchées de travailler ou d'accompagner les enfants, des putes en lutte contre la pénalisation des clients.
Nous exigeons :
- l'égalité salariale avec rattrapage immédiat
- l'abrogation de la loi HPST et la défense du service public sur la santé des femmes (maternités, CIVG…)
- de véritables services publics de la petite enfance au quatrième âge afin que les femmes ne soient plus obligées d'en assurer la prise en charge
- l'évolution de la loi du 9 juillet 2010 sur les violences vers une véritable loi cadre contre les violences faites aux femmes élaborée en concertation avec toutes les organisations concernées
- la régularisation des sans-papièrEs et un véritable accès aux droits pour toutes les femmes quelles que soient leur situation et leur origine
- un ministère des droits des femmes avec des moyens conséquents
- le droit d'asile pour les femmes cibles de persécutions et de violences sexistes, lesbophobes et transphobes
- l'abrogation du délit de racolage public et la lutte contre les politiques actuelles et celles qui nous sont proposées qui ne visent qu'à pénaliser davantage les prostituéEs avec les mêmes conséquences que la LSI de 2003, leur mise en danger, leur stigmatisation au détriment d'une lutte effective contre les réseaux de proxénètes et leurs profits
- la fin des discriminations racistes et xénophobes héritées de l'idéologie coloniale qui touchent en premier lieu les femmes
- l'arrêt de l'instrumentalisation de la laïcité à des fins racistes et sexistes
- la démission des élus auteurs de violences sexistes
- le fin de toutes les mesures médico-juridiques imposées aux trans et des discriminations liées à l'identité de genre
- l'égalité des droits pour les couples de même sexe (mariage, adoption…)
- la construction et l'accessibilité au logement pour les femmes, en particulier les femmes à faible revenu et les femmes victimes de violences conjugales
- une approche débarrassée des stéréotypes sexistes et hétéronormés de l'éducation à la sexualité, des droits sociaux et de la santé et ce dès la crèche.
Premiers signataires : Acceptess, Act Up-Paris, ANA (A Nos AinéEs), Aides, Autres Regards, Cabiria, Collectif Tirésias, Etudions Gayment, Fédération Total Respect - Tjenbé Rèd (Fédération de lutte contre les racismes, les homophobies et le sida), FSE (Fédération Syndicale Etudiante), Frisse, Grisélidis, Les Amis du bus des femmes, Mouvement Français Planning Familial (Confédération Nationale), NPA, STRASS (Syndicat du Travail Sexuel), STS (Strasbourg TransGenre), TumulTueuses, …
Source : http://site.strass-syndicat.org/category/acti
Source : message reçu le 1 mars 21h
Le 8 mars, c'est la journée internationale des femmes
http://mm1.cgt.fr/cgt/journee_du_8mars2011.flv
Historique
Le 8 mars, c'est la journée internationale des femmes. Un peu partout dans le monde, sont organisées des manifestations. Mais à quand remonte l'origine de cette journée ?
On pourrait en dire que les premières journées des femmes se sont déroulées les 26 et 27 août à Copenhague (Danemark). Pendant ces deux jours, les femmes socialistes avaient organisé leur deuxième conférence internationale, peu avant l'ouverture du congrès de l'internationale socialiste. Mais en fait, tout avait commencé bien plus tôt. En 1908, les femmes socialistes américaines, regroupées au sein du Social Labour Party, avaient mené une campagne d'actions dans quatre Etats américains. Les femmes socialistes européennes étaient elles aussi, très actives. Le mouvement socialiste était en effet né en Europe et il y était très développé.
Les débuts du 8 mars C'est d'ailleurs une européenne, Clara Zetkin, militante communiste allemande qui a, en quelque sorte, « inventé » la journée des femmes. Lors de la conférence de Copenhague (1910), elle avait fait adopter une résolution qui propose que « les femmes socialistes de tous les pays organisent une journée des femmes » afin de prendre acte des luttes menées par les femmes, partout dans le monde.
Il semble que la date du 8 mars a été arrêté à Copenhague. Cette date serait la date anniversaire d'une grève des ouvrières de l'habillement, qui avait eu lieu à New York en 1857, les travailleuses protestaient contre l'entassement, les conditions de travail dangereuses ainsi que les salaires de famine versés aux travailleuses du textile. Alors que les femmes luttaient pour obtenir de meilleures conditions de travail, d'autres sujets de préoccupation ont fait surface : les femmes en Amérique du Nord et en Europe ont exigé des droits, dont le droit de vote.
En France, le gouvernement socialiste français ( avec Pierre Mauroy et Yvette Roudy) instaure le caractère officiel de la célébration de la journée de la femme le 8 mars et en fait une célébration pour les droits de la femme en 1982.
La journée internationale des femmes reste aujourd'hui d'une brûlante actualité, car, tant que l'égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte, nous aurons besoin de la célébrer.
Chaque année, le 8 mars, des millions de femmes et d'hommes soulignent partout dans le monde, la journée internationale de la femme, c'est l'occasion idéale de dresser le bilan des progrès accomplis en vue de promouvoir l'égalité des femmes, d'identifier les difficultés qu'elles doivent surmonter dans la société, de pointer les discriminations persistantes, de se pencher sur les moyens à prendre pour améliorer leurs conditions de vie.
Source : Clara Magazine N°70 mars 2002 L'union des Femmes Françaises Site du planning familial 8 mars.online.fr marche mondiale des femmes
Source : http://www.cgtparis.fr/spip.php?article255
Journée internationale de lutte pour les droits des femmes
Tract Union Syndicale Solidaires
Egalité : il ne faut plus attendre ! Le 8 mars est l'occasion pour les femmes de rappeler, qu'en matière d'égalité, nous sommes encore loin du compte. C'est aussi l'occasion de revendiquer et de manifester pour dire haut et fort que nous voulons l'égalité des droits dans tous les domaines : au travail, dans la famille et dans la société toute entière... De nombreuses lois ont pour objectif l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Ces lois, pas suffisamment contraignantes pour les employeurs, ont permis malgré tout l'ouverture de négociations et quelques avancées encore trop timides. Salaires, emplois, conditions de travail, retraites... du chemin reste à parcourir. Les femmes doivent continuer le combat pour faire respecter leurs droits, pour en conquérir de nouveaux, dans les textes et dans les faits. L'égalité est un droit, les femmes ne peuvent plus attendre !
(...)
Pour l'Union syndicale Solidaires, la question de l'égalité entre les femmes et les hommes est un enjeu revendicatif primordial, qui doit se décliner par tout. Ainsi, la lutte pour imposer aux employeurs cette égalité doit devenir un combat de chaque jour, mais elle doit également s'articuler avec les luttes féministes dans une perspective de transformation sociale.
L'Union syndicale Solidaires appelle à participer à la manifestation sur Paris du 8 mars en solidarité avec les femmes du monde entier et pour le droit des femmes à une réelle égalité ! Rendez-vous à 18h30 à la place de la Nation
8 mars 2012 : « Egalité, parité, effectivité ! »
Appel de la LDH pour la journée internationale de lutte pour les droits des femmes
La cause des femmes, la conquête de l'égalité des droits face à une société patriarcale tissée d'injustices se heurtent aujourd'hui avec violence aux retombées d'une mondialisation sourde aux peuples, d'une crise économique saoulée de profits, d'une austérité présentée comme solution alors qu'elle est au cœur du problème.
Toutes et tous, nous souffrons des délocalisations, des pertes d'emplois, du chômage et de la précarité. Toutes et tous, nous serrons les poings devant les fermetures de classes, de maternités et de centres d'interruption volontaire de grossesse (CIVG), devant le manque de logements sociaux. Toutes et tous, nous refusons la politique anti-immigration qui stigmatise et précarise à l'extrême les femmes étrangères. Toutes ces politiques rendent la vie des femmes toujours plus difficile : parce qu'elles vont devoir pallier les carences de services publics ; parce qu'elles vont devoir se débrouiller pour trouver un centre d'IVG ; parce qu'elles vont devoir compter et recompter un salaire insuffisant pour faire face à leur quotidien.
Le gouvernement, qui avait tant promis aux femmes, n'a rien tenu. Ou si peu ! La seule disposition favorable récente, la loi de juillet 2010 contre les violences faites aux femmes, n'est que très partiellement appliquée, faute de moyens financiers effectifs, de mesures d'information des victimes et de formation des professionnel(le)s.
Parce que la crise est là, avec ses conséquences sociales, des idées dangereuses pour les libertés et pour l'égalité circulent dans tout le corps social. La banalisation des thèmes d'extrême droite réhabilite le discours familialiste : on nous refait le coup de la femme au foyer, et dans la foulée, on organise la remise en cause d'un droit chèrement acquis, celui de l'IVG. Pendant ce temps, d'autres, encore plus « libéraux », prônent la pratique des mères porteuses et la professionnalisation de la prostitution, qui, dans les pays qui l'ont expérimentée, ouvre un boulevard à la traite et au proxénétisme.
Dans une telle société, les rapports sociaux entre hommes et femmes restent inégaux. Le sexisme continue à se donner les formes les plus variées pour perpétuer sa domination et le patriarcat se porte bien. Ce n'est pas de cette société dont nous voulons.
En France, les droits des femmes sont inscrits dans les lois, mais elles ne sont pas appliquées ! Nous voulons l'effectivité de l'égalité et de la parité que nous promet la loi. Travail, salaires, carrière, justice, représentation électorale, partage de l'éducation des enfants et des tâches ménagères : il y a tant à faire et à conquérir ! Cette égalité, toujours promise jamais totalement réalisée, toutes et tous, nous en avons plus que jamais besoin face aux discriminations et face aux risques de régression sociale, d'asphyxie démocratique.
Il nous revient, à toutes et à tous, d'interpeller les candidat(e)s aux élections présidentielle et législatives sur leurs engagements. Quelle est leur volonté politique en matière d'égalité ? Quelle est leur intention, pour commencer, de rétablir un ministère de plein droit chargé des droits des femmes et qui soutiendrait les associations qui agissent en leur faveur.
C'est pourquoi nous manifesterons le 8 mars, pour les droits des femmes, pour l'égalité, la parité, et parce que c'est dans l'action que nous en assurerons l'effectivité.
Organisation de Femmes Égalité
8 mars Journée internationale
de lutte et de solidarité des Femmes
Femmes Égalité sera dans la rue pour dénoncer et combattre encore une fois la politique néolibérale qui a dépouillé les femmes des milieux populaires. Nous participerons à la manifestation organisée par plusieurs associations, syndicats et forces politiques pour porter les aspirations de celles qui se trouvent en bas de l'échelle sociale et qui vivent le plus durement les inégalités
Nous serons présentes dans 2 cortèges en lien avec nos engagements actuels:
- Le cortège pour l'Égalité des salaires entre les Femmes et les Homme en exigeant l'augmentation des salaires dans les métiers féminisés
- Le cortège pour la régularisation des travailleuses sans-papiers en exigeant pour toutes les travailleuses avec ou sana papiers un contrat et les mêmes droits.
Venez nombreuses et nombreux défiler avec nous !
Jeudi 8 mars à 18h30
Manifestation de Nation à Bastille
rendez-vous angle place de la Nation et Faubourg Saint Antoine
Feme msegalit e@yahoo. com
www.femmes-egalite.org
Nous vous faisons parvenir l'éditorial d'Égalité 64, notre journal qui vient de paraître.
« Ce journal paraîtra le « 8 mars », Journée Internationale de lutte des femmes, Journée de solidarité entre les femmes des peuples du monde entier. Nous nous apprêtons à participer à différentes actions pour marquer ce « 8 mars » de combat. Les banderoles, les panneaux, les mots d'ordre se préparent…
Nos premières pensées vont aux femmes grecques plongées dans la misère dans un pays qui a été mis à genoux par les banquiers, l'UE, la BCE et le FMI. Toute notre solidarité va à ces femmes courageuses qui ont manifesté fermement leur opposition aux plans d'austérité monstrueux qui leurs sont imposés. Que les femmes portugaises, espagnoles, italiennes, irlandaises, allemandes, britanniques,…et toutes les femmes des peuples d'Europe sachent, elles aussi, que nous sommes à leurs côtés pour faire face aux banquiers, aux actionnaires, aux gouvernements qui, partout, nous appliquent les mêmes mesures pour nous faire payer leur crise et leur dette, et ce faisant, font reculer les droits fondamentaux des femmes. Pour contrer nos justes aspirations, les ténors de la haine et du racisme s'expriment en toute liberté, dans tous les pays d'Europe, pour distiller la division et le chauvinisme.
Mais nous toutes, nous sommes têtues, nous résistons, nous faisons barrage et nous arriverons à les faire plier !
Ce qui se dégage de nos luttes, c'est la volonté de s'en sortir, d'avancer, de voir autre chose, l'attrait pour une autre politique radicalement différente.
Notre soutien résolu va aussi aux femmes des pays arabes qui ont participé aux révoltes de leurs peuples pour déchoir du pouvoir des dictateurs soutenus et aidés par la puissance impérialiste française. Leurs batailles continuent et nous les suivons avec une grande attention. Les femmes de l'Afrique subsaharienne, d'Amérique latine, d'Asie, paient elles aussi durement cette crise qui veut anéantir les peuples. Elles luttent encore, elles luttent toujours pour vivre et progresser.
C'est avec elles toutes que nous scandons très fort ce 8 mars : « Femmes des peuples du monde entier solidarité ! »
En France, les célébrations de la Journée Internationale des Femmes vont se dérouler dans une situation chargée d'évènements politiques, une période de préparation d'élections.
ll ne s'agit pas pour nous d'interpeller les candidates et les candidats sur leurs promesses et leurs projets, car tous les combats que nous avons menés nous ont appris à démasquer leurs mensonges, tromperies, et fausses solutions qu'ils et elles savent afficher pour tenter de gagner nos voix.
Il s'agit pour nous de nous positionner dans cette campagne et de nous engager. Dans ce contexte de crise économique profonde, c'est aux côtés de toutes les forces qui se retrouvent dans et autour du Front de Gauche que nous devons œuvrer pour construireun mouvement unitaire et décidé pour affronter la finance et le pouvoir des riches. C'est à nos yeux aujourd'hui la condition pour défendre les droits des femmes des milieux populaires et pour avancer vers notre émancipation »
Le Comité National
Source : message reçu le 3 mars 20h
8 mars : appel à manifester !
Bloc rose et noir
8 mars 2012 - Paris rdv 18h30 à Nation
Contre le sexisme et l'homophobie !
Contre le patriarcat et l'ordre moral !
Constitution d'un bloc rose et noir :
amenez vos drapeaux roses, vos drapeaux noirs, et vos ami-e-s !
Faites tourner l'information !