mardi 7 septembre 2010 à 14h
Attention: ceci est la manifestation du 7 septembre
Pour la manifestation du 15 septembre, suivre ce lien
Pour la manifestation du 23 septembre, suivre ce lien
Manifestation pour les retraites
https://paris.demosphere.net/rv/13705
Trajet / Parcours : départ 14h - République - Bastille - Nation
Ordre des cortèges syndicaux:
CGC, CFDT, Solidaires, syndicats étudiants et lycéens, UNSA, FSU, CFTC, CGT, FO
Rendez-vous particuliers:
- le matin - assemblées générales éducation à Paris
- le matin - assemblées générales dans plusieurs autres villes d'Ile de France
- 11h30 - rencontre interprofessionnelle
- 13h - Chomeurs et précaires - au niveau du magasin "Habitat"
- 13h30 - Osez le Féminisme - angle du Bd Beaumarchais, métro Chemin Vert
- 13h30 - départ collectif de Malakoff - place de la mairie de Malakoff
- 14h - CNT - 15 bd Beaumarchais
- 14h - table Attac - angle du Bd. Beaumarchais / rue du Pasteur Wagner
- 14h - SUD/Solidaires - angle Pl. République, Bd du temple
- 14h - FSU - entre le boulevard Voltaire et l'avenue de la République
- 14h - salariés de la BnF/Culture - angle rue Charlot et bd du Temple
- 14h - La Décroissance - devant l'opéra Bastille
- autres rendez-vous à venir
Source : http://cgteduc93.free.fr/?Contre-la-casse-des...
Source : http://sudeducation75.org/spip.php?article428
Retraites : rien n'est joué !
Le 7 septembre, imposons nos revendications !
Communiqué commun de l'intersyndicale CFDT, CFTC, CFE.CGC, CGT, FSU, SOLIDAIRES, UNSA le 23 août 2010
Après les fortes mobilisations du premier semestre, et notamment le 24 juin dernier, les multiples initiatives qui ont ponctué l'été, montrent la détermination des salariés à faire entendre leurs revendications et leurs propositions concernant le projet de réforme des retraites dont le contenu est injuste et inacceptable.
La période estivale a été marquée par la persistance de la crise économique et sociale - la situation du chômage s'aggravant encore notamment pour les jeunes - et par l'annonce de mesures de rigueur supportées essentiellement par l'ensemble des salariés. Le gouvernement poursuit une politique inadaptée en terme d'emplois et de pouvoir d'achat qui accroît les inégalités.
Au moment où le projet de réforme des retraites va être examiné par le parlement, les organisations syndicales rappellent leur ferme opposition à celui-ci. Cette réforme ne répond pas aux enjeux actuels. Les questions d'emploi notamment pour les jeunes et les seniors, celles des inégalités hommes-femmes, de la pénibilité, d'un financement durable appuyé sur une autre répartition des richesses produites, non seulement ne sont pas traitées, mais font porter à plus de 85% les efforts sur les salariés.
La remise en cause des 60 ans avec le report à 62 et 67 ans des âges légaux va fortement pénaliser les salariés et notamment ceux ayant commencé à travailler jeunes, ceux ayant des carrières chaotiques et incomplètes, en particulier les femmes.
Les organisations syndicales considèrent aujourd'hui que rien n'est joué et appellent tous les salariés du privé et du public, les demandeurs d'emploi, les jeunes et les retraités à poursuivre la construction d'une mobilisation de grande ampleur et à faire du 7 septembre prochain une journée massive de grèves et de manifestations.
Le gouvernement et les parlementaires doivent entendre la mobilisation des salariés et répondre à leurs revendications pour d'autres choix en matière de retraites, d'emploi et de pouvoir d'achat. Les organisations syndicales se réuniront dès le 8 septembre pour analyser la situation et décider des suites unitaires à donner rapidement à la mobilisation.
Contre la casse des retraites :
S'unir et amplifier le mouvement social !
Tract de l'union régionale CGT
A l'heure où apparaissent les collusions entre le gouvernement, le monde des affaires et les milliardaires, à l'heure où les dernières gesticulations de Nicolas Sarkozy le conduisent à un discours de haine remettant en cause des fondements essentiels de notre république en matière de nationalité et d'égalité : Le Président de la république tente de faire oublier les vrais débats de société et de contourner la colère qui grandit encore plus chaque jour contre sa politique de rigueur. Depuis des semaines, beaucoup ont pris conscience des graves dangers des projets du gouvernement et en particulier du projet de casse de notre système de retraite et de la remise en cause de la retraite à 60 ans.
Ne les laissons pas faire !
Le projet Woerth - Sarkozy Parisot doit être abandonné !
Report de l'âge légal de la retraite à 62 ans, recul de 65 à 67 ans de l'âge ouvrant droit au taux plein, remise en cause des départs anticipés et de la pénibilité.
Le projet Woerth / Sarkozy / Parisot est le plus dur d'Europe :
S'il était appliqué ce serait un véritable recul de société. A titre d'exemple, pour une retraite à taux plein, la durée de cotisation est de 30 ans en .Grande Bretagne, 35 ans en Allemagne, en Italie, en Belgique et en Espagne, 37 ans en Autriche et 40 ans en Suède alors que le gouvernement et le Médef l'exigent à 41,5 ans en France !
Le projet Woerth / Sarkozy / Parisot c'est tout bénef pour le Patronat et les actionnaires :
L'effort financier sera porté à85% par les salariés soit 22,6 milliards tandis que le gouvernement ne demande que 4,4 milliards d'euros de participation aux entreprises !
Pourtant financer un haut niveau de retraite est possible.
Mettre à contribution les revenus financiers des entreprises à hauteur de la cotisation retraite patronale c'est 20 milliard d'euros qui seraient dégagés. Taxer les revenus financiers (Intéressement, stock options, participation ....) c'est 10 milliards supplémentaires qui pourraient financer les retraites !
Le projet Woerth / Sarkozy / Parisot c'est « no futur » pour la jeunesse !
Alors que l'on demande aux salariés de travailler plus longtemps, la jeunesse subit un taux de chômage de l'ordre de 25%. Les différentes mesures de recul de l'âge de départ en retraite conduiront d'ici 2016 à ce qu'un million d'emplois ne soient plus disponibles pour les jeunes arrivant sur le marché du travail. Auxquels s'ajouteront les 300 000 emplois supprimés dans la Fonction Publique.
S'unir et construire un mouvement social incontournable ! Le 24 juin, 2 millions de manifestants (130 000 à Paris) étaient dans la rue. Des centaines de milliers de salariés on fait grève. Nous pouvons et devons amplif er ce rapport de force ! Les organisations syndicales dans leur ensemble refusent aujourd'hui le diktat du gouvernement et du Medef et elles appellent toutes à l'action.
Le 7 septembre, tous ensemble, soyons massivement en grève et dans la rue pour mettre en échec le gouvernement et exiger des choix de progrès social !
Dès le 8 septembre dans chaque entreprise débattons des suites à donner au mouvement.
Unis et déterminés nous pouvons gagner !
Mardi 7 septembre
journée de grèves et de manifestation
à l'appel des organisations d'île-de-France CGT - CFDT - CFTC - CGC - FO - FSU - Solidaires - UNSA
Manifestons dans l'unité
14H00 : République - Nation
Déjà 700 000 personnes dont plus de 110 000 en Île-de-France, ont signé la carte pétition de la CGT s'adressant au Président de la République. Cette pétition porte des solutions crédibles pour garantir le système de retraite. Venez la signer auprès des militants CGT ou sur www.cgt.fr .
S'unir et construire un mouvement social incontournable !
Appel de la jeunesse à un mouvement unitaire et combatif dès la rentrée.
http://www.revolte-lyceenne.moonfruit.fr/
25 organisations de la jeunesse SOS FAC, la Coordination Lycéenne Indépendante, le SYNAC, SELF86, l'Onde Violette, la FIDL 14, 66, 72, 74, l'UNL 38, 44, 45, 59, 91, le SGL 02 et 50, SUD Lycéen 35, 50, 57, 85, le comité lycéen des Landes, les JC 13 et 62, le NPA Jeunes 57 et le MJS 62) constituant le Front de lutte pour l'Education appellent à un mouvement unitaire et combatif de la jeunesse dès la rentrée.
Comme nous le savons tous, un mouvement de grande ampleur s'organise début septembre. Dans l'éducation tout d'abord, avec une grève dès le 6 septembre, ce qui est plutôt rare ! Puis contre le projet de réforme des retraites le 7 septembre. Ces journées sont une réponse directe aux nouvelles attaques réactionnaires du gouvernement à tous les niveaux, de nouvelles attaques qui, nous le savons, ont la même origine ; Une offensive globale néolibérale visant à spolier nos acquis sociaux sous prétexte de crise, une première depuis 1945… La jeunesse est, plus que jamais, touchée de plein fouet par cette offensive historique du capital ; répression policière et administrative, éducation privatisée, aides sociales menacées, contre réforme des retraites etc… Nous trinquons pour les actionnaires, le patronat, les élites "éclairées", pour ceux qui jouent avec des milliards, pour ceux qui jouent avec nos vies !
La jeunesse à un rôle à jouer dans les luttes qui s'annoncent. Elle doit s'unir et s'organiser pour contrer cette menace. Il faut qu'elle oeuvre à l'édification d'un véritable rapport de force, en rupture avec les principales directions syndicales qui bien trop souvent font avorter tout mouvement de contestation en cherchant à se réapproprier les luttes menées par la base ! Assez de ce double jeu, le compromis n'est pas envisageable, seules nos luttes payeront !
Nous devons donc riposter afin de faire reculer une bonne fois pour toute le gouvernement allié du patronat, ce qui implique notamment le retrait total de la réforme des lycées, et d'oeuvrer à l'édification d'une école véritablement égalitaire, émancipatrice et démocratique, en un mot, populaire ! Où tout le monde, élèves comme professeurs et parents, pourrait diriger la vie interne de l'établissement. Une école réellement gratuite et accessible à toutes et à tous, avec ou sans papiers, garantissant les mêmes chances, les mêmes droits et étant 100% publique ! Et ce, en liaison avec le monde du travail, en revendiquant et en mettant en pratique la convergence des luttes pour la défense du service public dans son ensemble. Car seule une riposte globale pourra nous assurer une victoire totale !?
C'est pourquoi le Front de Lutte pour l'Education appelle lycéens et étudiants à préparer dès la rentrée la grève interprofessionnelle du 7 septembre ! La journée de mobilisation dans l'éducation de la veille devant également servir à constituer des AG informatives ou décisionnelles, tout en faisant jonction avec le corps enseignant. Car seule une grève politique de masse fera plier le gouvernement allié du patronat et sera à même d'amorcer un mouvement de résistance solidaire à l'échelle européenne !
Source : liste de diffusion Prep.Coord.Nat., reçu le 25 août 11h
Tous en grève les 6 et 7 septembre 2010 et après on reconduit !
Appel à la grève de la fédération SUD Education
Dans les écoles, les collèges, les lycées tous en grève le 6 septembre, le 7 septembre et après on reconduit !
Le 6 septembre sera le 1er jour où devraient fonctionner ensemble les écoles, les collèges et les lycées. C'est pourquoi la Fédération SUD Éducation a décidé d'appeler à une grève d'ensemble des 1er et 2nd degrés, à partir de cette date.
La rentrée ne doit pas se faire normalement. L'ampleur des mesures de destruction de l'école publique et le gel salarial promis à ses personnels le justifient pleinement. Mais il s'agit aussi pour nous, d'enclencher un mouvement d'ensemble, seul capable de stopper la politique mortelle de ce gouvernement contre l'École, les services publics et nos retraites.
Le 24 juin nous étions environ 2 millions dans la rue contre la « réforme » des retraites du gouvernement. Depuis, l'intersyndicale nationale dont SOLIDAIRES fait partie a décidé d'appeler à la grève générale interprofessionnelle le 7 septembre. Il faut un mouvement de grève générale au-delà de cette journée pour faire reculer ce gouvernement.
Oui, infliger une défaite à ce gouvernement c'est possible ! Il faut se réunir en AG d'établissement et de ville dès la prérentrée pour voter massivement la grève le 6 et le 7 septembre.
En AG, nous devons reconduire la grève jusqu'au retrait du projet de loi sur les retraites et à l'abandon des politiques de réduction de postes dans l'éducation !
Non à la destruction de l'École publique : la coupe est pleine, qu'elle déborde !
-
Encore 16 000 suppressions de postes prévues en 2011 !
Objectifs 90 000 dans l'Éducation. Des milliers de collègues au chômage ou maintenus dans la précarité : enseignants, administratifs et vie scolaire. - Une formation professionnelle détruite et le scandale des collègues stagiaires à temps plein dès septembre.
-
Une dégradation sans précédent des conditions de travail des personnels et des élèves.
Contre l'explosion des effectifs partout, destruction des aides (, RASED dans le 1er degré), une hiérarchie formée aux méthodes autoritaires et managériales … - Des réformes qui affaiblissent l'École : réduction des horaires, socle commun, nouveaux programmes imposés, suppression de la carte scolaire…
- Le démantèlement du service public d'orientation, son externalisation ou sa prise en charge par les enseignants.
Contre réforme des retraites : un recul de société inacceptable
- Passage de 60 ans à 62 ans de l'âge légal de départ.
- Allongement de la durée de cotisation à 41,5 ans : un départ sans décote repoussé à 65 ou 67 ans. Dans l'Éducation, les enseignants, les femmes, les précaires sont parmi les cibles prioritaires.
- Un projet financé à 90% par les salariés au profit des revenus des actionnaires et du capital financier !
SUD Education
Appel unitaire des fédérations syndicales de cheminots :
grève à la SNCF le 7 septembre
Fédérations Syndicales des Cheminots CGT - UNSA - SUD-Rail - CFDT
Gouvernement et Direction SNCF doivent répondre à nos exigences !
Mercredi 18 août, les Fédérations Syndicales de Cheminots CGT, UNSA, SUD-Rail et CFDT se sont réunies pour analyser le contexte politique, économique et social de la période, échanger sur la dynamique revendicative qui a jalonné l'été et engager la nouvelle étape de mobilisation unitaire interprofessionnelle du 07 septembre prochain contre le projet de loi portant la réforme des retraites. Après la journée d'action du 24 juin qui a donné un caractère exceptionnel à la mobilisation unitaire pour un autre projet concernant le dossier des retraites avec, entre autres, 46% de cheminots en grève, le 13 juillet a constitué une nouvelle étape de mobilisation qui s'est prolongée par un foisonnement d'initiatives revendicatives tout au long de l'été.
Des millions de salariés se positionnent à l'heure actuelle contre un projet de réforme injuste, refusant notamment le report brutal de l'âge de départ en retraite. Conscient de la montée en puissance du rejet qu'inspire sa politique de rigueur, notamment en matière de retraite, le Gouvernement se lance dans une vaste campagne de diversion par un discours nauséabond au relent de haine et de xénophobie. Les Fédérations Syndicales de Cheminots CGT, UNSA, SUD-Rail et CFDT condamnent cette opération gravissime qui ne trompera personne et appellent les cheminots à s'inscrire nombreux dans les manifestations du 04 septembre 2010 contre les stratégies de stigmatisation et de discrimination, et pour affirmer leur attachement à la liberté, à l'égalité et à la fraternité. A la SNCF, la stratégie de la Direction avec, le passage en force au cœur de l'été du schéma directeur Fret accélère l'abandon du wagon isolé et la fermeture de triages. Cette démarche est inacceptable au moment où les exigences citoyennes s'amplifient pour une autre orientation en matière de transport de marchandises.
Sur l'emploi et le pouvoir d'achat, à l'heure où les chiffres du chômage explosent et où les prix des produits et services de première nécessité s'envolent, il y a urgence à mettre en œuvre d'autres choix politiques à la SNCF. Dans le même temps, les ex-apprentis et élèves de la SNCF sont confrontés à des difficultés de validation de leurs trimestres d'apprentissage par la CNAV, leur interdisant de bénéficier de mesures de majoration salariale, obtenues lors de la réforme du régime spécial de retraite de la SNCF fin 2007. Par conséquent, les Fédérations Syndicales de Cheminots CGT, UNSA, SUD-Rail et CFDT ont décidé de déposer une Demande de Concertation Immédiate (DCI) afin d'obtenir des réponses du Gouvernement et de la Direction SNCF sur les questions concernant les retraites et la situation des ex-apprentis, l'avenir du Service Public Ferroviaire, le Fret, l'emploi et le pouvoir d'achat.
Lucides et mobilisées, les Fédérations Syndicales de Cheminots CGT, UNSA, SUD-Rail et CFDT appellent d'ores et déjà les cheminots à s'inscrire dans les actions du 04 septembre et à se préparer à intervenir massivement par la grève et les manifestations le 07 septembre prochain.
Une prochaine interfédérale aura lieu le 27 aout et déterminera, en cohérence avec la rencontre intersyndicale du 23 août, les suites de la mobilisation unitaire.
En grève massive le 7 septembre, préparons la grève générale !
SUD - Poste
Le projet de loi sur les retraites passe au Parlement dès le 7 septembre. Tous les syndicats appellent à la grève et à manifester massivement. Ce projet retarde l'âge de départ à la retraite et fera encore baisser le montant des pensions, sans toucher aux dividendes des actionnaires ni aux profits. Pour gagner, il faut préparer une grève générale. La Fédération SUD a déposé un préavis de grève illimitée à partir du 7 septembre pour que les personnels en discutent et en décident.
Une réforme pour nous faire payer la crise
La réforme des retraites ne sera supportée que par les seuls salarié-es : il faudra travailler ou chômer un peu plus longtemps au détriment des jeunes, avec des conditions de travail de moins en moins supportables. Et surtout, le montant des retraites va encore baisser.
Le gouvernement n'a qu'un seul objectif : ne pas toucher aux revenus des plus riches, au bouclier fiscal, aux dividendes des actionnaires ni aux profits des entreprises. Pourtant, les plus riches ne cessent d'être de plus en plus riches. Les inégalités n'ont jamais été aussi fortes. Nos patrons et nos dirigeants ne cessent d'étaler combines, passe-droits (paradis fiscaux...) et revenus au montant astronomique... Le gouvernement essaie de faire croire que les privilèges, ce serait la retraite à 60 ans, ou un SMIC trop élevé... Les marchés financiers et les gouvernements exigent la réduction des déficits publics. Ils veulent faire payer la crise aux salarié-es.
Mardi 7 septembre, la colère doit monter
Le 24 juin, après la publication du projet du gouvernement, les manifestations ont été massives. Mardi 7 septembre, la protestation doit être encore plus importante. Toutes les organisations syndicales appellent à la grève. Grèves et arrêts de travail, manifestations de rue doivent être d'une ampleur sans précédent.
Pour gagner, il faut la grève générale !
Se donner les moyens de gagner, c'est préparer un mouvement de grève générale reconductible. L'Union Syndicale Solidaires et SUD ont proposé à l'intersyndicale, qui s'est tenue le 23 Août, de fixer une autre date de mobilisation rapide après le 7 septembre. Cela n'a pas été retenu mais une intersyndicale se réunit dès le 8 septembre.
Pour mettre en discussion la perspective de grève générale, la fédération SUD dépose un préavis de grève illimitée à partir du 7 septembre.
Pas de remise en cause de la retraite à 60 ans (ou à 55 ans)
Assez de la baisse des pensions
Toutes et tous en grève et en manifestation !
Du fric pour nos retraites, il y en a !
• En trois ans, le nombre de salaires de plus de 500 000 euros a augmenté de 70% !
• En trois ans, les bénéfices des entreprises du CAC 40 : 212 milliards d'euros. Et c'est la crise !
• Exonérations de cotisations sociales : stock-options=3,3 milliards d'euros ; intéressement et participation =8 milliard d'euros ; bouclier fiscal= 585 millions d'euros.
• Les grands patrons du CAC 40 bénéficient de retraites chapeaux de plusieurs millions d'euros par an.
• Fonds de Réserve des retraites=33 milliards d'euros.
• En augmentant les cotisations patronales de 0,26 points par an durant 40 ans, cela suffirait ! Qui peut penser que cela mettrait en péril l'économie française. Et si on taxait les profits ?
Tous et toutes en grève mardi 7 Sept 2010
Ne battons pas en retraite
Tous et toutes en grève mardi 7 sept 2010 en attendant la construction d'un large mouvement de grève reconductible
Fini de jouer !
Retraites, fonction publique, licenciements massifs, dérives sécuritaires, stagnation des salaires, chômage partiel, précarité galopante… combien de mots encore pour qualifier l'impasse sociale dans laquelle nous plonge le capitalisme ? La crise devait tout changer et rien n'a bougé. Etonnant ? Pas vraiment, car quand le patronat et l'Etat défendent leurs intérêts, la croissance des profits et la continuation de leur domination économique, politique et sociale, ils ne font pas dans l'humanisme… Les classes dirigeantes sont en lutte pour leur survie, elles combattent pour conserver leurs privilèges. Un combat bien facile quand, en face, les directions syndicales ne font que gérer les défaites et négocier les reculs.
La belle crise que voilà…
Pourtant, la crise financière n'a pas fait mal à tous, elle sert plutôt de prétexte pour accentuer la pression sur les droits sociaux. Les salariés l'ont vécu de plein fouet, entre licenciements économiques massifs, gel des salaires, développement des contrats précaires, chômage partiel et autres joyeusetés. Mais les patrons, dirigeants politiques et autres gestionnaires du système capitaliste ne s'en portent eux que mieux. Après les larmes de crocodile versées sur le risque d'effondrement et de faillite du système financier mondial, est venu les temps de l'appel aux sacrifice… pour les travailleurs. Jusqu'à expliquer que franchement, non, ce n'est plus possible de continuer comme avant, il faut réguler. Et les mesures drastiques tombent pour faire rendre gorge aux infâmes traders et spéculateurs : réduire les dépenses publiques et réformer les retraites. Etrange raccourci non ? Réguler le capitalisme à la mode G20, Sarkozy ou FMI (dirigé par un « camarade » du PS…) serait donc faire des économies sur le service public, garant d'un minimum de cohésion sociale, et faire bosser toujours plus ceux qui déjà triment à en péter les plombs en mettant au chômage les autres millions d'inutiles…
Tais-toi et marche !
Et pour parfaire le tout, rien de mieux que de mettre au pas ceux qui osent contester. Le plus simple, c'est de prendre le mal à la racine et d'entraver ce qui fait la force des travailleurs : le syndicat. Depuis plusieurs mois, la CNT doit faire face à une vague de répression violente, entre contestation de ses créations de sections syndicales (Baud, Sévelnord par exemple), licenciements massifs de ses nouveaux syndiqués (People and Baby) et tentative de déstabilisation de ses sections déjà très bien implantées (Cinémathèque). Trop gênant ? Sûrement. Quoi qu'il en soit, cela ne fait que prouver que nous sommes sur la bonne voie : gêner les patrons au point d'en devenir leur marotte, voire leur cauchemar, ça ne peut que nous faire plaisir et nous renforcer dans nos orientations syndicales, notre démarche de solidarité de classe et notre refus de la cogestion. Tout comme ce fût le cas de tous les travailleurs de Continental, Total, Caterpillar, Sony, 3M, Phillips-EGP Dreux, Brodard Graphique, et de bien d'autres encore.
Leur logique et la nôtre
Car, loin des discours et débats de spécialistes, quelques évidences subsistent. Notamment que les richesses n'ont pas disparu, qu'elles ne se sont pas envolées, mais qu'elles sont juste toujours plus concentrées entre les mains d'une minorité. De même que les prétendus déficits publics sont créés de toutes pièces : gel des cotisations patronales, exonérations massives de cotisations sur les bas salaires, généralisation des mécanismes d'intéressement (stock-options, épargne salariale, actionnariat d'entreprise, participation, primes diverses...) tous exonérés de cotisations, dettes de l'Etat vis-à-vis des régimes sociaux, politique de bas salaires et donc de faibles cotisations et médiocres contributions au financement des régimes sociaux, chômage de masse et donc perte de cotisations, fraude massive des entreprises, placements financiers soumis à aucune cotisation sociale, etc. Combien de dizaine de milliards d'euros au final pour un soi-disant déficit de la sécurité sociale de quelque 30 milliards ?
Et on voudrait nous faire croire qu'avec le non-remplacement d'un fonctionnaire à la retraite sur deux et le report de l'âge de la retraite on va arranger les choses… Mais en toute logique, si certains travaillent plus vieux, les jeunes seront au chômage, et si on supprime des emplois dans la fonction publique le chômage va encore augmenter… Réduire les déficits en augmentant le chômage, en voilà une belle idée.
Notre force c'est le nombre !
L'enjeu des batailles d'aujourd'hui sur les retraites, les suppressions de postes de fonctionnaires, l'explosion du chômage, etc., est assez évident : Les travailleurs et leurs organisations syndicales doivent sortir d'un « dialogue social » où ils sont toujours perdants pour s'affirmer comme une force sociale apte à imposer leur réalité et leurs exigences. Il est temps de siffler la fin de la récré. Si les salons de Matignon sont douillets, si les locaux de l'Elysée sont bien climatisés, si les comités d'entreprise offrent un semblant de débat, si les tribunaux d'instance ou les prud'hommes ont parfois un parfum de satisfaction, ce n'est pas là que se joue le fond du problème.
La seule force des travailleurs c'est leur nombre et leur capacité à bloquer la production des richesses qui font les jours heureux et les yachts classieux du patronat. La grève n'est pas un gros mot, c'est un droit et la seule manière souvent de se faire entendre réellement. Plutôt que de perdre quelques demi-journées de salaire tous les deux ou trois mois pour ne rien obtenir, ne vaudrait-il pas mieux tout arrêter quelques jours ? D'autres l'ont fait avant nous, lors des grèves de 1936 par exemple, et personne n'en est mort, personne ne s'en plaint aujourd'hui, surtout pendant ses congés payés…
Reconstruisons un syndicalisme intransigeant, qui sache opposer la solidarité des travailleurs à la violence patronale, qui sache privilégier la main-mise des salariés sur leurs luttes plutôt que de déléguer leurs voix à quelques permanents éloignés des réalités du monde du travail. Construisons l'espoir d'un autre futur plutôt que de subir encore et toujours les mêmes discours fatalistes et leurs conséquences désastreuses. Le capitalisme n'est pas la fin de l'histoire, notre avenir est entre nos mains, organisons-nous pour le construire ! !
Pour un syndicalisme de classe et d'émancipation sociale, Ne battons pas en retraite ! grève générale pour la justice sociale !
Nous ne leur devons rien, la bourgeoisie nous doit tout !
Retrait total du plan retraite !
Organisation Communiste Libertaire (OCL)
Offensive Libertaire & Sociale (OLS)
Pour la bourgeoisie, qui mène la danse, la réforme des retraites est indispensable afin, paraît-il, de « sauver » le régime par répartition. En fait, l'application d'une telle réforme - cotiser plus et plus longtemps pour être bien moins pensionné - ouvrira au contraire la voie à une retraite complémentaire par capitalisation que seuls les hauts revenus pourront se payer. Sous prétexte de réduire la dette publique, cette réforme est encore un moyen supplémentaire de diminuer les dépenses sociales. Le but étant de nouvelles sources de profit pour le marché capitaliste. Si cette réforme des retraites passe, le reste suivra. C'est pourquoi nous n'avons d'autre stratégie que de nous donner les moyens d'arracher son retrait total. Ainsi que l'a dit le mouvement en Grèce : « Les peuples n'ont pas de dette, ils ne doivent rien à personne ». La « crise » actuelle n'est pas la nôtre. Les seuls à bénéficier de la situation présente sont ceux qui en sont responsables. Alors, qu'ils paient !
Arretons d'etre dupes…
Nous n'accordons aucun crédit aux confédérations syndicales qui, unies ou non, nous convoquent de temps à autre à une journée de « mobilisation » sans lendemain : les syndicats ne font rien d'autre que défendre leur position de « partenaire social » face à l'Etat, et leurs actions visent non à créer le rapport de forces nécessaire pour le faire plier mais à agréger un mouvement d'opinion capable d'obtenir quelques aménagements de l'ordre existant avant de nous inviter à rentrer sagement à la maison. Le combat mené autour de la réforme des retraites n'est pas non plus celui d'un large regroupement de gauche contre un gouvernement de droite, comme le disent certains. Les gouvernements de gauche en Europe (tels ceux de l'Espagne et de la Grèce) appliquent exactement la même politique que ceux de droite : recul de l'âge de départ à la retraite, baisse des salaires, privatisations, etc. En France, si la gauche revient au pouvoir, elle fera pour le capital ce que la droite n'a pas pu ou su faire.
… Et optons pour le seul choix possible !
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/13705
Nous qui sommes aujourd'hui dans la rue, en nous révoltant, nous avons plus à gagner qu'à perdre. D'autres formes de lutte sont nécessaires, comme ne plus faire payer les usagers : transports, électricité, etc. et occuper des lieux stratégiques, tout en sachant qu'il nous faudra arrêter tout, réfléchir et agir collectivement afin de faire reculer l'Etat. Auto-organisons-nous à la base pour mettre le plus vite possible le capitalisme à la poubelle, une fois pour toutes et avant qu'il ne nous détruise. IL Y A URGENCE !
Une révolution est à faire,
Une autre société à construire !
Organisation Communiste Libertaire (OCL)
Offensive Libertaire & Sociale (OLS)
version imprimable sur http://offensive.samizdat.net/IMG/pdf/Tract_Retraites.pdf
Source : http://offensive.samizdat.net/