dimanche 1er mai 2011 à 14h30
Manifestation du premier mai à Paris
https://paris.demosphere.net/rv/16888
Trajet/Parcours : départ 14h30 de République, puis bd Voltaire et Nation
Ordre des cortèges syndicaux:
CFDT, Solidaires, UNSA, FSU, CGT, associations, organisations internationales
Rendez-vous particuliers:
- 12h00 - rassemblement, puis cortège libertaire , place des fêtes
-
12h00 - rdv sans papiers - MRTSP - pl. République (manège au centre)
- 13h00 - Peuples Arabes - rdv angle pl. République / Bd Voltaire, puis cortège derrière la CGT, devant l'UNEF
- 13h00 - rdv Latino / Alba - Métro Saint Ambroise (Face à la Église)
- 13h30 - Brigade Activiste des Clowns - lieu à préciser
- 14h00 - Clara Mag. - feministe - entre Métro St-Ambroise et rue Chemin Vert
- 14h30 - rdv du cortège Lutte Ouvrière - Métro Saint Ambroise
- point fixe - NPA - Métro Saint Ambroise
- point fixe - Peuple Mapuche - Métro Saint Ambroise
- point fixe - Attac - Métro rue des Boulets
- point fixe - Collectif contre le racisme - Métro rue des Boulets
- point fixe - LDH - droits de l'homme - Place Léon Blum (sur la droite)
- point fixe - "Vie volées" - violences policières - Place Léon Blum
Cortèges CGT : Mise en place 13 heures Place de la République angle Boulevard du Temple en direction du Boulevard Voltaire.
Ordre: UD 77 UD 93 UD 78 UD 91 UD 95 UD 94 UD 92 UD 75
Banderole de tête : Pour la solidarité internationale et le progrès social
Source : http://www.financespubliques.cgt.fr/1er-mai-2...
Source : http://urif.cgt.fr/?p=940
Source : http://cgteduc93.free.fr/?Le-1er-mai-2011-Sol...
Source : message reçu sur la liste RESF-75 le 14 avril 16h
Source : http://www.solidaires.org/article35856.html
Source : http://www.ulcgt11.fr/spip.php?article1105
Journée de mobilisation des travailleurs/euses et de solidarité internationale
Le 1er mai 2011 : Solidarité internationale et progrès social
Texte commun CFDT - CGT - FSU - Solidaires - UNSA
Le 1er mai, journée de solidarité internationale du monde du travail, prend un relief particulier dans un monde marqué par des évolutions majeures.
Les organisations CFDT - CGT - FSU - Solidaires - UNSA expriment leur soutien aux peuples des pays arabes qui se soulèvent pour la dignité et la liberté. Partout dans le monde, cette onde de choc salutaire bouscule les dictatures et porte un message d'espoir de liberté, de démocratie et de progrès social.
Elles font aussi du 1er mai une journée de solidarité européenne en dénonçant les politiques d'austérité imposées par les Etats membres de l'Union et les Institutions européennes pour « assainir » les dépenses publiques. Les salarié(e)s ne doivent pas payer le coût d'une crise dont ils ne sont pas responsables.
En France, le 1er mai 2011 se déroule dans un contexte de crise économique et sociale qui creuse les inégalités et mine la cohésion sociale, un contexte de tension sociale toujours forte liée aux préoccupations des salariés en matière d'emploi, de salaires et de conditions de travail qui se sont exprimées fortement dans les mobilisations de 2009 et 2010 face à la crise et à la réforme des retraites.
Partout participons aux manifestations unitaires pour :
- Donner la priorité à l'emploi par des politiques économiques et sociales prenant appui sur une réelle politique industrielle qui réponde aux impératifs écologiques et des services publics de qualité, favorisant la réduction des inégalités. Prioriser des mesures en faveur des jeunes. Mettre fin au non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.
- Améliorer les salaires, les pensions et le pouvoir d'achat, permettre à chacun de vivre dans la dignité en garantissant le droit pour toutes et tous à une protection sociale solidaire et de haut niveau tout au long de la vie ; Faire reculer les inégalités entre les femmes et les hommes
- Améliorer les conditions de travail et faire reconnaître la pénibilité ;
- Lutter pour l'égalité des droits et contre toutes les discriminations, notamment concernant tous les travailleurs migrants. L'exigence d'une vie meilleure faite de justice sociale, du respect des droits fondamentaux, d'un travail décent, reconnu et valorisé doit se faire entendre.
Mobilisons-nous pour le « vivre ensemble », la solidarité entre les salariés et l'égalité des droits, le choix de la paix, le choix du social. C'est de cette façon que reculeront l'exclusion, le racisme, le rejet de l'autre.
Nos organisations appellent tous les salariés, les chômeurs et les retraités à participer aux manifestations unitaires organisées dans toute la France.
Source : http://urif.cgt.fr/?p=940
Source : http://www.solidaires.org/article35856.html
1er mai - Osez le féminisme
Fête du travail... et de l'égalité professionnelle !
A l'occasion du 1er mai, Osez le féminisme se mobilise pour rappeler que l'égalité professionnelle est inscrite depuis près de 30 ans dans la loi. Les écarts de salaires, la précarité de l'emploi, les petites retraites comme le chômage sont pourtant toujours au programme de la vie professionnelle de millions de femmes. Osez le féminisme distribuera un flyer rappelant les chiffres des inégalités professionnelles pour sensibiliser sur cette question et appeler les citoyennes et citoyens à participer nombreuses et nombreux à la manifestation du 1er mai.
Dimanche 1er Mai 2011
Progrès social & solidarité internationale
CGT - URIF
Dans la suite des mobilisations sur le dossier retraite, des luttes unitaires se développent dans les entreprises, en particulier sur les salaires. La CGT Île-de-France invite les salariés à s'opposer aux offensives désatreuses du gouvernement et du patronat en matière d'emploi, de salaires de retraites.
Le Premier mai est aussi un moment fort de solidarité internationale avec les peuples en lutte pour leur émancipation et pour gagner des solutions de progès social face à la crise. Faisons résonner le 1er mai Parisien de ces luttes !
Source : http://urif.cgt.fr/?p=969
Nous ne paierons pas leur dette !
Tract d'Attac
Après vingt ans de baisses d'impôts pour les riches qui ont creusé les déficits, la crise financière a provoqué l'explosion des dettes publiques. Maintenant, les gouvernements et les financiers veulent imposer l'austérité pour que ces dettes soient honorées. Mais pour nous, les urgences sociales et écologiques doivent passer avant le remboursement de la dette. C'est l'enjeu social et démocratique majeur des années à venir.
Depuis 2009, la dette publique est devenue, avec les matières premières et agricoles, le terrain de jeu favori des spéculateurs. Le G20, présidé par Nicolas Sarkozy, ne fait qu'aligner des voeux pieux de régulation, sans aucune mesure concrète pour désarmer les marchés financiers. Après les loyers, ce sont les prix des aliments, du gaz, de l'essence, qui flambent, la spéculation financière aggravant la tendance due à l'épuisement de certaines ressources.
Dans cette situation il faudrait revaloriser d'urgence les bas salaires et les prestations, garantir le droit à l'énergie, au logement, à une consommation durable. Il faudrait débloquer d'énormes investissement publics pour la construction et l'isolation des logements, la sortie du nucléaire, les énergies renouvelables, les transports collectifs...
Au contraire, les agences de notation financière, avec la Commission européenne et le FMI, poussent les gouvernements à des plans d'austérité de plus en plus sévères. Grèce, Irlande, Portugal, Espagne, France... Même la dette des USA est aujourd'hui dans le collimateur des requins de la finance, qui exigent d'Obama des coupes drastiques dans le budget fédéral.
L'Europe doit dire non à la dictature de la finance
La Commission et les gouvernements européens veulent imposer un « pacte pour l'euro » qui va encore aggraver la répression budgétaire et salariale, et enfoncer l'Europe dans la récession. Partout en Europe, comme ce 1er mai, la résistance sociale s'affirme, des luttes se développent. Le 8 juin, le Parlement européen va voter sur ces réformes. Nous exigeons de nos élus qu'ils refusent ces purges injustes et inutiles qui servent les seuls intérêts des rentiers. En mars dernier le Parlement européen a voté en faveur d'une taxe sur les transactions financières : il doit maintenant engager la rupture avec les exigences de l'industrie financière. Il faudra réformer les traités, pour libérer les États des griffes de la finance, et autoriser la Banque centrale européenne à les financer directement. Il faut aussi préparer la restructuration des dettes publiques aujourd'hui insoutenables pouvant aller jusqu'à leur annulation au moins partielle.
La dette publique est largement illégitime
Ce ne sont pas les dépenses sociales qui ont creusé les dettes publiques, mais les baisses d'impôts pour les riches, le renflouement des banques et la crise financière (1) . Nous demandons la réalisation d'un audit citoyen pour déterminer comment la dette publique s'est accumulée depuis 20 ans, et qui possède aujourd'hui les titres. Une large partie de cette dette est détenue par des fonds spéculatifs et des investisseurs milliardaires qui devront assumer des pertes. Les contribuables français ne peuvent pas continuer à verser 50 milliards d'euros chaque année pour les seuls intérêts de la dette. Presque autant que le budget de l'Éducation nationale ; de quoi créer 1 million d'emplois !
En France il faut un référendum !
Les classes dominantes ne veulent surtout pas demander son avis à la population. On les comprend : comment espérer légitimer des politiques aussi injustifiables ? Les gouvernements préfèrent s'appuyer sur des Parlements dominés par la droite ou, comme en Grèce ou en Espagne, par des sociaux-libéraux. Mais faire voter ces réformes ultralibérales par des majorités aux ordres serait un nouveau et gravissime déni de démocratie. Cela aurait de lourdes conséquences au moment où l'extrême-droite monte partout en Europe. Il faut exiger de Nicolas Sarkozy qu'il organise un référendum pour que le peuple puisse se prononcer sur la réforme du pacte de stabilité et du traité de Lisbonne.
Attac France et les Attac d'Europe lancent une grande initiative sur internet pour permettre à chacun et chacune d'interpeller son député européen sur le vote qui aura lieu le 8 juin. Nous vous invitons à aller sur le site http://www.france.attac.org/une-autre-europe-est-possible, pour vous informer et utiliser les formulaires en ligne. Attac France s'adressera aussi aux élus nationaux et locaux ainsi qu'aux partis, afin que nous puissions toutes et tous exercer le maximum de pression sur les décisions le 8 juin et après.
(1) 1. Voir le nouveau livre d'Attac, « Le piège de la dette publique. Comment s'en sortir », Editions Les liens qui libèrent.
Source : message reçu le 29 avril 19h
Tract: AC !
Agir Ensemble contre le Chômage
La droite, incapable contre le chômage, relance la haine, la « chasse aux chômeurs », présentés comme les nouveaux bouc émissaire, après les roms, les immigrés( quelle groupe social sera le suivant ?) Ceux qui nous gouvernent, Sarko et de ses sbires de la « communication », essayent de masquer leur triste bilan en matière d'emploi, de lutte contre le chômage et de « pouvoir d'achat ». Ils manipulent les chiffres alors que le chômage et la précarité ne cessent d'augmenter avec leur lot de pauvreté et de misère que l'on croise à tous les coins de rue.
Personne n'est dupe, ils préparent les échéances électorales de 2012 et rivalisent avec F.N. pour stigmatiser les privé(e)s d'emploi, les précaires, les « sans » et bien sûr, les immigrés. C'est le nouvel emballage médiatique : « si vous êtes dans la « mouise », c'est parce que vous le « voulez » bien ?! »
Mais ils ne veulent pas lutter contre le chômage, ils l'ont provoqué ! Cela fait partie du projet libéral : une société de précaires pour leur seul profit ! Pour cela ils relancent une offensive : la chasse aux chômeurs, en multipliant les convocations, contrôles, radiations et sanctions et ainsi masquent la réalité qu'ils ont créée pour leurs profits. Exemple : la convocation des 680 000 chômeurs de longue durée, annoncé par Sarko, va, mécaniquement entraîner près de 100 000 radiations !
Ils veulent franchir une dernière étape : obliger le peuple à travailler pour des clopinettes. On n'en est plus à « travailler plus pour gagner plus », ni à survivre avec la charité du RSA, il va falloir accepter n'importe quel boulot, à n'importe quelles conditions. C'est ce qu'ils osent appeler le « travail citoyen » et qui est déjà en application ou en projet dans plusieurs pays d'Europe(Allemagne, Angleterre, Hollande), et ce, bien sur en plus des plans d'austérités !!
Au Parti socialiste ? Rien de bien nouveau dans projet de programme : certes des mesurettes seront toujours bonnes à prendre comme celles en direction de la jeunesse. Mais c'est encore le silence assourdissant sur la réalité d'aujourd'hui : 5 millions de chômeuses et chômeurs, près de 10 millions en dessous du seuil de pauvreté,(80 millions en Europe), aucune perspective d'avenir durable pour la jeunesse sur le marché du travail ou les « parcours » professionnels...
Les organisations syndicales proches de ce parti viennent même de reconduire l'accord sur l'assurance-chômage, au prétexte que ce n'est pas pire que le précédent. Mais cet accord était déjà inacceptable et s'il n'est pas encore aggravé il n'est pas, pour autant, acceptable ! Le plan rebond destinés aux « fin de droits » est un échec, d'ailleurs annoncé !(pas d'emploi, pas de formation, pas de revenus décents !)
Pour en sortir il y a des solutions :
- Donner à toutes et tous les moyens de vivre et non de survivre : avec ou sans emploi, pas de revenu inférieur au SMIC revalorisé.
- Non à la stigmatisation des chômeurs et des immigrés, aux contrôles, radiations, sanctions, à toute forme de travail contraint ou forcé.
- Réduction massive et partage du temps de travail entre toutes et tous.
- Création massive d'emplois pour un développement durable, pour des services publics à la hauteur des besoins sociaux.
AC ! n'est pas, et n'a pas à se substituer aux organisations politiques.
Cela n'empêche, nous déplorons la dispersion de celles et de ceux qui veulent en finir avec les ravages du capitalisme néo-libéral. Que toutes les forces politiques, syndicales, associatives et citoyennes s'unissent dans la rue et dans les urnes pour en finir avec la casse sociale de ces dernières décennies, pour le droit à l'emploi et à des moyens convenables d'existence pour un niveau de vie suffisant (inscrit dans la Constitution française, la Déclaration universelle des droits de l'homme mais non dans le Traité de Lisbonne...)
AC ! réaffirme aussi à l'occasion de ce premier mai sa solidarité internationale avec tous les peuples en lutte contre leurs tyrans !