samedi 19 janvier 2008 à 14h
Manifestation - Journée nationale d'action contre les Centres de Rétention Administrative
https://paris.demosphere.net/rv/4488
Manifestation à 14h de Porte Dorée, musée de l’immigration vers le Centre de Rétention Administrative de Vincennes.
JOURNEE NATIONALE D’ACTION CONTRE LES CENTRES DE RETENTION ADMINISTRATIVE
La politique de fermeture des frontières menée par les gouvernements
successifs et la chasse aux immigré-es avec objectifs chiffrés ont pour
conséquences de :
jeter dans la clandestinité des dizaines de milliers de personnes qui auparavant pouvaient vivre au grand jour ;
créer
une masse importante de travailleuses et de travailleurs au noir,
privés de tout droit, victimes de bas salaires, sans couverture
médicale et sociale décente… pour le plus grand profit du patronat du
bâtiment ou de la restauration !
encourager
toute une sphère d’activités socialement nuisibles : passeurs,
marchands de sommeil, policiers, magistrats, marchands de prisons..
créer des zones de non-droit où les forces de répression agissent librement.
Les Centres de Rétention Administratives en sont le meilleur exemple.
La rétention administrative est une privation de liberté spécifiquepour les personnes étrangères en instance d’éloignement du territoire français, placement ordonné par une préfecture « dans des locaux ne relevant pas de l’administration pénitentiaire ». Ces personnes sont enfermées parce que leur situation administrative est irrégulière. La durée maximale de maintien en rétention est de 32 jours. Au-delà de cette période, la personne étrangère que l’administration n’aura pas réussi à reconduire devra être remise en liberté, souvent sans que sa situation ne soit régularisée. Elle peut alors revenir plusieurs fois en rétention.
Les centres de rétention administrative, CRA, sont le plus souvent inconnus du public, qu’ils soient en pleine ville comme à Marseille ou près des aéroports comme à Lyon St Exupéry. Maisils existent et ils enferment de plus en plus de personnes : 31 232 personnes en 2006 dont 197 enfants. La moitié des enfants étaient nés en France. Ils existent donc des prisons spécifiques pour les personnes étrangères.
La résistance entamée par les sans-papiers dans les centres de rétention de Mesnil-Amelot et de Vincennes est légitime et doit être soutenue.
Banalisation des rafles
Pour réussir à atteindre son nombre d’expulsions, le gouvernement utilise tous les moyens : arrestation à domicile, rafles dans la rue ou les gares, contrôles en tout genre. Le gouvernement veut maintenant accroître son efficacité en obligeant les fonctionnaires ou les personnels de services sociaux à dénoncer tout personne étrangère« suspecte ». La police a ainsi cherché à monter de véritables traquenards à l’ANPE, en demandant à un agent de faire patienter le temps que la police arrive. Elle fait aussi pression sur des foyers pour qu’ils indiquent les chambres des personnes étrangères.
Parce que nous pensons que la seule bonne réponse face aux migrations est la liberté de circulation et d’installation, parce que nous refusons le projet de société raciste et liberticide imposé par le pouvoir nous participons à la mobilisation contre les Centres de Rétention Administratives.
NON au délit de sans papiers ! Régularisation de tous les sans-papiers !
NON à l’enfermement ! Fermeture des centres de rétention…
NON aux expulsions !
19 janvier 2008 : Journée européenne d’action contre l’enfermement des étrangers
Pour voir la carte des mobilisations
Centre de Rétention Administrative
Une prison pour étrangers
« La rétention administrative est une privation de liberté spécifique pour les étrangers en instance d’éloignement du territoire français ».
Il s’agit du placement par une préfecture « dans des locaux ne relevant
pas de l’administration pénitentiaire » d’un étranger qui fait l’objet
d’une mesure d’éloignement forcé. La durée maximale de maintien en
rétention est de 32 jours. Au-delà de cette période, l’étranger que
l’administration n’aura pas réussi à reconduire devra être remis en
liberté, souvent sans que sa situation ne soit régularisée. Il peut
alors revenir plusieurs fois en rétention.
24 centres de rétention administrative en France c’est 1800 places disponibles dans des locaux qui vont de 8 à 280 places.
Avec la pression des objectifs chiffrés et l’encombrement des centres
de rétention, on assiste actuellement à une utilisation accrue de
locaux de rétention administrative, créés à titre temporaire ou
permanent pour recevoir provisoirement des étrangers qui ne peuvent pas être placés dans un centre de rétention. Ce sont en général des
commissariats de polices ou des brigades de gendarmerie. La durée de
rétention y est en principe limitée à 48 heures. Il en existe plus de
150.
Sommaire :- Témoignages de visiteurs
Qu’ont-ils
fait pour être enfermés ? Quel délit, grave, ont-ils commis qui
justifie leur enfermement ? Quel tribunal en a décidé ?
Mais comment devient-on en situation irrégulière ?
Comment arrive-t-on en CRA, cette prison qui ne dit pas son nom ?
Petit historique de la rétention : de pire en pire.
Témoignages de retenus.
Refusons la construction de nouvelles prisons pour étrangers
La rétention, dernière étape avant l’expulsion
Non à la directive de la honte !
4 pages définitif à imprimer et diffuser:
document au format PDF:
Journée d'action sur les Centres de rétention - RESF
SAMEDI 19 JANVIER
Journée d'action sur les Centres de rétention, à l'initiative de RESF.
Les CSP 18 et 19 et QSB s'associent à cette journée et à sa préparation.
Un rassemblement est prévu devant un centre de rétention de la région parisienne.
Bientôt plus de précisions, mais d'ors et déjà prenez date.
Source : http://www.quartiers-solidaires-belleville-cs...