samedi 24 mai 2008 à 14h30
Manifestation pour une politique éducative ambitieuse
https://paris.demosphere.net/rv/5706
Le 24 mai, la FCPE et l'ensemble des organisations syndicales appellent à manifester.
trajet / parcours : départ 14h30 Luxembourg
le parcours a été changé par rapport à l'annonce initiale. Il est maintenant:
départ Place Edmond Rostand (Luxembourg), puis Bd St Michel- Bd St Germain - Pont de Sully - bastille -Bd henry IV - Place de la République
Assemblée générale après la manifestation : voir ici
Ordre du cortège
- Le carré de tête est situé, BD St Michel à la hauteur de la rue Cujas
- Juste après, se positionne le cortège de la FCPE (RV Bd St Michel-rue Cujas).
- Ensuite la manifestation s'organise, comme le 15 mai, en 2 "colonnes", les lycéens et étudiants d'un côté, les organisations des personnels de l'éducation de l'autre.
- La FSU Créteil se place à la hauteur de la rue Monsieur le Prince ainsi que les lycéens (UNL puis SUD-Lycéen, SUD-Etudiant, UNEF?).
- Le placement des organisations de personnels de l'éducation se fait dans l'ordre suivant: FSU Créteil, SGEN-CFDT, SUD-Education, CGT Educ'Action, UNSA-Education, et FSU Paris, Versailles.
- Les autres associations, mouvements pédagogiques prennent leur place dans le cortège selon leur souhait.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/5706
Source : http://cgteduc93.free.fr/spip.php?breve545
Source : message reçu des organisateurs le 21 mai
Source : communiqués ci-dessous
Appel à la mobilisation pour une politique éducative ambitieuse !
Appel unitaire à la manifestation du 24 janvier
Dans le second degré, en région parisienne depuis le mois de février, des dizaines de milliers de lycéens, d'enseignants et de parents d'élèves manifestent leur opposition aux 11 200 suppressions de postes (2102 en Ile de France) et à la généralisation du bac pro en 3 ans assortie de la suppression de classes et de sections en BEP à la rentrée 2008
Dans le 1er degré, la réussite de tous les élèves risque d'être encore plus compromise. Les nouveaux programmes, rejetés à la quasi-unanimité, traduisent une conception rétrograde et passéiste de l'école ainsi qu'un recul pédagogique et didactique. Les 19 organisations, rejointes par la FGPEP, demandent à nouveau au Ministre de l'Education nationale de surseoir à ce projet et de prendre le temps d'une concertation approfondie, s'appuyant sur l'avis des spécialistes, des différentes associations et organisations concernées, mais aussi sur ce qu'ont vraiment dit les enseignants à travers les demi-journées où ils ont pu s'exprimer en mars. La suppression de deux heures d'enseignement par semaine transformées partiellement en heures de soutien après l'école, et la mise en place des stages de « remise à niveau » vont à l'encontre des besoins des élèves en difficulté. Ces réformes constituent au contraire un début d'externalisation de la lutte contre l'échec scolaire qui ne peut qu'aggraver les inégalités, d'autant plus qu'elle s'accompagne de la suppression de moyens (Rased, soutien,...).
Ce budget 2008 de rigueur qui concerne les personnels administratifs comme les personnels enseignants de l'Éducation nationale se traduira par une dégradation importante des conditions de travail dans les rectorats, les IA et les secrétariats d'établissements, ainsi que des conditions d'étude (classes surchargées, abandon d'options, de dédoublements, de dispositifs pédagogiques et de soutien innovants). Il ouvre la porte à encore plus d'inégalités et d'exclusion. En lien avec la Révision générale des politiques publiques (RGPP) qui annonce dès l'an prochain une accélération des suppressions de postes jusqu'en 2012 (20000 par an), il s'inscrit dans une logique libérale de régression et de mise en concurrence des élèves et des établissements.
Dans le même temps, les mesures contre les personnels et leurs statuts se multiplient, notamment avec le recours massif aux heures supplémentaires, alourdissant leur charge de travail et fragilisant encore plus les possibilités de suivi individualisé des élèves ainsi que la permanence des enseignements eux-mêmes.
Au lieu de rester sourd et de réprimer les manifestants, singulièrement les lycéens, le gouvernement serait bien avisé d'entendre, enfin, leurs revendications, leurs exigences.
Les dernières propositions faites par DARCOS aux lycéens ne peuvent répondre à la revendication de rétablissement des postes supprimés. Elles ne dégagent aucun véritable moyen nouveau et sont largement un leurre, le recrutement des assistants pédagogiques et d'éducation s'avérant déjà fort difficile dans les académies de Créteil et Versailles !
Les organisations signataires appellent tous les citoyens qui s'inquiètent de l'avenir de l'école dont, les parents, les étudiants, les personnels de l'éducation à se mobiliser pour amplifier le mouvement afin d'obtenir le retrait des suppressions de postes et des réformes annoncées et la mise en œuvre de budgets ambitieux permettant une évolution démocratique et progressiste de l'école.
Elles les appellent à organiser des réunions pour débattre tous ensemble et à aller à la rencontre de la population, des élus, pour mieux les informer du danger de désorganisation et d'une remise en cause sans précédent du service public de l'Education.
Afin d'amplifier les mobilisations des semaines précédentes, les organisations signataires et l'Assemblée Générale Île de France des établissements, dans le cadre d'une grande journée nationale de convergence des parents avec les lycéens, étudiants, enseignants et tous les personnels de l'éducation appellent à une
Manifestation régionale de l'Île de France à Paris,
SAMEDI 24 MAI.
RdV à 14h30 au RER Luxembourg
A la fin de la manifestation, en direction du Ministère, une délégation demandera à y être reçue.
Paris le 16 mai 2008
FCPE (75, 77, 78, 91, 92, 93, 94, 95, Île de France) ; Sud Lycéen ; CGT-Educ' Action Créteil, Paris, Versailles ; FSU (Île de France, 75, 77, 78, 91, 92, 93, 94, 95) ; SGEN-CFDT Créteil, Paris, Versailles ; SUD Education Créteil, Paris, Versailles ; UNSA-Education Île de France ; Ligue de l'Enseignement Île de France.
Manifestation à Paris le samedi 24 mai
Appel à la mobilisation pour une politique éducative ambitieuse
Appel inter-fédéral FCPE
Le budget 2008 qui sera appliqué à la prochaine rentrée est contesté par les élèves, les parents d'élèves, les personnels, les étudiants, les associations éducatives complémentaires de l'enseignement public et tous les partenaires de l'École. Les mobilisations vont croissantes et portent l'exigence de moyens pour la réussite et la démocratisation du système éducatif.
Les 11 200 suppressions de postes entraîneront des classes surchargées, rendant impossible le suivi individuel des élèves. Dans le second degré cela va conduire à des disparitions de formations et d'options et la fin de dispositifs pédagogiques et de soutien innovants.
Conjuguée aux retraits de moyens, la mise en place précipitée, sans réflexion préalable et sans concertation suffisante, du bac pro 3 ans dans les LP, suscite des inquiétudes légitimes quant à la prise en charge des élèves en enseignement professionnel en particulier ceux qui sont en difficulté.
Dans le premier degré les projets de programmes traduisent une vision passéiste et rétrograde de l'École, ainsi qu'un recul pédagogique et didactique. Ils remettent en cause les cycles et s'accompagnent d'une apparente volonté d'externaliser l'aide aux élèves en difficulté en rejetant la responsabilité de l'échec scolaire sur les familles.
Ce budget de rigueur et les suppressions de postes concernent tous les secteurs comme l'Éducation nationale mais aussi l'Enseignement Agricole Public et tous les personnels, se traduisant par une aggravation des conditions de travail et un fonctionnement plus difficile pour notre système scolaire.
Les annonces budgétaires pour les prochaines années confirment que cette politique de régression en lien avec la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques) pourrait s'installer dans la durée.
La transformation de l'École implique une toute autre dynamique pour le système éducatif et pour les métiers de l'éducation.
Pour obtenir des budgets ambitieux qui permettent une transformation de l'École,
Pour mettre en œuvre une autre politique éducative mettant la réussite de tous les élèves au centre de ses préoccupations,
Les organisations signataires appellent à poursuivre et amplifier les mobilisations en cours :
• en organisant localement, dès la rentrée des vacances de printemps, des rencontres entre parents, lycéens, personnels de l'éducation et responsables des associations éducatives complémentaires de l'enseignement public pour mieux les informer.
• en développant dans la durée des actions s'opposant aux conséquences du désastreux budget 2008 :
par une journée nationale d'actions diversifiées le 15 mai,
par l'organisation samedi 24 d'une grande journée de mobilisations, de rencontres avec la population et de manifestations dans tous les départements.
Manifestation à Paris à 14H de LUXEMBOURG au MINISTÈRE
Ceméa, Confédération Étudiante, CRAP-Cahiers pédagogiques, FCPE, Ferc-CGT, FIDL, Les Francas, FSU, GFEN, ICEM-Pédagogie Freinet, Jeunesse au Plein Air, Ligue de l'Enseignement, Sgen-CFDT, Sud Éducation, Sud Étudiant, Unef, UNL, Unsa Éducation
CGT Educ'Action académie de Créteil premier et second degré
Tous en grève et dans les mobilisations !
Nos revendications ne sont pas des bouffonneries !
CGT-Educ'Action académie de Créteil, Premier et second degré
15 mai : 14h00 Place d'Italie. Grève nationale à l'appel des interfédérales de l'éducation (CGT, FSU, UNSA, CFDT, Sud) et de la fonction publique (CGT, FSU, Sud, CFTC, UNSA)…
18 mai 13h30 Place de l'Opéra : manifestation nationale à l'initiative de la FSU et soutenue par la CGT-Educ'Action Créteil…
22 mai 14h30 Bastille : grève dans le cadre de la journée nationale interprofessionnelle de défense des retraites (CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC)…
24 mai 14h30 Luxembourg : manifestation régionale en convergence avec les parents…
Depuis 3 mois, la mobilisation des enseignants 1er et 2nd degré, avec les lycéens, n'a cessé de s'amplifier : 50 000 manifestants à Paris le 15 avril et 50 000 dans toute la France le 29 avril au moment des congés de la zone C ! Le ministre persiste pourtant dans ses choix désastreux et ne cesse de mener campagne dans les médias pour mépriser la mobilisation. Sarkozy est intervenu à la télévision pour rejeter toute discussion.
Seule notre détermination commune et la poursuite des mobilisations permettront de faire reculer le gouvernement qui entend poursuivre sa politique antisociale.
Dans l'éducation, le gouvernement multiplie les mesures rétrogrades et réduit les ambitions éducatives pour la jeunesse :
Dans le premier degré : nouveaux programmes, réforme du samedi matin, stages de remise à niveau CM1-CM2…
Dans le second degré : alourdissement des effectifs par classe, suppression des moyens spécifiques aux établissements ZEP et de nombreuses classes et options, mise en concurrence des établissements, généralisation des bac-pro 3 ans et suppression des BEP…
Nous exigeons :
Le retrait de la réforme de l'enseignement professionnel qui généralise le bac pro 3, supprime les BEP et dévalorise les diplômes délivrés dans les lycées professionnels.
Une autre politique dans les écoles garantissant la scolarisation de tous les enfants en maternelle, et ce dès 2 ans pour les parents qui en font la demande.
Le retrait de tous les projets Darcos dans le premier degré (transfert du samedi matin, stages de vacances, ...). Ces mesures annualisent le temps de travail, relancent la décentralisation de 2003 en préparant la municipalisation complète du premier degré (EPEP), la suppression des RASED et l'aggravation des inégalités.
Le retrait des nouveaux programmes rétrogrades du primaire, calqués sur ceux de 1923.
L'abandon des PPRE, outil de culpabilisation, de pression managériale et de sous-traitance des missions éducatives aux collectivités territoriales et "partenaires" privés (Associations) au sein des PRE.
Les bouffonneries…
Le ministre et les recteurs multiplient les propos provocateurs et méprisants. Les profs sont des « râleurs », des mauvais enseignants (un « bon prof » ne « râle » pas et ne fait pas grève), des « menteurs » ou des manipulateurs. Les élèves sont « hystériques » et « ignorants », leurs manifestations sont des « bouffonneries »… A chaque manifestation, des dizaines d'élèves sont arrêtés.
Certains subissent des pressions au sein même de leur établissement. Avant les vacances, un enseignant venu encadrer une manifestation a même été arrêté !
Nous exigeons que le gouvernement cesse ses provocations et réponde aux revendications des enseignants et des lycéens. Nous serons aux côtés de tous les lycéens et enseignants arrêtés et poursuivis pour avoir porté leurs revendications dans des manifestations.
Le gouvernement a pour objectif la destruction progressive des services publics à travers la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) et le rapport Pochard :
Destruction de l'emploi public : suppression de postes (rien que dans l'Education Nationale 11 200 à la rentrée 2008, 80 000 dans les 4 années à venir !)
Aucune revalorisation salariale : la seule réponse du gouvernement à la baisse constante du pouvoir d'achat des fonctionnaires est la multiplication des heures supplémentaires…
Modification du statut des fonctionnaires : augmentation du temps de travail, licenciements secs, privatisation des missions de la fonction publique, précarisation de l'emploi…
Nouvelle augmentation de la durée de cotisation pour les retraites à 41 annuités, avec mise en place d'un système de décote pour ceux qui voudraient partir à 60 ans
Nous exigeons :
Un collectif budgétaire permettant un service public d'éducation premier et second degré de qualité qui permette le maintien des postes, la transformation des HSA en postes et la création des postes nécessaires
Le retrait de toutes les mesures régressives dans l'éducation et la non-prise en compte des conclusions du rapport Pochard
Le retrait de la RGPP
L'ouverture de vraies négociations sur l'amélioration des conditions de travail avec par exemple une réduction du temps de travail (réduction du temps de présence élève pour une amélioration de leurs conditions de travail, intégrant les concertations dans le temps de travail), le réemploi et la titularisation de tous les précaires sans condition et une augmentation de salaire permettant de rattraper la perte de pouvoir d'achat de ces 25 dernières années
Le retour à 37,5 annuités pour tous (privé et public) avec la garantie d'une retraite à taux plein à 60 ans
Nous pouvons gagner !
Le recteur de l'académie de Créteil a du reculer en rendant de nombreux postes pris sur les Heures Supplémentaires et près de 25% des BEP qu'il voulait supprimer. Le ministre a annoncé que des « ajustements » étaient prévus dans les académies de Versailles et de Créteil. Le gouvernement peut décider un collectif budgétaire !
La CGT-Educ'action académie de Créteil appelle à poursuivre, étendre et amplifier la mobilisation :
à tenir des AG d'établissements, d'écoles et de villes (1er et 2nd degré, avec les élèves et les parents), à participer aux actions locales ; à participer à l'AG de l'Ile-de-France jeudi 15 mai à 17h30 (bourse du travail de Paris, rue du Château d'Eau), pour mettre en débat la reconduction de la grève
tous les personnels, 1er et 2nd degré, à faire grève et à manifester jeudi 15 mai lors de la journée nationale de grève éducation et fonction publique
à manifester le dimanche 18 mai lors de la manifestation nationale proposée par la FSU, dans la continuité de l'action unitaire des mois précédents et en convergence avec les parents
à faire grève et à manifester lors de la journée nationale d'action de défense des retraites le jeudi 22 mai
à manifester le samedi 24 mai lors de la manifestation régionale de convergence avec les parents
LIRE L'APPEL DE L'AG IDF DES ETABLISSEMENTS EN LUTTE DU 6 MAI
A VOIR ET LIRE EGALEMENT :ARTICLES EDUCATION ET INTERPRO FONCTIONS PUBLIQUES
Analyse de la CGT Educ'Action. Service des personnels du premier degré. Annualisation des services : elle commence avec le premier degré. Examen du projet de décret présenté au CTPM du 17 avril 2008
Thème :
Toutes les réformes qui secouent l'école, le collège et le lycée sont-elles de nature à résoudre l'échec scolaire et à mettre un terme aux inégalités et exclusions sociales ? SOIREE-DEBAT SUR L'ECOLE , VENDREDI 16 MAI, A PARTIR DE 19H30, ESPACE ROBESPIERRE, IVRY SUR SEINE
FERC-CGT : RGPP ? Engageons tout de suite la lutte contre le sabordage du service public !
CGT Educ'Action Académie de Créteil, collectif premier degré CGT Educ'Action académie de Créteil.
L'école ne mérite pas la pédagogie antisociale du gouvernement
Le livre blanc de SILICANI, ou la casse de la fonction publique : Ensemble imposons d'autres choix !