jeudi 17 mars 2011 à 12h
Soutien aux militants poursuivis pour avoir appelé au
boycott des produits exportés par Israël
https://paris.demosphere.net/rv/15672
Rassemblement jeudi 17 mars à partir de midi au Tribunal de Bobigny, 173 avenue Paul Vaillant Couturier. 93000 Bobigny. M° Bobigny-Pablo Picasso. Ligne 5
Un grand nombre de ces personnalités seront présentes aux côté des 4 inculpés ce jeudi à Bobigny pour dire leur indignation face aux graves atteintes à la liberté d'expression par un gouvernement, qui encourage la colonisation israélienne avec toutes ses conséquences désastreuses pour le peuple palestinien mais aussi pour l'avenir de notre humanité.
Les témoins, Alima Boumediene-Thiery, Patrick Braouezec, Mgr Jacques Gaillot, Jacques-Marie Bourget, d'Olivia, de Maha, Mohamed et Ulrich, leurs avocats, Me Antoine Comte, Me Dominique Cochain et Me Gilles Devers, qui ont fait citer Michèle Alliot-Marie à la barre, prendront la parole, ainsi que de nombreux élus et responsables associatifs.
Un rassemblement se tiendra à partir de midi devant le tribunal de Bobigny, où l'avocate Gisèle Halimi a remporté une victoire historique, et apporte aujourd'hui son soutien aux deux femmes et aux deux hommes appelés à comparaître pour avoir refusé de se ranger du côté de l'occupant.
Nous vous appelons à venir très nombreux affirmer qu'il est grand temps de mettre un terme à la collaboration avec un Etat qui bafoue la justice et les droits de l'homme. Dire avec nous que les tentatives d'intimidation sont vaines. Chacune d'entre elles renforce notre détermination. Nous continuerons à boycotter Israël, tant que des sanctions ne seront pas appliquées par nos gouvernants pour faire cesser l'occupation et le nettoyage ethnique des Palestiniens.
(Tribunal de Bobigny : 173 avenue Paul Vaillant Couturier. 93000 Bobigny. M° Bobigny-Pablo Picasso. Ligne 5)
Tous au procès de Bobigny le 17 mars prochain !
4 militants poursuivis pour avoir appelé au boycott des produits israéliens.
- 10 mars, 19h30 - Meeting
- 17 mars, 12h00 - Rassemblement et procès
Grande mobilisation le jeudi 17 mars au tribunal de Bobigny, pour protester contre l'inculpation de quatre militants poursuivis pour avoir appelé au boycott des produits israéliens.
Michèle Alliot-Marie, à la demande du lobby israélien, a ordonné aux juges de condamner les femmes et les hommes qui appellent au boycott des produits israéliens.
L'ex-ministre de la justice veut nous faire condamner pour "incitation à la haine raciale" en prétextant la "discrimination contre une nation". On tente ainsi de transformer une loi qui a été conçue pour lutter contre le racisme, en instrument de défense d'un Etat raciste et terroriste.
L'actuelle ministre des affaires étrangères, qui ne se gêne pas, elle, pour appeler au boycott du Mexique alors qu'une seule personne est en cause, traîne en justice des militants qui s'élèvent contre la persécution de tout un peuple depuis des décennies ! Le boycott, comme dans le cas de l'Afrique du Sud de l'Apartheid, est le seul moyen non violent à notre disposition pour faire cesser l'occupation, la colonisation, l'apartheid, et les massacres perpétrés par l'Etat d'Israël.
Si Mme Alliot-Marie et autres amis des dictateurs de tous poils connaissent d'autres moyens de faire respecter le droit et la justice, qu'ils les exercent ! Mais pour le moment, nos dirigeants ont choisi la collaboration avec l'occupant. C'est donc à nous, femmes et hommes de conscience, de réagir, de nous porter au secours d'un peuple massivement spolié, emprisonné, ghettoïsé, massacré.
Nous appelons à un grand rassemblement en présence des inculpés, de leurs avocats et témoins :
Devant le tribunal de Bobigny
Jeudi 17 mars à partir de midi.
(M° Pablo Picasso. Ligne 5)
- Pour dire : "moi aussi, je boycotte !"
- Pour exiger des sanctions contre Israel ! Pas contre les militants !
CAPJPO-EuroPalestine
Procès BDS du 17 mars : MAM à la barre !
La défense des militants de la campagne BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions) contre Israël, qui passent en procès le 17 mars prochain à Bobigny (Seine-Saint-Denis) a cité la ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie à comparaître comme témoin lors de cette audience.
« Si MAM a l'honnêteté de se présenter, elle aura l'occasion de s'expliquer sur ses déclarations et décisions pour le moins contradictoires en matière de boycott des produits israéliens », estime Olivia Zémor.
Présidente de l'association EuroPalestine, Olivia Zémor a été mise en examen avec trois autres militants BDS pour des actions dans des hypermarchés de la région parisienne (93 et 92) au début de l'année 2009, juste après les massacres de l'armée israélienne dans la bande de Gaza.
Intervenant à l'Assemblée Nationale en mai 2009, MAM, qui était alors ministre de l'Intérieur, avait fermement démenti les mensonges colportés par le lobby israélien en France, selon lequel la campagne BDS s'attaquait à d'hypothétiques « produits casher ». Elle avait en outre indiqué que ses services de police, dépêchés sur les lieux des interventions de la campagne BDS, dans des hypermarchés Carrefour notamment, n'y avaient pas constaté autre chose que l'exercice d'une liberté d'expression, garantie par la loi.
Mais quelques mois plus tard, début 2010, changement de décor : cédant au chantage du CRIF et de ses officines spécialisées, dont le mal nommé BNVCA (Bureau de Vigilance Contre l'Antisémitisme), Michèle Alliot-Marie, devenue dans l'intervalle ministre de la Justice, d'empare publiquement du mensonge des « produits casher ». Elle ordonne dans la foulée à tous les parquets de France de lancer des poursuites contre les militants et personnalités favorables au boycott, (dont fait partie l'ancien résistant et déporté dans les camps nazis Stéphane Hessel).
Le BNVCA, présidé par un spécialiste de la désinformation au service du gouvernement israélien nommé Sammy Ghozlan, se vante d'avoir déposé une centaine de plaintes contre les militants du BDS, ce qui est déjà un hommage rendu au développement de cette campagne lancée par la société civile palestinienne, dès lors que les gouvernements des principales puissances, dont la France, refusent de prendre les sanctions adéquates à l'encontre d' Israël pour ses multiples violations du droit humanitaire et international.
Fondée sur les principes de la non-violence, la campagne BDS s'inspire de la lutte menée dans les années 1970 et 1980 contre le racisme du régime sud-africain, qui avait contribué à mettre à bas l'odieux système d'apartheid dans ce pays. Outre ses actions appelant le public à ne pas acheter de produits étiquetés « made in Israel », et bien souvent produits dans les colonies des territoires palestiniens, la campagne BDS vise également à faire reconnaître par les tribunaux l'illégalité d'une série d'activités économiques liées à l'Occupation : des procès sont ainsi en cours, visant l'entreprise agro-alimentaire israélienne Agrexco, la chaîne de boutiques Sephora qui commercialise les cosmétiques israéliens Ahava, ou encore les entreprises Veolia et Alstom qui collaborent au « tramway de l'apartheid », à Jérusalem-Est.
A ce jour, une demi-douzaine de procès de militants BDS sont pendants devant des tribunaux en France, notamment à Bordeaux, Créteil, Perpignan, Mulhouse, Pontoise, Paris et Bobigny.
Si elle vient à la barre, MAM aura aussi l'occasion de s'expliquer sur sa conception, à géométrie apparemment très variable, du boycott : licite dans le cas du Mexique, puisqu'elle y a elle-même appelé à titre personnel pour protester contre la condamnation de la citoyenne française Florence Cassez par la justice de ce pays, mais passible de sanctions quand cela concerne Israël.
CAPJPO-EuroPalestine
Proces BDS : nous repondons présents !
L'action doit se poursuivre, avec une mobilisation de soutien aux militants français poursuivis en justice pour avoir appelé au boycott des produits israéliens.
Comme l'a écrit BENOIST HUREL Secrétaire général adjoint du Syndicat de la magistrature, dans Libération, la circulaire de Michèle-Alliot Marie (la même qui proposait son soutien à Ben Ali) est "un attentat juridique d'une rare violence contre l'un des moyens les plus anciens et les plus efficaces de la contestation des Etats par les sociétés civiles, à savoir le boycott. L'instrumentalisation d'un texte qui visait à combattre le racisme, le nationalisme et le sexisme est inadmissible, surtout lorsqu'elle vise à faire taire l'engagement citoyen. La notion de discrimination ne peut s'entendre que d'une différence de traitement n'obéissant à aucun but légitime. Une action collective qui viserait à ne pas consommer de produits d'une entreprise parce qu'elle licencie ou délocalise sa production, ou d'un Etat parce qu'il maltraite ses minorités ne peut être qualifiée de discriminatoire, sauf à ôter aux consommateurs leur seul pouvoir, celui de ne pas consommer n'importe quoi et n'importe comment."
C'est pourquoi, nous devons être nombreux à aller clamer notre indignation :
- Le 24 janvier prochain à 13 H devant le tribunal de Perpignan, où trois militants BDS sont appelés à comparaître
- le jeudi 10 février prochain à 8 H devant le tribunal de Mulhouse, où 12 militants BDS sont convoqués
- le jeudi 17 mars prochain à 13 H devant le tribunal de Bobigny (93), où 4 militants BDS sont convoqués
Nous appelons également à soutenir Sakina Arnaud (militante BDS de Bordeaux) qui se pourvoit en cassation. La date de son procès n'est pas encore fixée mais elle a besoin de notre soutien financier pour assurer sa défense, qui est notre défense à tous.
CAPJPO-EuroPalestine
Source : message reçu le 17 janvier 10h