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mardi 4 juin 2019 à 13h

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Attention: ceci est la manifestation du 4 juin

Voir :

6 juin: manifestation urgences / hôpitaux
8 juin: manifestation des Gilets jaunes


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Manifestation nationale à Paris des cheminots

Actifs et retraités

Trajet / parcours: départ 13h Place d'Italie en direction de Montparnasse
Place d'Italie > Bd A. Blanqui > Bd St-Jacques > Pl. Denfert-Rochereau > Bd Raspail > Bd du Montparnasse > Montparnasse (place du 18 juin 1940)

Rendez-vous particuliers:

  • 10h00: Assemblée générale - Gare de Versailles Chantier, cour de Buc
  • 10h00: Rassemblement 10h devant l'EUV d'Austerlitz, départ collectif 12h30
  • 11h00: Rassemblement - restauration ferroviaire - à l'UTP, 17 rue d'Anjou
  • 11h00: Rassemblement - service public ferroviaire - siège SNCF à St-Denis
  • 12h00: Départ collectif du Tram de Bezons
  • Point-fixe Interpro et postiers grévistes - Métro Corvisart
  • 19h30: Assemblée générale Interpro, BdT 3 rue du château d'eau
  • Bientôt, ici sur Démosphère, d'autres rendez-vous particuliers

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/69510
Source : https://twitter.com/cgtcheminots/status/11160…
Source : https://www.facebook.com/events/5861695485369…


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Agir pour ne pas subir !

CGT, UNSA, SUD Rail, CFDT

Le pacte ferroviaire voté en 2018 a été combattu par les cheminots. Pourquoi ? Car la réforme était mauvaise, tout simplement. Mauvaise pour les usagers, mauvaise pour le service public ferroviaire, mauvaise pour les cheminots.

Quelles étaient les dispositions majeures de ce pacte ?

  • Fin du recrutement au statut
  • Passage en sociétés anonymes
  • Promesse d'une reprise de la dette
  • Restructuration du groupe et filialisation des activités
  • Ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageur national.

Ces mesures impactent directement les cheminots, dans leur quotidien et leurs métiers. Elles fragilisent l'outil ferroviaire public.

Dix mois après, où en est-on du pacte ferroviaire ?

  • Mise en œuvre de la Loi : Le gouvernement n'a toujours pas pris l'ensemble des mesures prévues par cette loi. Des ordonnances et des décrets doivent être promulgués. Or, les promesses de concertation avec les représentants des cheminots ne sont pas tenues.
    Il n'y a donc pas de visibilité sur ce qui attend la SNCF et les cheminots. Les engagements financiers du Ministère ne sont pas respectés et des lignes ferment par manque de moyens pour les régénérer.
    La possibilité de confier la gestion de l'infrastructure à un opérateur privé, introduite dans la LOM, en rajoute sur le risque de désintégration du système ferroviaire. Il y a urgence à apporter des garanties pour la pérennité de l'entreprise publique, du mode ferroviaire et du service public !
  • Branche ferroviaire : Les négociations à mener sont nombreuses et extrêmement structurantes pour l'avenir du système. La branche doit être le lieu de création de règles sociales de haut niveau qui garantissent qu'il n'y aura pas de dumping social. Le patronat refuse pour l'instant cet objectif, il veut des règles minimales de protection des cheminots et bloque les négociations. Il faut que cela cesse !
  • Nouveau Pacte Social : la loi prévoit la fin du recrutement au statut et la négociation d'un « Nouveau Pacte Social ». Dans l'entreprise, les discussions sont au point mort. Le président Pepy a annoncé son départ, publiant son bilan par voie de presse et par communication aux agents. Les activités font de la surenchère pour imposer leur autonomie, menaçant la dislocation du groupe. Il est urgent que la direction assume ses responsabilités vis-à-vis des cheminots et s'engage dans la négociation du Nouveau Pacte social avec un mandat qui permette de créer des droits nouveaux pour tous les salariés, statutaires et contractuels.

A la SNCF, que se passe-t-il ?

Plus aucune vision commune des activités n'est proposée. Chaque EPIC, chaque activité, pense son avenir sans avoir de logique partagée. Les conséquences ?

  1. Des réorganisations permanentes subies par les cheminots. La lisibilité disparaît et chaque nouveau projet d'organisation amène sans exception à des suppressions de postes. Les réponses apportées aux cheminots qui y sont confrontés consistent avant tout à proposer une sortie de l'entreprise
  2. Des métiers mis à mal. Les mauvaises nouvelles s'enchaînent et n'épargnent personne. Pour Mobilité, c'est la digitalisation, la fermeture des guichets et la poursuite de la casse du FRET. Côté Réseau, la sous-traitance s'amplifie au mépris de la sauvegarde de nos savoir-faire et de toute rationalité économique, la saison 2 de Nouvel'R se déploie, en touchant directement les établissements. Enfin, pour l'EPIC de tête, c'est une marche forcée vers l'externalisation des métiers.
  3. Des parcours professionnels en berne. En effet, s'il est toujours possible, en théorie, d'avoir des parcours au sein du Groupe Public Ferroviaire la réalité est différente. Quand ce ne sont pas les postes qui sont supprimés, ce sont des blocages de mobilités qui sont imposées. Les emplois deviennent tellement rares que les services refusent de libérer les cheminots qui souhaitent évoluer.
  4. Une situation sociale alarmante. Ce sont les cheminots qui l'expriment dans les enquêtes internes. Le malaise est grand et profond. Les cheminots sont fiers de leur travail mais sont défiants vis-à-vis de l'entreprise. Le corps social est heurté et les protections disparaissent. L'inquiétude est là, palpable, et aucune solution crédible n'est apportée. Le mépris est pour l'instant la seule réponse de la Direction.
  5. Des augmentations salariales bloquées depuis 4 ans. Aucune hausse générale n'a été accordée et le pouvoir d'achat des salariés est en berne. Pour nos organisations syndicales, une année supplémentaire sans évolution salariale serait inacceptable.

Ne cédons pas. Pour construire notre avenir, il faut agir.

Les négociations en cours dans l'entreprise et dans la branche doivent aboutir pour le 1 er janvier 2020. Pour les fédérations CGT - UNSA ferroviaire - SUD-Rail - CFDT Cheminots, il est impératif qu'elles apportent du positif au corps social. La situation n'est pas inéluctable.

Selon une étude interne de la Direction, 90 % des cheminots auraient participé à au moins une séquence du mouvement de grève de 2018. C'est le sens d'un rejet profond, d'inquiétudes, de critiques et d'exigences réelles. C'est également une perspective de gagner d'autres choix si ces cheminots décident d'agir tous ensemble.

C'est le sens de l'appel unitaire à une manifestation nationale le 4 juin à Paris qui doit permettre à chaque cheminot d'exprimer son ras-le-bol des situations qu'il vit au quotidien et son exigence que les solutions proposées par les organisations syndicales obtiennent des réponses favorables.

Alors que les élus locaux tirent la sonnette d'alarme sur les services publics dans leurs territoires, que les industriels s'inquiètent de l'avenir de la filière de production de matériel ferroviaire, et que les exigences sociales et environnementales font la une des débats publics, nous devons redoubler de détermination à ne pas laisser détruire nos métiers, notre entreprise, nos conditions de travail et le service que nous rendons à la population.

Le 4 juin 2019, un rassemblement massif des cheminots doit permettre de peser sur les négociations à venir et montrer notre unité et notre solidarité.
Le 4 juin 2019, ENSEMBLE, agissons pour défendre les droits des cheminots et construire l'avenir.

Source : http://www.sudrailpse.org/site/04-juin-2019-a…


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Manifestation nationale des cheminots !

CGT cheminots

Le 12 juillet 2018, nous écrivions que rien n'était fini et que tout restait à faire.
Près d'un an après, les premiers effets dévastateurs de la réforme se font déjà ressentir.
La bataille doit continuer.
La nouvelle étape aura lieu le 4 juin 2019 dans les rues de Paris.

Comme prévu, la loi du 27 juin 2018, votée sur des mensonges et construite sur le seul dogme de l'ouverture à la concurrence, confirme ce que nous continuons de combattre : l'atomisation du service public ferroviaire.

Le Gouvernement déroule les décrets et ordonnances qui ne répondent qu'aux intérêts et aux attentes patronales.

Résultat : les annonces de fermeture de gares, voire de lignes se succèdent avec, à chaque fois, des réactions fortes des usagers et des cheminots.

Quand une loi est mauvaise et contraire à l'intérêt général, il faut la changer.

L'arsenal législatif existant le permet.

D'ailleurs, il aura suffi d'un seul amendement déposé par le Gouvernement pour modifier la loi sur les 80 km/h, que celui-ci avait fait voter quelques mois auparavant !

L'ouverture à la concurrence est, quant à elle, un leurre.

Son efficacité prétendue n'a jamais été démontrée. Elle n'est pas obligatoire. Elle dépend d'un choix politique que nous devons combattre pour le faire changer.

Pourtant, c'est l'ouverture à la concurrence qui justifie aujourd'hui la modification du statut juridique de l'entreprise, la fin des recrutements au Statut, la casse massive de l'emploi cheminot, le rabougrissement de l'offre ferroviaire, l'abandon de dessertes de villes moyennes, pour ne citer que ces exemples.

La Loi d'Orientation sur les Mobilités (LOM) vient, quant à elle, rajouter de nouvelles attaques en donnant la possibilité de confier la gestion du réseau à d'autres opérateurs ou aux régions.

À LA SNCF

Le président de la SNCF qui « aime les guichets, les gares », agit comme un marteau-pilon, il casse, écrase et détruit quitte à faire en sorte que la SNCF n'ait plus les moyens humains et matériels de répondre aux éventuels « appels d'offres ».

Il procède au démantèlement méthodique de l'entreprise publique, à l'instar de ces patrons qui vident leur société en une nuit, laissant leurs salariés sur le pas de la porte. « Après moi le déluge ! ».

La direction SNCF porte donc une lourde responsabilité dans la situation actuelle.

CCN

De nombreuses réunions de négociations ont eu lieu depuis septembre 2018. Elles démontrent que le patronat ferroviaire fait tout pour avoir une CCN de bas niveau afin de favoriser la concurrence par le dumping social. Sur 487 métiers recensés par la CGT dans l'entreprise SNCF, le patronat ne voudrait en définir que 48 ! C'est la polyvalence maximale !

On est loin des intentions affichées par le Gouvernement d'un « cadre social » de haut niveau !

Du rapport de forces que nous serons capables de reconstruire ensemble dépendra notre capacité à réorienter les choix du Gouvernement et de la direction.

ENSEMBLE :

  • Gagnons le maintien du Statut et arrachons un cadre contractuel identique en partant des contraintes du système ferroviaire (sécurité, continuité, adaptabilité, attractivité) ;
  • Gagnons l'élargissement de notre régime spécial à l'ensemble de la branche ferroviaire pour empêcher sa fermeture au 1 er janvier 2020 ;
  • Défendons l'emploi, les métiers et le service public, avec en perspective de revenir à une attribution directe des conventions TER, TET et aussi des marchés FRET à la SNCF, entreprise publique de service public ;
  • Gagnons une organisation de la production qui assure la sécurité, de bonnes conditions de travail et une réponse de qualité aux besoins des usagers ;
  • Débloquons de vraies négociations sur la CCN pour interdire le dumping social, gagnons de nouveaux droits dans le privé et rouvrons tous les volets déjà écrits ;
  • Gagnons des salaires et pensions qui permettent de vivre dignement ;
  • Arrachons les mesures promises sur la re-matérialisation des feuilles de pension pour les retraités en difficulté avec internet, la création de permanences de la CPRP en proximité pour réellement permettre aux cheminots d'y accéder ;
  • Empêchons les retraites par points au niveau interprofessionnel.

C'est pourquoi, la Fédération CGT des Cheminots a décidé d'organiser une manifestation nationale des cheminots actifs et retraités le 4 juin 2019 à Paris.

A l'heure où s'écrivent ces lignes, les Fédérations UNSA, SUD-Rail, CFDT, ont fait savoir qu'elles rejoignaient aussi cet appel national à manifester.

Pas de concurrence sur le rail ! Pas de concurrence entre salariés !

La coupe est pleine !

La Fédération CGT appelle donc les cheminots, les comités de défense, les associations d'usagers à se mobiliser massivement le 4 juin prochain, pour le maintien et le développement de la SNCF, entreprise publique, unique et intégrée !

Source : https://www.cheminotcgt.fr/espace_presse_accu…
Source : https://twitter.com/cgtcheminots/status/11280…
Source : https://www.facebook.com/CGT.traction.PSE/pho…


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Manifestation unitaire des cheminots

Toutes et tous à Paris !

SUD Rail

Accueil, vente, prise ne charge, gestion des gares
Non à la casse du commercial voyageur !

Charcutage du commercial voyageur : les premières victimes sont les travailleurs !

Que ce soit dans les petites gares ou dans les très grandes gares, la souffrance des agents, qui s'inquiètent logiquement pour leur avenir professionnel, est une réalité quotidienne. SNCF Mobilités multiplie les attaques qui se traduisent par toujours plus de souffrance au travail et une réelle mise en danger.

Agressions d'agents par des usagers :

en Ile de France, à l'établissement D&R, des agents victimes d'agressions se sont vus reprocher une « mauvaise gestion de l'accident » dont ils étaient victimes ! Selon la direction, ils auraient dû trouver le moyen d'échapper à l'agression qu'ils ont subie. SUD-Rail dénonce ce renversement de la responsabilité. Les agents sont déjà fragilisés par ce qu'il subisse, ils ont besoin de soutien pas qu'on leur reproche de s'être faits agresser. SUD-Rail rappelle que le code du travail stipule à l'article L 4121-1 que l'employeur doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs.

Formation professionnelle :

réduite à peau de chagrin, la direction se complet à laisser l'agent sans formation professionnelle. Ainsi, que ce soit pour les 11 gammes tarifaires régionales, la gamme Voyages, la vente internationale, tout se fait dans un bidouillage assumé et parfois des formations sur ordinateur insuffisantes et incomplètes.

Fermeture des dernières Caisses Principales :

abandonnant son autonomie et suivant la politique d'externalisation de la Banque de France, SNCF Mobilités confie petit à petit espèces, chèques et gestion des CB aux boites privées de Transport de Fond. Dénoncé par SUD-Rail parce que cela constitue un manque d'ambition de l'entreprise et des suppressions de postes, y compris après les fermetures de la quasi-totalité des Bureaux de Contrôle Comptable.

Suppression des agences groupes :

jusqu'au début des années 2000, les billets groupes étaient en vente dans les grandes gares. Les guichets dédiés aux groupes fermés, la vente de ces titres fut transférée dans les agences groupes. En 2019, SNCF Voyages annonce le sabordement des agences groupes à l'exception de celle de Strasbourg. La quasi-totalité des ventes aux groupes est par conséquent externalisée.

Externalisation des PSH, de l'accueil, de la vente :

depuis 1996, la prise en charge des personnes à mobilité réduite est effectuée en Gare de Paris-Lyon par des agents d'Effia (devenu Itiremia, 600 salarié.es, vendu à Samsic). Les externalisations de la prise en charge des PMR, les consignes, les accueils en cas de travaux, de grands événements permettent aux patrons du privés (City-One, Challancin, Atalian …) de faire leur marge sur le dos des travailleurs en les précarisant et en les exploitant au maximum. Dans les gares de régions, désormais, la vente des billets régionaux s'effectuent aussi par Transdev ou par des filiales du groupe SNCF (Keolis). Les « services en gares » sont devenus une source de profit pour ces boites privées qui exploitent les travailleurs. Dans ces entreprises le temps partiel est fréquent, le CDD d'une journée une banalité, la formation professionnelle n'existe pas. Les salarié.es sont devenu.es jetables pour quelques centaines d'euros par mois.

SUD-Rail dénonce la précarisation de nos emplois ! Embauchez des cheminot.es !

texte

Source : http://www.sudrailpse.org/site/non-a-la-casse…
Source : https://www.facebook.com/sud.commerces.servic…


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4 juin - RATP

CGT RATP

Les attaques contre les entreprises publiques SNCF et RATP imposent une riposte des salariés pour lutter contre le dumping social !

La future Loi d'Orientation des Mobilités qui fait l'objet de discussions à l'Assemblée Nationale ne répondra ni aux enjeux environnementaux, ni aux enjeux sociaux. L'intérêt général est gommé au détriment des seuls intérêts privés des marchés et de solutions individuelles de mobilité.

Nous avons tout à y perdre, que l'on soit salarié ou usager.

Les volontés politiques de casser les entreprises publiques de service public imposent l'ouverture à la concurrence, des trafics de voyageurs de la SNCF et de la RATP, avec la complicité des Conseils régionaux en régions et l'Autorité Organisatrice IDFM en IDF, s'inscrivent dans une logique de privatisation.

Les salariés des transports urbains en région en connaissent les effets, avec un développement de la sous-traitance en cascade dans une logique d'abaissement des droits sociaux pour dégager des profits.

Le sac à dos social pour les salariés en cas de perte de marché historique d'un des opérateurs publics est un leurre.

Il opposera les salariés de la SNCF entre ceux de l'IDF et ceux des régions ou ceux à la RATP entre les machinistes de la petite couronne et ceux de la grande.

Pour preuve, au printemps 2018, pour diviser les cheminots, direction et gouvernement juraient que la concurrence en IDF, n'était pas pour demain. Le projet de convention en cours de négociation entre IDF M et SNCF en démontre le contraire.

Nous sommes résolument opposés à la concurrence !

Elle dégrade les conditions de travail, de rémunérations des personnels et l'offre de transport.

Elle est aussi plus coûteuse car les actionnaires ne s'oublient pas en se versant des dividendes.

La concurrence dans les transports publics, vecteur de dumping social, se combat avec :

  • La création d'un Statut unifié des travailleurs des transports, inspiré de celui de la RATP.
  • La mise en place d'une harmonisation par le haut des conditions de travail, applicable à l'ensemble des entreprises de transport urbain et routier de voyageurs sur toute l'Île de-France.

Il s'agit de reprendre les textes les plus favorables aujourd'hui en vigueur à la RATP et ceux des conventions collectives existantes. Il devra aussi tendre vers les 32h

Ensemble,

  • Défendons le service public de transport SNCF et RATP !
  • Défendons nos emplois, nos métiers et nos conditions de travail !
  • Refusons le dumping social et le transfert obligatoire vers d'autres opérateurs !
  • Construisons service public de demain au service de tous et partout avec les

SNCF et RATP = convergence d'action !

Manifestation, rendez vous à 13h - Place d'Italie

Source : https://www.facebook.com/cgtcheminots.versail…


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SNCF découpée en 5 S.A ! !

Explosion des coûts et de la maltraitance sociale

SUD-Rail

La Fédération SUD-Rail a pu se procurer le projet d'ordonnance « gouvernance » qui fixe les contours du futur « Groupe Public Unifié ». On ne peut qu'être opposé à la création de 5 S.A en lieu et place des 3 EPIC SNCF.

Alors que les coûts d'interface et de transaction étaient déjà pointés du doigt dans le système à 2 puis à 3 sociétés, ceux-ci vont exploser dans un système à 5 S.A. indépendantes, elles- mêmes redécoupées en activités !

L'objectif affiché du gouvernement de « réunifier » le système et de le rendre plus efficace, ne sera définitivement pas atteint avec des dispositions qui vont à l'inverse de celui-ci… Mais doit- on s'en étonner ?!

Des promesses gouvernementales non-tenues !

Au printemps dernier, face à la mobilisation de SUD-Rail qui avait pointé les vraies intentions de Pepy, le gouvernement s'était engagé sur l'incessibilité des futures S.A. ; SUD-Rail ne peut que constater que cette promesse n'est pas tenue. Sur 5 S.A. créées, seules 3 d'entre-elles obtiennent cette « pseudo » garantie déjà donnée à Orange à l'époque. Pire, le redécoupage interne de ces S.A. va permettre à la direction de filialiser/vendre ou céder tout ou partie des activités qui les composent et de transférer les cheminots qui vont avec… C'est bien la fin du système ferroviaire public intégré avec comme conséquence une atrophie annoncée du transport ferroviaire, faute d'unification des politiques et des objectifs des différentes S.A. dont les intérêts vont être différents voire contradictoires, et qui veulent récupérer la capacité de négocier, à leurs niveaux, les salaires et l'organisation du travail !

Une direction SNCF qui veut aller … encore plus loin !

Autonomie complète des activités sur les salaires, les métiers, la formation, l'organisation du travail… c'est le vœu de nos patrons qui vont maintenant fragmenter le réseau ferroviaire avec les directions de lignes et les gestionnaires d'infrastructure dédiés. Pas un seul engagement patronal n'a avancé depuis les réunions tripartites lors du conflit du printemps dernier.

Il est temps de rappeler à tous ceux qui nous dirigent que nous restons attachés à la famille cheminote et à son unicité !!

Des surcoûts payés par la mise en concurrence des cheminots !

Bien loin des objectifs de rendre plus efficace et plus robuste le service ferroviaire pour l'usager, les coûts supplémentaires engendrés par la création de ces nouvelles sociétés va décupler la productivité avec son lot de suppressions d'emplois, de fermetures de gares et de guichets, accroissant encore le management toxique déjà bien présent.
La multiplication des suppressions de postes, la segmentation des activités ferroviaires avec chacune leur stratégie, leurs objectifs… va entraîner de fait une baisse du niveau de service rendu à l'usager, de la sécurité ferroviaire, une augmentation des tarifs et une baisse des dessertes ; quoiqu'en dise le futur ex-président de la SNCF, aussi la fermeture des lignes les moins rentables.

Un pacte ferroviaire vraiment pas écologique !

Pendant que le président Macron se précipite devant les médias pour faire de l'écologie « l'enjeu de demain », la Fédération SUD-Rail constate que le pacte ferroviaire voulu par ce même gouvernement ne répond à aucun défi écologique et va au contraire accentuer le report modal du rail vers la route, tant pour les marchandises que pour les voyageurs.
Plutôt que de désintégrer le système ferroviaire, pour répondre aux enjeux environnementaux et de mobilités de demain, le gouvernement serait plus avisé de revoir sa copie de la loi ferroviaire et de prendre de réelles mesures qui viseraient à inverser la tendance sur le report modal et le service public ferroviaire.

Face à un patronat qui veut faire du moins-disant social !
Face à un gouvernement qui ne tient pas ses promesses !
Face à une direction qui veut faire des cheminots de la chair à libéralisme !

Il est temps de reprendre notre avenir en main !
Des dizaines de milliers de cheminots dans les rues de Paris le 4 JUIN !!!

Envoyons un message fort de refus du dumping social ! !

Source : http://www.sudrailpse.org/site/sncf-decoupee-…


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4 juin : la lutte unitaire des cheminots est la nôtre

CGT-UFSE union fédérale des syndicats de l'État

Ce 4 juin, les cheminots seront de nouveau dans la rue à l'appel de la plupart de leurs organisations syndicales. Cette manifestation nationale est une nouvelle étape dans la poursuite du combat mené depuis des mois contre la casse du statut des personnels et le démantèlement du service public ferroviaire.

A l'heure où les agents de la Fonction publique subissent une attaque sans précédent contre leur propre statut, que leurs salaires sont gelés et que leurs missions publiques sont remises en cause, comment ne pas voir que nous avons affaire à la même politique ultralibérale ?

Pour l'UFSE-CGT, qui mène une bataille sans relâche contre la politique d'Emmanuel Macron depuis son élection, le lien est évident et nous l'assumons complètement.

Oui, la lutte des salariés de la SNCF est la nôtre !

Avec eux, avec la fédération CGT-Cheminots, nous défendons une conception du service public tourné vers l'intérêt général et le progrès social.

  • Nous revendiquons de meilleures conditions de travail pour les agents pour une meilleure qualité de service public rendu.
  • Nous exigeons des créations d'emplois pour assurer l'accès le plus large à nos missions publiques pour les usagers.
  • Nous réclamons des droits et des formations de haut niveau pour les personnels comme autant de garanties pour tous les citoyens.

C'est dire combien nous combattons les politiques d'austérité actuellement mises en œuvre et les attaques frontales qui sont menées visant à réduire et casser les services publics pour laisser les lois du marché et du profit régner en maître.

C'est pourquoi, l'UFSE-CGT se déclare pleinement solidaire de la journée de mobilisation des cheminots du 4 juin.

Elle appelle celles et ceux qui le peuvent à se joindre à la manifestation nationale parisienne de ce jour-là (départ Place d'Italie à 13 heures, direction Montparnasse).

Au-delà, l'UFSE-CGT continuera de s'engager avec détermination pour que, dans une démarche ouverte au plus grand nombre, le rapport de force continue de s'élever en travaillant aux nécessaires convergences.

La casse du service public, non à la casse de la fonction publique on n'en veut pas !

Source : http://ufsecgt.fr/spip.php?article7190