thèmes : travail, économie
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jeudi 23 septembre 2010 à 13h

12 parties : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Attention, ceci est la manifestations du 23 septembre

Pour la manifestation du 2 octobre, suivre ce lien


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Manifestation à Paris pour les retraites

Trajet / Parcours :

  • départ à 13h de Bastille vers Denfert Rochereau
  • prolongement après Denfert en direction du Medef (M° École Militaire - 7e)

Deux parcours Bastille-Denfert:

Parcours n°1: CFDT - Solidaires - Unsa :
Bastille - Bd Henri IV-Pont Sully - Bd St Germain - Bd St michel - rue de l'observatoire - avenue Denfert - Place Denfert Rochereau

Parcours n°2 : devrait concerner FSU - CFTC - UNEF jeunes- CGT - CGC - FO :
Bastille - Bd de la Bastille (ou Rue de Lyon) Pt D'austerlitz - Bd de l'Hopital - Bd St Marcel - Bd Arago - Place Denfert- Rochereau

Rendez-vous particuliers:

Banderole de tête: « Retraite solidaire, emploi, salaires : un enjeu de société »

Ordre des cortèges CGT: UD 93 - UD 78 - UD 91 - UD 95 - UD 94 - UD 92 - UD 75- UD 77 Le rendez vous est sur la place de la Bastille Pour le 93, 78 (coté rue de Lyon), pour le 91 (devant Opéra), pour le 95 et 77 (coté rue du Faugbourg St Antoine, pour le 94, 92 et 75 (face Bd Richard Lenoir).

Source : http://www.sudeduccreteil.org/spip.php?articl...
Source : liste AG-IdF, reçu le 21 septembre 14h
Source : http://www.financespubliques.cgt.fr/23-septem...
Source : message reçu des organisateurs le 20 septembre 07h
Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article10610...
Source : http://cgteduc93.free.fr/?Casse-de-nos-retrai...


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Communiqué des Unions régionales d'Île-de-France
CGT -CFDT - CFE/ CGC -CFTC - FSU - Solidaires - Unsa

Retraite : de nouveaux rendez vous de mobilisation

La journée d'action unitaire de grèves et de manifestation du mardi 7 septembre a marqué un niveau inégalé de mobilisation : 270 000 manifestants à Paris, (un itinéraire de délestage a été organisé pour permettre le bon déroulement de la manifestation).
La mobilisation a fortement progressé depuis le 24 juin notamment par des arrêts de travail dans le public et dans le privé.
Une grande majorité de salariés désapprouve les projets gouvernementaux et demande l'ouverture immédiate de réelles négociations pour préserver, consolider les droits à la retraite dès 60 ans et la pérennité du système de retraite par répartition.
Malgré cela, le gouvernement reste sourd et veut empêcher le débat à l'Assemblée nationale, comme dans le pays. Cela est inacceptable !

Il faut faire entendre les revendications des salariés ! Les organisations syndicales d'Ile de France proposent d'ores et déjà de nouveaux rendez vous de mobilisation :

  • D'ici le 15 septembre, débattre avec les salariés dans les entreprises, élargir la mobilisation et interpeller les députés, dans chaque circonscription.
  • Mercredi 15 septembre, jour du vote à l'Assemblée Nationale, interpellation revendicative et unitaire des députés, à 12 heures 30, place de la Concorde, devant l'Assemblée nationale
  • Les organisations syndicales régionales proposent de faire du jeudi 23 septembre une nouvelle grande journée de grèves et de manifestation, à 13 heures à Paris, (de Bastille vers Concorde).

Source : http://cgteduc93.free.fr/?Casse-de-nos-retrai...


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Appel à la grève à la RATP le 23 septembre

Six syndicats ont appelé vendredi à la grève à la RATP le 23 septembre, nouvelle journée de mobilisation contre le projet de réforme des retraites du gouvernement.

Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article10612...


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Pour nos retraites :

En grève le 23, le 24 on reconduit !

Tract CNT

manifestation à 13h à Bastille

Pour les retraites, les travailleurs ont obtenu :

  • départ à 60 ans
  • 37,5 annuités de cotisation
  • départ à taux plein à 65 ans

Pour la CNT ces conditions ne sont pas suffisantes mais leur défense est vitale!

Pour le gouvernement, les retraites, c'est :

  • départ à 62 ans 41,5 annuités de cotisation
  • départ à taux plein à 67 ans augmentation
  • des cotisations pour les travailleurs pour compenser les cadeaux faits au patronat

Le 7 septembre nous étions 3 millions pour exiger le retrait de cette contre-réforme qui casse les acquis sociaux et favorise les retraites par capitalisation. Face à cette mobilisation historique, le pouvoir répond par le mépris. Il n'y a aucune avancée. Ce sont toujours les plus pauvres qui trinquent.

L'intersyndicale nationale reste sur une stratégie de grèves ponctuelles et espacées en appelant à la grève et à la manifestation le jeudi 23 septembre. Pour la CNT nous devons être encore plus nombreux à être mobilisés dans la rue ce jour là. C'est une condition indispensable pour faire pression sur le gouvernement mais cela ne suffira pas ! Seule la grève générale reconductible le fera reculer.

La CNT revendique :

  • retraite à taux plein à 60 ans et à 55 ans pour les salariés ayant effectués des travaux pénibles
  • retour aux 37,5 annuités public-privé
  • indexation des pensions sur les salaires
  • garantie d'un taux de remplacement de 75% du salaire brut (calcul sur la base des 6 derniers mois)
  • pas de pensions inférieures au SMIC
  • refus des retraites par capitalisation
  • gestion des organismes de solidarité par les salariés eux-mêmes
  • Hausse des salaires, induisant automatiquement une augmentation des cotisations.

La richesse produite par habitant ne cesse d'augmenter (+30% par actif depuis 1983), ces gains de productivités doivent revenir aux travailleurs.

AG mode d'emploi :

  • L'assemblée générale est souveraine : ce sont ces décisions qui doivent primer, non des décisions venues d'ailleurs, de directions syndicales ou politiques.
  • Tous et toutes ont la parole, syndiqués(e)s ou non syndiqué(e)s ; on peut parler en son nom propre, au nom de son syndicat (sans pour autant faire de l'AG une tribune syndicale) ou au nom de ses collègues si l'on est mandaté.
  • Un compte rendu des résolutions prises doit être fait puis diffusé et rendu accessible.
  • S'il y a besoin d'élire des délégués, leurs mandats doivent être précis et impératifs. Ils sont désignés à chaque fois pour éviter les « professionnel(le)s de la délégation ».

Personne ne travaille à ta place, personne ne décide à ta place !

Les caisses de grève :

Une lutte, quelles qu'en soient ses modalités, coûte cher au travailleur mais nous pouvons faire face. L'organisation de concerts, de ventes, le reversement d'une partie de nos salaires quand nous ne sommes pas ponctionnés, les collectes lors de manifestations publiques permettent d'alimenter des caisses de solidarité.

Il n'y a rien à négocier !
Abrogation immédiate de toutes les contre-réformes depuis 1993 !
En grève le 23, le 24 on reconduit !

CNT - Confédération Nationale du Travail

  • RP - 33 rue des Vignoles - 75020 Paris
  • Téléphone : 01 43 72 95 34
  • mail : br.rexp@cnt-f.exorg
  • Plus d'infos sur : http://www.cnt-f.org

Source : message reçu des organisateurs le 20 septembre 07h


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Appels à la GREVE reconductible

(mise à jour le 19/09 à compléter)

Au niveau interprofessionnel

  • l'UNION SYNDICALE SOLIDAIRES nationalement y appelle : « Un mouvement de grève générale demeure nécessaire pour gagner. Il faut le construire avec les collectifs militants de toutes les organisations qui le souhaitent, avec l'ensemble des salarié-e-s : partout dès maintenant, organisons des réunions publiques, des assemblées générales, pour en discuter la mise en oeuvre. »
  • La CNT appelle à préparer dès aujourd'hui la reconduction dans l'unité syndicale à la base, seule condition nécessaire à une victoire des salariés.
  • FO « soutient toutes les initiatives prises par ses structures y compris pour l'après 23. Par son intransigeance, par son projet dicté pour satisfaire les marchés financiers dans le cadre d'une politique d'austérité, le gouvernement se met lui-même en situation d'affrontement et de blocage. Adoptée à l'unanimité. ».
  • Bernard Thibault, le secrétaire général de la CGT, a affirmé le 10 septembre, sans lui-même s'inscrire dans cette démarche : « Plus l'intransigeance dominera, plus l'idée de grèves reconductibles gagnera les esprits »
  • Dans les départements et les localités :
  • En Seine maritime, CGT, FO, CFDT, CGC, FSU, Solidaires, UNSA, UNEF appellent à la grève interprofessionnelle jusqu'à l'abandon du projet et incluent la grève reconductible dans les « suites unitaires à débattre »
  • En Haute-Loire, l'intersyndicale interprofessionnelle CGT, CFDT, FO, Solidaires, FSU, UNSA CFTC, CFE-CGC affirme que : « L'heure est à la grève interprofessionnelle jusqu'à l'abandon du projet. Nous vous appelons à mettre la reconduite de la grève en discussion dès maintenant au cours d'assemblées générales dans les entreprises, les administrations et les services. »
  • Dans la Loire Atlantique, FO, la FSU et Solidaires disent : « Le 23 septembre doit s'inscrire dans la perspective d'une grève généralisée« . »La date du 23 septembre est déjà tardive. Si elle n'est pas prolongée par une grève reconduite destinée à bloquer les activités économiques et sociales du pays, il sera illusoire d'espérer autre chose que déplacer quelques virgules dans la loi. »
  • En Lozère, CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC, FSU, Solidaires, UNSA, appellent « à mettre en discussion la reconduite de la grève au cours d 4AG dans les entreprises, les administrations et les services »
  • Dans le Loiret, CGT, CFDT, CFTC, FO, Solidaires, UNSA envisagent les possibilités de reconduire la grève partout où c'est possible.
  • L'UD CGT du Gard demande à ses syndicats d'organiser des AG pour mettre en débat la grève reconductible à partir du 23.
  • L'intersyndicale de Roanne, lors du rassemblement du 15 septembre, a appelé « à mettre en discussion la reconduite de la grève dès maintenant au cours d'assemblées générales dans les entreprises, les administrations et les services publics. »

Au niveau Fonction Publique

  • Solidaires FP appelle à créer les conditions de la reconduction du mouvement de grève dès le 24 septembre. En ce sens, Solidaires « Fonction publique » a déposé un préavis de grève illimitée à partir du 23 septembre.
  • La Fédération CGT services publics appelle les personnels avec leurs organisations syndicales à mettre partout en débat la nature des suites à donner au 23, sans exclure aucune forme, y compris la grève reconductible.
  • La Fédération CGT des organismes sociaux appelle à la grève interprofessionnelle jusqu'à l'abandon du projet.
  • Les territoriaux CGT de Port-de-Bouc demandent la mise en débat de la grève reconductible lors de l'AG du 23.
  • La CGT municipaux de Lille appelle à la grève reconductible à partir du 23
  • Dans les différents secteurs professionnels :
  • A la SNCF : SUD-Rail a déposé un préavis de grève nationale reconductible à compter du 23 septembre pour imposer le retrait. FO appelle « à une grève reconductible à partir du 22 septembre au soir ». La CFTC estime que «seule une grève reconductible peut faire reculer le gouvernement ».
  • A la RATP, SUD appelle à la grève reconductible, et les syndicats CGT, UNSA, CFDT, Indépendants, CGC et CFTC appellent à une grève de 24 heures le 23 septembre, mais soulignent dans un communiqué commun qu'à « la lumière des évolutions éventuelles au niveau national », ils ne « s'interdisent pas de s'inscrire dans une forme d'action reconductible ».
  • A France-Télévision, CGT, FO et CFTC ont déposé un préavis de grève reconductible à partir du 23
  • L'intersyndicale de la Culture (CFTC, CFDT, CGT, FSU, SUD, UNSA) appelle à la tenue d'AG dans tous les services et établissements du ministère pour préparer les meilleures conditions de réussite du 23 et ainsi enclencher dès le 24 la poursuite de la grève jusqu'au retrait du projet gouvernemental.
  • Aux PTT, SUD appelle l'ensemble des personnels et des organisations syndicales à préparer la grève reconductible à partir du 23 septembre. SUD est prêt à préparer la grève générale avec toutes les organisations syndicales qui le souhaitent.
  • Dans la Chimie, SUD et la CGT appellent déjà à la reconduction à partir du 23 chez Total. Les fédération SUD, mais aussi la CGT de la chimie sont pour la reconduction dans toutes les activités de la chimie, de la pétrochimie et du raffinage en France. « La FNIC-CGT considère que, face à ce démantèlement programmé des retraites, nous n'avons pas d'autre choix que de durcir les mouvements, d'augmenter le rapport de forces, notamment par de nouvelles actions de grève. La question de la grève reconductible se pose de plus en plus. Nos industries font partie des professions qui doivent se préparer à la mettre en oeuvre, à commencer par interpeler les salariés sur cette question. »
  • La CGT de l'entreprise ARKEMA-FOS (13) appelle à « une grève reconductible avec arrêt des productions à 5h » et « AG le 24 pour examiner le rapport de forces à Fos et ailleurs »
  • La fédération nationale de l'action sociale FO (FNAS-FO) se déclare « dès le 23 septembre, pour la grèvejusqu'au retrait du projet ».
  • La CGT-Phillips de Dreux affirme : « Si les directions syndicales veulent vraiment mobiliser les travailleurs, elles doivent être conséquentes en lançant immédiatement un appel à la grève générale jusqu'au retrait à partir du 23/09, et en la préparant dans tout le pays ! Nul doute que nous répondrons par millions, que nous bloquerons le pays et que Sarkozy devra céder, car ce sont les travailleurs qui font tourner l'économie ! ».
  • La Fédération Finances de la CGT affirme : « il faut faire monter le niveau de l'action par la grève reconductible et le blocage du pays ».
  • pour la Fédération CGT des Sociétés d'Etudes : « Si, au soir du 23 septembre, le gouvernement ne retire pas son projet, son obstination mettra nécessairement à l'ordre du jour la grève interprofessionnelle jusqu'à satisfaction. ».

Dans l'Éducation Nationale :

  • La fédération SUD éducation appelle à construire la grève reconductible.
  • La CGT Education appelle à reconduire la grève du 23 si Sarkozy s'entête
  • La CNT-FTE appelle à construire la grève générale reconductible
  • Le SNUAS-FSU (assistants sociaux) déclare que le 23 ne peut s'envisager sans « la dynamique d'une grève reconductible »
  • La FSU appelle les salariés à se mobiliser le 23 septembre encore plus massivement que le 7. Elle estime nécessaire de donner des suites rapides à ce mouvement unitaire et interprofessionnel en l'amplifiant. Dès aujourd'hui, sont débattues dans ce cadre, avec les personnels et les organisations syndicales, toutes les modalités d'action possibles : multiplication d'initiatives locales, poursuite de la grève, manifestation nationale, etc.
  • « Le 23 septembre le SNUipp contribuera à organiser des assemblées générales pour débattre avec les personnels de la poursuite de la grève, de son inscription dans la durée, de nouvelles manifestations locales ou nationales ou toutes autres modalités d'actions. »
  • Le SNES, même s'il ne défend pas publiquement la reconduction, dans une résolution du 14 septembre «mandate la FSU pour proposer à l'intersyndicale interprofessionnelle réunie après le 15 des suites rapides et rapprochées aux 15 et 23 sans exclure la reconduction de la grève afin de contraindre le gouvernement à ouvrir des discussions pour une autre réforme qui passe par le retrait du projet actuel, à envisager une manifestation nationale début octobre. »
  • Le SNETAP-FSU (enseignement agricole) a déposé un préavis de grève reconductible à partir du 23 et a mandaté ses représentants au CDFN FSU pour y défendre le même mandat
  • « Les organisations syndicales de l'EN de la Haute-Loire : CGT-Educ'action, FNEC-FP-FO, FSU, SUD-Education, UNSA-Education et SNETAA-Eil, estiment qu'il est de la responsabilité des organisations syndicales au plan national d'appeler les personnels à se réunir par secteurs professionnels, entreprises, services..., pour décider de la reconduction de la grève jusqu'au retrait du projet. »
  • La FSU de l'Aude contribuera à organiser des AG intersyndicales et interprofessionnelles pour discuter de la reconduction de la grève.
  • La FSU du Gard appelle à la tenue d'AG intersyndicales et interprofessionnelles qui discutent de la reconduction de la grève dès le 24 et de l'organisation de manifestations le 25.
  • Les enseignants réunis en assemblée générale le mardi 7 septembre à Gennevilliers (92 nord) estiment que la grève interprofessionnelle est à l'ordre du jour. Ils seront en grève à partir du lundi 13 septembre.
  • Une grève reconductible a commencé depuis le 14 septembre dans le 1er degré à Paris, 70 enseignant-e-s étaient en grève le 15
  • L'AG Ile-de-France du 7 septembre a proposé d'organiser « des AG de villes 1er/ 2nd degrés et interprofessionnelles où sera mise en débat la grève reconductible »
  • Une grève reconductible a débuté dans l'éducation nationale à partir du lundi 13 septembre dans l'Hérault (deux jours de grève le 13 et le 14) et en Loire-Atlantique.

Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article10651...
Source : liste AG-IdF, reçu le 20 septembre 19h


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Réforme des retraites : le sabotage syndical

Et voilà ! Au lieu de taper du poing sur la table et faire monter la pression, les syndicats temporisent et nous annoncent une nouvelle promenade digestive… pour le 23 septembre. Gageons que, grâce à eux, la réforme du gouvernement passera sans encombre.

Scandaleux ! Lamentables ! Indignes ! Illégitimes !

Mais qui sont donc ces gens, prétendument censés défendre les intérêts des travailleurs et qui, à force d'atermoiements, s'aplatissent au final, offrant leur collaboration déguisée à ce gouvernement alors que les Français ont massivement répondu à l'appel de mardi et sont à côté des starting-blocks ?

Quels intérêts défendent-ils en vérité ? A l'instar de nos politiciens, où est passé leur courage ? Quelle éthique collective du courage nous transmettent-ils ? Aucune !

Mieux que je ne l'exprimerais moi-même, voici un extrait du texte prémonitoire publié ce matin par le blogueur Philippe Sage, que je vous invite à lire en entier :

« Alors ainsi, "camarade", tu crois vraiment qu'en marchant dans les rues armé de quelques banderoles et slogans, tu vas faire plier le gouvernement ? Non mais tu plaisantes ? Automne 1995, t'en souvient-il, c'était quand même autre chose, ç'avait de la gueule, bon sang ! Le message était clair, il disait : non, non et NON ! Trois semaines et demi de grèves, de manifs, avec paralysie partielle de l'économie : pas de train, pas de métro. Gros ramdam, itou, à La Poste, dans l'Education Nationale, chez France Télécom, et même au fisc ! Du 24 novembre au 14 décembre 1995, n'ont rien lâché, ça n'a pas débandé, et résultat : le 15 décembre le gouvernement Juppé battait en "retraite". Gagné !

Mais là, c'est de la roupie de sansonnet ! C'est de l'ordre du carnaval ! T'auras que dalle avec tes journées à la petite semaine. Et qu'on ne vienne pas me dire que paralyser un pays c'est de la dictature, de la "prise d'otage" et tout le tralala à Pernaut ! Foutaises ! Car c'est oublier, justement et encore, cet automne 1995 où dans une "France paralysée", les salariés se parlaient à nouveau et s'entraidaient.

[...] Jean-foutre, va ! … Imposteurs et compagnie ! … Continuez comme ça, avec vos défilés-promenades, votre carnaval, votre "service minimum", vos grève(tte)s - non reconductibles - dont réellement personne ne s'aperçoit tant elles sont vaines, sans espoirs, sans éclats ni panache. Mais ne venez pas nous dire, demain, que nous aurions gagné sur je ne sais quel point, je ne sais quelle pénibilité, ah non ! Ne venez surtout pas nous dire que youpi, on a vaincu ! Y'a quand même des limites, présumés "camarades", au foutage de gueule ! »

TRAHISON

Il l'a sentie venir, Philippe Sage, tandis qu'il rédigeait son billet sans connaître encore le résultat des tergiversations syndicales de cet après-midi... Car, réunis depuis 15 heures au siège de la CGT à Montreuil, six organisations sur huit - CGT, CFDT, CFTC, CFE/CGC, FSU et Unsa - ont décidé, vers 18 heures, d'une nouvelle «journée de grèves et de manifestations»… le 23 septembre. Or, c'est le 15 que le vote en première lecture aura lieu à l'Assemblée nationale. C'est donc d'ici au 15 septembre qu'il faut poursuivre sans mollir, accentuer la mobilisation (comme en 1995 si ce n'est davantage car, à côté de Sarko, Chirac et Juppé, c'était du nanan) ! Et tant pis si c'est dur à cause de la crise : demain sera mille fois pire si on ne fait rien aujourd'hui.

Mais ces frileux imposteurs, au lieu de jouer leur rôle de locomotive sociale, se contentent d'appeler «à faire du mercredi 15 septembre, jour du vote par les députés du projet de loi, une journée forte d'initiatives et d'interpellations des députés, des membres du gouvernement et du président de la République dans les départements et les circonscriptions». C'est tout. De grève générale, de rapport de force à activer, de bras de fer à tenir au nom de l'avenir de nos concitoyens, il n'est nullement question. Que du saupoudrage, de la courte vue, du compromis… et de la lâcheté.

Quant aux députés de droite, même interpellés massivement, ils voteront le texte puisqu'ils sont majoritaires et fidèles à Sarkozy, tous unis contre le salariat ! Si certains, cet été, ont eu des états d'âme à propos des Roms, en cette rentrée cruciale ils n'en auront aucun envers les travailleurs, car détruire un peu plus leurs droits sociaux est inscrit dans leurs gènes. Il n'y a que la peur de la rue qui puisse les faire céder (l'histoire l'a prouvé avec le CPE en 2006, le CIP en 1994, sans oublier Mai 68) et le reste n'est que broutille, petite poussière sur leur veston.

Le 15 septembre, l'affaire sera donc à moitié entendue. Alors, appeler à faire grève et manifester le 23… c'est une plaisanterie, ou quoi ?

A son tour, à partir du 5 octobre, le Sénat examinera le texte en seconde lecture pour un vote définitif quelques semaines après. Nos sénateurs, eux aussi majoritairement de droite et qui n'auront aucune raison d'être intimidés par la rue (où il n'y aura personne), vont s'exécuter. En novembre - adieu veaux, vaches, cochons -, l'affaire sera pliée.

Le gouvernement joue avec les syndicats, qu'il méprise. On comprend pourquoi.

Ou plutôt non : le gouvernement méprise le peuple qui l'a malencontreusement élu, profite d'un semblant de démocratie et jouit d'avoir des collaborateurs aussi improbables. Syndicats et politiques ont fini par se rejoindre au sein d'une même caste dont la devise est la suivante : Peu importe d'avoir des couilles tant qu'on a le pouvoir.

Et des couilles sans l'impulsion syndicale, le peuple, dindon de la farce, saura-t-il en avoir ? Il paraît qu'en réalité aucune grève générale n'a jamais pu être décrétée par les syndicats et que toutes sont toujours parties de la base, les syndicats ayant ensuite pris le train en marche pour baliser/encadrer/récupérer les choses. De quelle(s) base(s) non syndicale(s), cette fois-ci, va jaillir l'étincelle, la nécessaire confrontation directe que certains appellent de leurs vœux et que tout le monde redoute encore un peu ?

Source : http://www.actuchomage.org/2010090812042/Soci...


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SUD-Rail prépare un mouvement reconductible à partir du 23 septembre !

Après le succès de la journée interprofessionnelle du 7 septembre, la fédération SUD-Rail a décidé de déposer un préavis de grève nationale à compter du 23 septembre.

Hier, toutes les confédérations ont affirmé que les « annonces du gouvernement n'étaient pas satisfaisantes » ! C'est bien pour cela qu'il ne faut pas briser la dynamique construite par les salarié-e-s depuis plusieurs semaines.

Ce projet de loi n'est ni-amendable, ni-négociable ! Nous exigeons le retrait de ce projet !

Les « solutions » du gouvernement ne s'en prennent qu'à une seule classe sociale, celle des travailleurs/ses auquel/les est demandée la quasi-totalité des efforts nécessaire pour équilibrer les systèmes de retraites par répartition. Pourtant, la part du PIB confisquée par les dividendes versés aux actionnaires est passée en 40 ans de 3% à 8%. Des solutions existent donc : elles consistent en un partage des richesses plus favorable à celles et ceux qui les créent. Le gouvernement devrait arrêter de limiter ses choix à assurer l'avenir de ses riches ami-e-s, Bettancourt et compagnie …

SUD-Rail appelle tous les travailleurs du rail à participer, ces prochains jours, aux différentes actions afin de faire monter la pression sur le gouvernement ! L'Union syndicale Solidaires et SUD-Rail feront tout pour que le prochain mouvement interprofessionnel soit reconductible et le plus unitaire possible : seule une stratégie syndicale offensive peut permettre de gagner face à cette réforme injuste !

Source : http://www.sudrail.fr/index.php?page=actualit...


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Maintenant ca suffit !

Tract de SUD Education 92

LA MOBILISATION MONTE ! Nous étions 2 MILLIONS le 24 juin et près de 3 MILLIONS le 7 septembre.

Les confédérations et organisations syndicales nationales réunies en intersyndicale le 8 septembre n'ont pas répondu à la détermination des salarié-e-s et renvoient au 23 septembre, la prochaine journée de grève, alors même que la loi sera votée le 15 septembre à l'Assemblée avant passage devant le Sénat.

Pour SUD Education 92 il faut continuer à se battre dès maintenant jusqu'au RETRAIT DE LA REFORME DES RETRAITES : ce projet n'est ni amendable ni négociable ! L'âge de départ à la retraite c'est 60 ans avec 37,5 annuités et à taux plein pour le public et le privé.

La grève jusqu'au retrait du projet de loi est la seule réponse à la hauteur pour faire plier le gouvernement.

C'est pourquoi SUD Education 92 appelle dès à présent à rejoindre et soutenir les grèves qui s'étendent dès le 13, à se rassembler le 15 devant l'Assemblée Nationale et à la tenue d'A.G. pour CONSTRUIRE LA GREVE RECONDUCTIBLE A PARTIR DU 23 SEPTEMBRE avec les autres secteurs professionnels mobilisés.

Certains sont déjà en lutte : à Gennevilliers avec une grève reconductible à partir du 13, à Paris dans le premier degré avec une grève le 14 et le 15 mais aussi en Seine-Saint-Denis, dans l'Hérault, en Loire Atlantique…

Par ailleurs, LA RENTRÉE EST PLUS QUE DÉPLORABLE. Les suppressions de postes, rien que pour les Hauts-de-Seine, ont déjà pour conséquence la non affectation de centaines d'élèves, des heures supplémentaires qui explosent, des classes surchargées et de nombreux postes non pourvus. La dégradation de la formation initiale met les stagiaires en difficulté et l'avenir de notre métier en danger.

SUD EDUCATION 92 APPELLE A LA GREVE RECONDUCTIBLE A PARTIR DU JEUDI 23 SEPTEMBRE

  • A.G. de grevistes le lundi 13 septembre a 9h Bourse du Travail de Gennevilliers (3, rue Lamartine, M° Les Agnettes)
  • A.G. de greve du premier degre le mardi 14 septembre A 10H Bourse du Travail de Paris (3, rue du Château d'Eau Xème, M° République)
  • Rassemblement le mercerdi 15 septembre a partir de 12H30 Place de la Concorde à Paris devant l'Assemblée Nationale
  • A.G. 92 nord le jeudi 16 septembre a 18h Bourse du Travail de Gennevilliers (3, rue Lamartine, M° Les Agnettes)
  • A.G. de grevistes du 92 nord le jeudi 23 septembre a 10h Bourse du Travail de Gennevilliers (3, rue Lamartine, M° Les Agnettes)

Source : http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?ar...


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Après le 7, imposer la grève reconductible !

SUD Poste

Après la journée de grève et de manifestation du 7 septembre, le Président Sarkozy maintient son projet de réforme de retraite. Il n'y a pas de véritable concession. Il faut se donner tous les moyens de faire céder le gouvernement et d'obtenir le retrait de ce projet de loi. Pour SUD, il aurait fallu de nouvelles journées de grève, dès le 15 septembre. Le 23 septembre a été retenu par la majorité des organisations syndicales. SUD appelle l'ensemble des personnels et des organisations syndicales à préparer la grève reconductible à partir du 23 septembre.

Source : http://www.sudposte75.fr/spip.php?article1430
Source : http://www.sudposte75.fr/spip.php?article1432


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Jeudi 23 septembre - Refusons ce recul de société !

Tract de l'union régionale CGT

La journée de grèves et de manifestations du 7 septembre a été une réussite d'une ampleur inégalée depuis plusieurs années. Les 2 735 000 manifestants en France, 270 000 à Paris soit plus du double que le 24 juin, les nombreuses grèves dans les entreprises du privé comme du public montrent que l'on peut battre le gouvernement et le patronat sur leur projet injuste de casse des retraites.

Un projet de justice sociale est possible : Imposons-le !

Les annonces du Président de la république ne modifient en rien le caractère injuste et inacceptable de cette « réforme » : elle constitue, de plus, une véritable provocation pour le monde du travail : le problème de fond sur les retraites est la question des financements.

Une réforme de justice sociale mettrait à contribution les revenus financiers des entreprises à hauteur de la cotisation retraite patronale ce serait ainsi 20 milliards d'Euros qui seraient dégagés.

Une réforme de justice sociale taxerait aussi à l'entreprise l'intéressement, les stock-options, la participation… Ce serait 10 milliards supplémentaires qui pourraient alimenter le financement des retraites ! Au lieu de cela le gouvernement veut faire porter l'effort financier (à 85 %) par les salariés tout en allongeant la durée du travail.

Une réforme de justice sociale offrirait des perspectives positives pour les jeunes qui arrivent dans l'emploi, garantirait des droits pour les femmes.

Une réforme de justice sociale garantirait un haut niveau de retraite en s'appuyant sur la création d'emplois et l'augmentation des salaires.

Le projet du gouvernement est injuste !
Il doit être abandonné ! Imposons un nouveau projet !

Des méthodes inacceptables ! Alors qu'une grande majorité de français désapprouve le projet Woerth/ Sarkozy / Parisot, la majorité présidentielle s'est arrangée pour bâcler le débat parlementaire sur cette question de société. Pour autant rien n'est joué !
Par la mobilisation de tous, imposons l'ouverture immédiate de réelles négociations pour préserver et consolider les droits à la retraites à 60 ans et la pérennité du système de retraite par répartition.

S'organiser pour gagner !
La CGT Île-de-France appelle les franciliens à participer aux diverses initiatives organisées dans les entreprises, les localités pour aboutir à une réforme des retraites à la hauteur des besoins des salariés. Dès à présent préparons partout une grande journée de grève et participons massivement et dans l'unité la plus large le 23 septembre à la manifestation. Dès le 24 au matin, débattons dans chaque entreprise des suites à donner à la mobilisation !

Unis et déterminés
nous pouvons gagner !

Jeudi 23 septembre :
Tous dans l'action par la grève et la manifestation !
13H00 - Bastille
à l'appel des organisations d'Île-de-France
CGT - CFDT - CFE/CGC - CFTC - FSU - Solidaires - UNSA

Source : http://cgteduc93.free.fr/?Jeudi-23-septembre-...


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Syndicalistes pour la grève générale

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/13940

Syndicats de la CGT, de la FSU, de Solidaires, de la CNT, de la CDMT, de la CTU, du STC, … Ensemble, nous construisons la grève générale pour le retrait du projet de loi sur les retraites ! Ensemble, pour un syndicalisme de lutte plus fort et plus efficace.

Le projet de loi sur les retraites est encore une preuve que la lutte des classes existe, et que la classe sociale qui n'est pas la nôtre la mène activement. Les annonces catastrophistes à coup de milliards qui manqueraient pour nos retraites ont pour seul but de masquer la réalité : patrons et gouvernement veulent nous faire travailler plus longtemps et nous payer moins, pour dégager encore plus de profits sur notre travail.

Pourtant, de l'argent il y en a … dans les poches du patronat et des actionnaires.

Sur seulement 3 ans, de 2007 à 2009 (année de crise !), les entreprises françaises du CAC 40 ont fait 212 milliards de bénéfice. En 2009, ces mêmes entreprises ont distribué 39 milliards d'euros à leurs actionnaires. Les « niches fiscales » réservées aux 1% les plus riches représentent 3 milliards par an, les cadeaux au patronat sous forme d'exonérations de charges sociales, 15 milliards chaque année.

Largement plus que les sommes, parfois fantaisistes, qu'on nous dit nécessaires dans 40 ans !

  • Avant la fin du travail des enfants, les patrons expliquaient « ce n'est pas supportable économiquement, on ne peut pas ! ».
  • Avant la journée de 8 heures, les patrons expliquaient « ce n'est pas supportable économiquement, on ne peut pas ! ».
  • Avant les 40 heures, les patrons expliquaient « ce n'est pas supportable économiquement, on ne peut pas ! ».
  • Avant les 35 heures, les patrons expliquaient « ce n'est pas supportable économiquement, on ne peut pas ! ».
  • Avant la retraite à 65 ans, les patrons expliquaient « ce n'est pas supportable économiquement, on ne peut pas ! ».
  • Avant la retraite à 60 ans, les patrons expliquaient « ce n'est pas supportable économiquement, on ne peut pas ! ».

Aujourd'hui, c'est pareil ! Mais le rapport de forces entre classes sociales étant ce qu'il est, gouvernement et patrons ne luttent plus contre la réduction du temps de travail mais pour le rallonger.

2 ans de plus pour avoir droit à la retraite, c'est comme nous reprendre 24 années de congés payés, comme s'il fallait les rembourser avant de partir en retraite !

Il faut arrêter ça ! Retrait du projet de loi, annulation des contre-réformes des retraites qui se succèdent depuis 1993, prise en compte des revendications syndicales sur les travaux pénibles et dangereux, l'égalité professionnelle entre femmes et hommes, etc.

Soyons à l'offensive ! Nous sommes légitimes à vouloir récupérer le fruit de notre travail, à vouloir en décider l'utilisation pour le bien être collectif.

Les journées de grève et manifestations interprofessionnelles de ces derniers mois, et aussi plusieurs luttes sectorielles, confirment que les travailleurs et travailleuses veulent se battre. L'expérience montre que face à des enjeux comme le projet de loi sur les retraites ou pour obtenir satisfaction sur nos revendications, la répétition de journées isolées ne permet pas de gagner.

En 2009, la grève générale a débouché sur des acquis en Guadeloupe et en Martinique..
En France, la même année, les journées d'action de janvier, mars, avril, mai n'ont rien donné et se sont terminées par une mobilisation affaiblie en juin. Tirons le bilan de nos expériences, ne recommençons pas la même chose en 2010. Mars, mai, juin, septembre, nous étions des millions dans la rue ; cela crée un rapport de forces, mais il faut maintenant l'utiliser, assumer l'affrontement social … c'est ce qui nous permettra de gagner.

Nos collectifs syndicaux CGT, FSU, Solidaires, CNT, CDMT, CTU, STC déclarent travailler ensemble à construire un mouvement d'ampleur, la grève générale pour le retrait de ce projet de loi sur les retraites et pour la satisfaction de nos revendications !

Au-delà de cet important enjeu, nos sections syndicales, syndicats, unions interprofessionnelles, fédérations, réfléchissent ensemble aux moyens à mettre en œuvre pour renforcer le syndicalisme de lutte : réunissons-nous à la base, dans les entreprises, les services, les villes … opposons-nous solidairement aux méfaits du patronat … échangeons sur nos pratiques … travaillons ensemble nos revendications … dégageons des axes revendicatifs précis et unifiants … faisons connaître les luttes …
Maintenant, il faut agir !

C'est au nom de « la crise » que gouvernement et patronat veulent nous imposer de nombreux reculs sociaux. Le projet de loi sur les retraites est l'attaque frontale et générale ; mais l'offensive patronale se traduit aussi par les licenciements, la précarité, les salaires bloqués, des conditions de travail exécrables, etc.

Mais cette crise, c'est celle de leur système économique : le capitalisme qui repose sur l'exploitation de la grande majorité (salarié-e-s en activité, au chômage, en retraite, en formation) par une minorité (patrons et actionnaires). Cette crise, c'est celle de leur système politique. Celui des services rendus contre quelques légions d'honneur, celui des conseils aux milliardaires pour se soustraire à la loi pendant qu'est prônée la « tolérance zéro » contre la délinquance, celui qui nie le droit à l'autodétermination des peuples, qui attise le racisme, les discriminations. Celui où la démocratie est remplacée par l'élection de politicien-ne-s professionnel-le-s qui considèrent n'avoir aucun compte à rendre de leur mandat.

Patronat, banques, institutions internationales (FMI, Banque mondiale, …) sont autant de relais du capitalisme engagé dans une offensive globale contre la classe ouvrière : destruction des services publics, gel ou baisse de salaires, démantèlement des garanties sociales, répression antisyndicale … les recettes du capitalisme sont internationales. Le syndicalisme doit aussi répondre à ce niveau, avec une détermination bien plus grande que cela ne se fait actuellement.

Syndicalistes, nous pensons que c'est l'action directe et collective des travailleurs et des travailleuses qui fait changer les choses. Notre démarche n'est pas proclamatoire mais soucieuse de construire la grève générale nécessaire. Il ne s'agit pas d'exiger des structures syndicales nationales d'agir en dehors des mandats décidés dans le cadre de leur fonctionnement interne.

Nous voulons :

  • Rassembler, coordonner, les nombreux collectifs syndicaux de lutte. Pour cela nous appelons toutes les structures, tous les syndicalistes qui se reconnaissent dans cet appel à provoquer des réunions locales afin d'en faire l'outil d'un débat syndical renouvelé à la base.
  • Unir nos efforts, entre sections syndicales, syndicats, unions interprofessionnelles, fédérations,
  • Construire un réseau syndical utile à toutes celles et tous ceux qui veulent défendre et pratiquer un syndicalisme de lutte, un syndicalisme qui affirme que nos intérêts sont opposés à ceux de nos exploiteurs.
  • Gagner sur les retraites !

Syndicats de la CGT, de la FSU, de Solidaires, de la CNT, de la CDMT, de la CTU, du STC, …

Ensemble, nous construisons la grève générale pour le retrait du projet de loi sur les retraites !

Ensemble, pour un syndicalisme de lutte plus fort et plus efficace.

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Source : http://www.cnt-f.org/spip.php?article1372