mardi 15 avril 2008 à 14h
grève et manifestation dans le second degré - collèges et lycées - plan "Sarkozy Darcos"
Grève et manifestation dans l'éducation
primaire, collèges et lycées
trajet / parcours : départ 14 heures à République en direction de Nation
Une AG ouverte à tous aura lieu après la manifestation ( voir ici )
Cette journée d'action est appelée à la fois par les lycéens et les syndicats d'enseignants.
Le premier degré (écoles primaires) appelle aussi à cette manifestation (voir ici).
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/5434
Source : communiqués AG IdF, SUD-éducation, SNES, FCPE, et FIDL ci-dessous
Source : http://cgteduc93.free.fr/spip.php?breve559
Appel de l'AG des établissements en lutte du 10 avril 2008
L'assemblée générale des établissements d'Ile de France, réunie le 10 avril, 120 établissements (35 de plus que la plus grosse AG depuis le début du mouvement, en présence des syndicats CGT, CNT, SUD Education), se félicite de l'immense succès de la grève et de la manifestation du 10 avril, qui a rassemblée dans la rue des lycéens, des parents et des personnels. La mobilisation est encore montée d'un cran : de 20 000 (police) à 40 000 (syndicats) manifestants à Paris cet après-midi, soit deux fois plus nombreux que mardi. D'après les renseignements dont dispose l'AG des Etablissements d'Ile-de-France, celle-ci s'est à la fois densifiée dans les établissements déjà mobilisés et étendue à de nouveaux collèges et lycées, avec un grand nombre de banderoles d'établissements
A M. Darcos qui prétendait, il y a quelques jours encore que la mobilisation était le fait d'une petite minorité insignifiante, les lycéens et enseignants ont clairement répondu. Le ministre n'ayant jusqu'ici pas daigné rencontrer les enseignants et les lycéens, c'est l'AG des établissements qui appelle à aller à sa rencontre samedi 12 lors de son intervention à la Mutualité sur le thème « de la vérité des savoirs, à la vérité des actes, la gestion éthique des progrès scientifiques et éthiques » (sic), où il se rend sur invitation de la Grande Loge de France. RdV au métro Maubert a 9 h.
L'AG des Etablissements d'Ile-de-France appelle à faire de la journée de mardi 15 avril un succès. Le gouvernement ayant un plan systématique de démantèlement de l'Education nationale, du 1er degré à l'université, nous devons y opposer une détermination commune.
L'AG s'est prononcée à l'unanimité pour une seule manifestation, côte à côte, de lycéens et des personnels des premiers et second degré. Par ailleurs, nous invitons les organisations syndicales, à commencer à préparer la reprise du mouvement dès la rentrée des vacances scolaires, par un appel à une grève nationale avant la mi mai
L'AG organise une réunion d'établissements en lutte des différentes régions mobilisées, samedi 12 avril à partir de 18 h, 8 impasse Crozatier, 75012, métro gare de Lyon, avec l'objectif de contribuer, en l'absence actuelle d'appel national des syndicats, à une reprise nationale du mouvement à la rentrée..
L'AG appelle à soutenir Rodolphe Juge qui sera jugé pour s'être opposé à l'arrestation de manifestants lycéens. Rassemblement devant le Palais de justice de Paris le 17 avril a 9 h.
Prochaine AG IdF, ouverte à tous (personnels des établissements et des écoles, lycéens, parents d'élèves, étudiants), le mardi 15 avril, à 17 h 30 Bourse du Travail de Paris, 3 rue du Château d'Eau
Appel CNT
15 avril : en grève pour une autre école
Les critiques n'ont jamais épargné l'école publique. Que l'on soit parents, personnels enseignants ou non- enseignants, élèves, nous savons tous que la souffrance à l'école peut être une réalité pour tous ses acteurs. L'école a un caractère sélectif, une organisation militaire, des pratiques compétitives et des effets excluants. Elle a un fonctionnement individualiste. Sa vocation à créer et amplifier une différence de niveau entre les élèves, pour ensuite prétendre sélectionner les « meilleurs » et disqualifier les « plus faibles », n'est pas la moindre des souffrances qu'elle engendre. Pourtant, nous sommes nombreux, au sein même de l'école, à combattre cette discipline des corps et cette hiérarchisation des savoirs. Le fait d'organiser des classes vertes ou des séjours à l'étranger, d'œuvrer à ce que le temps du déjeuner ne se résume pas à engloutir son plateau-repas en quelques minutes, de mener à deux ou trois collègues un projet culturel, de publier des écrits, tout cela révèle une volonté d'ouvrir l'école sur le monde et de casser le modèle de la classe silencieuse, face au prof, avec le tableau noir ou l'écran d'ordinateur pour seul horizon.
Offensive Ces critiques et ces pratiques valent de la maternelle à l'université. Aujourd'hui, le gouvernement veut renforcer l'école du tri social et de l'exclusion par ses réformes : suppression des postes dans le secondaire, la réforme des universités, les nouveaux programmes et les stages de remise à niveau dans le primaire, la suppression du BEP dans la filière professionnelle, les évaluations nationales et le recours systématique à des emplois précaires, Les faibles marges de manœuvre qui demeurent sont visées : stigmatisation des élèves « en difficulté » (stages pendant les vacances), des personnels « en difficulté » (notation en rapport avec les évaluations), des parents « en difficulté » (stages de parentalité), des écoles-collèges-lycées-universités « en difficulté » (publication des résultats). En fait, il s'agit bien d'une seule et même offensive contre les pauvres. Il faut stigmatiser, orienter, exploiter, surveiller et punir - le plus tôt sera le mieux. La Loi de prévention de la délinquance, le fichier Base élèves et les prisons pour mineurs sont pensés pour cela et déjà opérationnels.
Éducation émancipatrice Nous devons nous regrouper pour refuser cette société de l'injustice et de la loi du plus fort. Personnels enseignants ou non enseignants, parents élèves, habitants, nous sommes résolument pour une éducation émancipatrice, nous misons sur l'épanouissement plutôt que la souffrance, l'entraide contre la compétition, le partage au lieu du profit, la solidarité en place de l'exclusion et de la soumission, Les syndicats de la CNT FTE (Fédération des Travailleurs de l'Éducation) s'engagent à agir contre toutes ces mesures réactionnaires et inégalitaires et appellent à soutenir toutes les actions visant à : résister à la libéralisation de l'université ; refuser les évaluations nationales dans les premier et second degrés, les « stages de remise à niveau » et les heures de soutien en primaire, le recours à l'emploi précaire ; s'opposer aux suppressions de postes, aux heures supplémentaires et au renforcement des hiérarchies.
CNT-FTE Confédération nationale du travail Fédération des travailleurs de l'Éducation
Marre des journées ballons et des grèves sans lendemain ? Faisons vivre les AG ! La grève doit gagner la bataille de l'opinion ! Pas simple dans la conjoncture actuelle... Mais quelques réflexes pourraient tout changer ! Il faut agir. Les réunions d'école avec les parents, les réunions publiques, les AG permettent de coordonner les actions entre parents, personnels grévistes, lycéens, étudiants, habitants. Elles sont des leviers puissants que nous hésitons encore trop à faire vivre. Elles pourraient couper l'herbe sous les pieds des râleurs anti-grévistes...sur-médiatisés. Un mouvement ne peut rester muet et encore moins déléguer sa parole à des télés, radios ou encore à des dirigeants syndicaux. Emparons-nous des sites et listes internet, des radios alternatives qui sont des outils sous-utilisés ; faisons circuler l'information.
Tous aux AG pour décider des modalités de la grève !
http://cnt-f.org/fte 06 08 80 78 86
Communiqué fédéral SUD éducation
Stop à la casse de l'éducation nationale de la maternelle à l'université !
Nouvelle journée de grève le 15 avril !
Les manifestations du 10 avril à Paris et sur l'ensemble du territoire ont démontré une fois de plus la résistance des lycéens, des enseignants et des parents d'élèves aux suppressions de postes annoncées, à la généralisation des bacs pro en 3 ans entraînant la suppression des BEP et à l'instauration d'une politique éducative toujours plus réactionnaire.
En Ile-de-France, l'AG des établissements en lutte et l'intersyndicale second degré CGT, CNT, FO, SNES, Sud-éducation, créent les conditions d'une nouvelle journée de grève et de manifestation le 15 avril.
Pour Sud éducation qui appelle aussi le premier degré, c'est une nouvelle étape de mobilisation pour faire du 15 avril un moment de convergence pour touTEs, personnels, élèves et parents d'élèves !
A l'école primaire, les nouveaux programmes sont actés dans les nouvelles éditions de manuels, les stages de remise à niveau sont en place actuellement, les 2 heures de « soutien » seront programmés officiellement la semaine prochaine.
Dans le second degré où la mobilisation dure depuis parfois plusieurs semaines avec une présence massive des lycéenNEs, les heures sup annoncées imposeront aux profs au moins trois heures de cours en plus avec des suppressions d'options. Les lycées professionnels oscillent entre opacité quant à la rentrée 2008 et annonces de fermeture de classes de BEP.
L'entrée dans les zones des vacances de printemps ne doit pas freiner notre détermination mais nous donner les moyens de préparer la riposte dans les établissements et écoles. Le gouvernement est en train de faire passer en force ses réformes nuisibles à notre conception de l'école.
Maintenons la pression en poursuivant les actions partout où nous sommes en capacité de le faire ! A la rentrée, c'est touTEs ensemble qu'il faudra s'organiser ! Faisons converger nos revendications dans le cadre d'un mouvement de grève intercatégoriel.
Manifestation des lycéens
La FIDL appelle les lycéens à se mobiliser contre les suppressions de poste.
Mardi 15 Avril, journée de manifestation
14 h à république à Paris
Source : http://www.fidl.org/s
Communiqué de presse de la direction nationale du SNES
Après le succès de la journée du 10 avril, déterminés à poursuivre
Plus de 50000 manifestants mercredi, lycéens, enseignants, et parents partout en France dont Paris, Lyon, Saint Etienne, Toulouse, Valence, Chambéry, Bordeaux, Dinan…alors que la zone B comprenant 12 académies est en vacances : la journée de mobilisation [du jeudi 10 avril] a été un véritable succès que le ministre s'évertue à minimiser en affichant des résultats de grève en région parisienne qui n'ont guère de sens quand des dizaines d'établissements sont bloqués.Le nombre de lycées impliqués dans l'action augmente en effet à chaque nouveau rendez vous : de source rectorale 15, dont 6 bloqués et 4 fermés à Paris, 26 bloqués et un chiffre "très important" de lycées perturbés dans l'académie de Créteil, 38 lycées perturbés à Versailles . Les enseignants exerçant en collège étaient aussi significativement en grève ce jeudi contribuant à la réussite de la journée (avec par exemple des taux de grévistes autour de 40% dans l'académie de Créteil et de nombreux collèges à plus de 50% dans les hauts de seine).
Ce succès renforce la détermination à poursuivre dès la semaine prochaine dans la zone C et au delà pour les zones B et A où des rendez vous associant enseignants, élèves et parents d'élèves au retour des vacances se préparent d'ores et déjà. Ainsi en Ile de France, l'intersyndicale du second degré appelle à la grève mardi 15 avril, en convergence avec les lycéens de l'UNL et la Fidl et les enseignants du premier degré.Les organisations syndicales SNFOLC, SNEP-Fsu, SNUEP-Fsu, SNES-Fsu, SUD-Education, UNSEN-Cgt appellent à développer et renforcer ces actions tout au long de la période de vacances par zone.
Aux provocations du ministre qui déclare « Il faut peut-être que les syndicats arrêtent de pousser les élèves devant eux, et qu'ils reprennent un peu leurs responsabilités, que nous puissions parler de ces questions (statutaires) avec des gens dont c'est la responsabilité » elles rappellent leur demande restée sans réponse depuis plusieurs mois d'ouverture de véritables négociations sur la revalorisation des métiers de l'éducation, dans le respect des statuts et missions, un budget ambitieux et une politique éducative qui prenne réellement en compte les difficultés des élèves et développe l'esprit critique. Elles demandent à nouveau solennellement au ministre des réponses aux demandes pour : le rétablissement des postes supprimés en particulier par la transformation des heures supplémentaires en emplois, le maintien des enseignements dispensés aux élèves, l'amélioration des conditions d'études
la consolidation des trois voies de formation au lycée, l'arrêt de la généralisation des bacs professionnels en trois ans qui conduiraient à la disparition des sections de BEP.
l'ouverture de véritables négociations sur la revalorisation des métiers de l'éducation (le rapport Pochard ne pouvant en aucun cas constituer une base de discussion).A ne pas prendre la mesure de la situation le ministre prendrait la responsabilité d'une aggravation du conflit.
Elles se réuniront lundi 14 avril pour examiner ensemble l'indispensable suite nationale à donner à partir du 5 mai date du retour des vacances des 3 zones, en lien avec les élèves et les parents d'élèves.(Les passages soulignés le sont par moi… Goulven)
Source : liste réseau des bahuts, reçu le 11 avr 18:40
La Fcpe-Val de Marne appelle les parents à participer aux manifestations
du 15 avril aux côtés des lycéens et des enseignants
Depuis plusieurs semaines, le ministre de l'Éducation nationale reste sourd aux dizaines de milliers de lycéens enseignants et parents qui manifestent leur opposition aux projets de suppressions massives de postes et de BEP
Les organisations de lycéens (UNL et FIDL) et les syndicats enseignants appellent à une nouvelle manifestation mardi 15 avril. Les parents d'élèves seront à leurs côtés.
En effet la FCPE refuse non seulement ces suppressions d'heures (plus de 2000 postes supprimés en région parisienne 260 dans le Val de Marne 848 à Créteil et 974 sur l'académie de Versailles) mais également le recours systématique aux heures supplémentaires aléatoires par définition qui mettent en cause la pérennité des enseignements.
C'est la désorganisation des établissements qui est en marche.C'est maintenant avant qu'il ne soit trop tard qu'il faut s'y opposer. Nous sommes tous concernés car demain d'autres suppressions sont annoncées : sur 35000 suppressions de postes prévues pour 2009 dans la fonction publique, plus de la moitié le seront dans l'Éducation Nationale.
La FCPEexige des dotations en heures d'enseignement, des postes d'enseignants (et non des heures supplémentaires hypothétiques) qui permettent un fonctionnement normal des collèges et lycées et qui offrent aux élèves des conditions d'accueil et d'enseignement propices à leur réussite.
La FCPE partage aussi les inquiétudes des lycéens quant à la généralisation des bacs pros en 3 ans qui s'accompagne de la suppression massive de classes et de sections en BEP. Cette politique va conduire à l'exclusion des élèves les plus en difficulté les privant de l'espoir d'obtenir un diplôme qualifiant (BEP 2 ans) et même de poursuivre des études supérieures (BTS) après un bac pro en 4 ans.
NON à la répression, les lycéens, les parents,
les personnels de l'éducation nationale
doivent être entendus
La FCPE met en garde le gouvernement contre toute tentative de répression des lycéens engagés dans cette mobilisation légitime afin de préserver leurs intérêts et défendre leur avenir. Elle appelle à la vigilance contre toute forme de sanctions (éducatives administratives) ou de répression policière ou judiciaire. Elle demande la libération des manifestants interpellés et la levée des procédures judiciaires en cours.
La FCPE rejette aussi la réforme de l'école primaire combinant la suppression de 2 heures d'enseignement transformées en heures de soutien après l'école pour les élèves rencontrant des difficultés la réforme des programmes recentrés sur des fondamentaux appauvris et les stages de remise à niveau (CM1-CM2) pendant les vacances Elle appelle à en débattre avec les enseignants dans toutes les écoles et à se mobiliser contre les suppressions de postes, les fermetures de classes annoncées dans les départements et à rejoindre la manifestation du 15 avril aux côtés des syndicats du 1er degré.
La FCPEappelle les parents à se mobiliser dans les établissements et à rejoindre les manifestations des lycéens et des enseignants
Mardi 15 avril
14H00 à République (Paris)
Vitry,le 12 avril 2008
Source : message reçu le 13 avr 12:24