mardi 27 septembre 2011 à 14h30
https://paris.demosphere.net/rv/17735
Attention: ceci est la manifestation Éducation du 27 septembre, pour la
manifestation contre l'austerité du 11 octobre, suivre ce lien
Manifestation et grève nationale dans l'éducation
Manifestation à Paris :
trajet/ parcours: 14h30 au départ de Luxembourg et en direction du ministère
Luxembourg, Saint Michel, Port royal, Montparnasse, Raspail, Sèvres Babylone.
Arrivée : Ministère de l'Éducation Nationale rue de Grenelle.
Rendez-vous avant la manifestation:
- 9h - Saint-Denis - AG de ville à 9h à la Bourse du Travail de Saint-Denis 9-11 rue Génin M°St-Denis Porte de Paris
- 9h - Sevran - AG de ville à 9h à l'école maternelle Victor Hugo 31 rue Gabriel RER B "Sevran-Livry"
- 11h - Créteil - AG départementale 1er/2nd degré à 11h Maison des syndicats de Créteil 11/13 rue des archives M°Créteil Préfecture
- 12h - IUFM de Paris - 10, rue Molitor Paris 16e
- 13h30 - Ménilmontant, au 9, rue des panoyaux - Départ commun pour la manifestation notamment avec le lycée professionnel Martin NADAUD, en grève depuis la semaine dernière »
- 14h - Luxembourg - angle de la rue Souflot - Rdv enseignement-sup et recherche
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/17735
Source : message reçu le 26 septembre 13h
Source : http://www.sudeduccreteil.org/spip.php?articl...
Source : http://www.cgteduccreteil.org/
Source : http://cgt.educaction94.free.fr/
Source : http://iufmparis.canalblog.com/archives/2011/...
Source : http://www.sudeduccreteil.org/spip.php?articl...
Source : http://paris.reelledemocratie.fr/node/517
Appel intersyndical à la grève le 27 septembre
Depuis 4 ans, le Ministère de l'Education nationale a supprimé plus de 52 000 postes.
Le dogme du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux met l'Ecole publique à genoux, ne lui permettant plus d'assurer ses missions de Service public. Ce dogme ne permet plus aux personnels d'exercer leur métier avec sérénité et professionnalisme.
Les personnels de l'Education, les parents et les jeunes se sont mobilisés régulièrement au cours de cette année pour dénoncer les 16 000 nouvelles suppressions de postes effectives à la prochaine rentrée scolaire alors même que plus de 60 000 élèves supplémentaires sont attendus.
Ces suppressions associées au manque d'ambition éducative dégradent encore plus les conditions d'apprentissage des élèves et de travail des personnels.
Dans ce contexte, la campagne publicitaire sur les recrutements lancée par le Ministre de l'Education nationale sonne comme une provocation d'autant que la préparation du prochain budget prévoit de nouvelles suppressions d'emplois et n'affiche d'autre objectif pour le système éducatif que la recherche d'économies.
Si le gouvernement cherche à tromper l'opinion en affirmant sans cesse, comme si cela pouvait convaincre, que l'on peut faire « plus avec moins », la France reste un des pays qui investit le moins dans son éducation et donc dans l'avenir.
En plus de la question fondamentale des postes, la politique éducative, l'avalanche de mesures inadaptées, incohérentes et précipitées maintiennent un système éducatif inégalitaire qui ne permet pas de lutter réellement contre l'échec scolaire.
La nécessité d'une toute autre politique éducative passe aussi par un budget plus volontaire. Pour cela, les organisations FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA Education appellent les personnels de l'Education nationale et de l'enseignement agricole publique à se mettre en grève le 27 septembre prochain. Elles exigent l'arrêt des suppressions d'emplois, une autre logique pour le prochain budget et une transformation démocratique du système éducatif afin d'assurer la réussite de tous les élèves.
Aujourd'hui plus que jamais, notre pays a besoin d'un système éducatif qui s'attaque réellement aux inégalités scolaires et traite la situation des élèves en grande difficulté. D'autres choix pour la réussite de tous les jeunes sont nécessaires afin que l'École remplisse les objectifs d'une École démocratique, ambitieuse et émancipatrice.
Source : http://cgteduc93.free.fr/?Appel-intersyndical...
Source : http://cgteduc93.free.fr/?+27-septembre-Greve...
Agir dès la rentrée contre la casse de l'Ecole !
Motion adoptée par la CE de l'union nationale CGT-Educ'action
Non, la rentrée 2011 ne se passe pas bien !
La CGT Éduc'Action condamne la politique de casse de l'Éducation Nationale poursuivie et aggravée très lourdement par Châtel et le gouvernement.
Cette année encore, les conditions de la rentrée seront dégradées dans tous les secteurs de l'Education Nationale, ne permettant ni à l'ensemble des personnels de travailler dans des conditions acceptables ni aux élèves d'étudier dans des conditions sereines.
Ce gouvernement n'a de cesse de supprimer des emplois publics, de dégrader les services publics pour pouvoir ensuite mieux condamner leur manque d'efficacité.
La prétendue annonce du gel des fermetures de classe en 2012 n'empêche pas la poursuite des suppressions de postes. Il s'agit donc d'un mensonge.
L'autoritarisme, la gestion par le management, la notation au mérite, la multiplication des tâches, dégradent nos conditions de travail et génèrent de la souffrance.
Ce gouvernement reste fidèle au principe du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux. Sa politique inégalitaire remet en cause le droit pour tous à l'éducation, notamment par sa volonté d'orienter précocement à 14 ans.
La CGT Educ'action dénonce également la xénophobie d'état qui se traduit entre autre par la stigmatisation des élèves « issus de l'immigration » et de leur famille et exige la régularisation de tous les sans papiers.
La CGT Éduc'Action exige :
- Une augmentation salariale immédiate pour tous les salariés de l'Education nationale d'environ 300 euros et pas de salaire en dessous de 1 700 € brut.
- Une augmentation de 2 % de la part de PIB consacrée à l'Education ;
- L'arrêt des suppressions d'emplois, leur restitution et la création de postes à la hauteur des besoins sociaux.
- L'arrêt du recours à la précarité et la titularisation sans concours ni condition de nationalité de tous les précaires qui le souhaitent.
- L'abrogation des réformes type RGPP, LOLF, loi dite de mobilité.
- L'abandon des contre réformes qui détruisent l'école publique (socle commun, livret de compétence, ECLAIR …).
- L'ouverture d'un débat sur une réforme du système éducatif fondée sur l'émancipation et les droits démocratiques.
- Une remise à plat de la formation des enseignants, avec une reconnaissance à bac 5 à l'issue de cette formation.
- Un déroulement de carrière identique pour tous, au rythme le plus rapide, non soumis aux critères de mérite.
Il s'agit de construire un mouvement d'ensemble dans l'Education Nationale, dont l'appel unitaire à la grève du 27 septembre est un élément.
La CGT Éduc'Action propose de se mobiliser dès la rentrée en réunissant des assemblées générales pour décider des actions et des grèves (des préavis nationaux sont déposés quotidiennement pour permettre l'action dès la pré-rentrée). Seule une mobilisation interprofessionnelle unitaire fera reculer ce gouvernement.
La casse de l'éducation ça suffit !
SUD éducation
La Fédération des syndicats SUD éducation appelle à la grève le 27 septembre et à participer massivement aux manifs !
Les motifs de révolte sont plus nombreux que jamais !
- Suppressions massives de postes et leur cortège de conséquences néfastes,
- Précarisation croissante des personnels,
- Masterisation et sabordage de la formation des stagiaires,
- Paupérisation des personnels : salaires faibles pour les précaires, perte de pouvoir d'achat, gel des salaires de la fonction publique,...
- Méthodes managériales de la hiérarchie, et pressions hiérarchiques de plus en plus fortes pour tenter de mettre au pas l'ensemble des collègues : mise en place du cahier de texte numérique, dispositif ECLAIR, contrats d'objectifs et de moyens, évaluation par objectifs,
- Détournement programmé des missions d'éducation et d'enseignement vers toujours plus de fichage, d'évaluation et de surveillance : LPC, SCONET, Base Élèves ;
- Soumission des programmes aux impératifs du marché, des entreprises et des intérêts privés comme le prouve la marche forcée vers plus d'apprentissage au détriment de la formation initiale sous statut scolaire dans les lycées professionnels ;
- Répression exercée contre les désobéisseuses et les désobéisseurs, et d'une manière générale contre celles et ceux qui refusent de courber l'échine.
SUD Éducation s'engage
Cette situation dans l'éducation est le reflet d'une casse d'ensemble des Services Publics (collectivités territoriales, PTT, Santé et hôpitaux). Au-delà, c'est l'ensemble du monde du travail qui doit faire face à une offensive visant à lui faire payer la crise et la dette publique, alors qu'il n'en est nullement responsable.
C'est pourquoi SUD éducation appelle à débattre, notamment le 27 septembre, des suites à donner au mouvement afin de l'amplifier, en particulier dans un cadre interprofessionnel. Le ferment des luttes locales et le recours à la grève le mardi 11 octobre peuvent contribuer à cet élargissement.
La fédération interpelle dans ce sens les autres fédérations de l'éducation.
Pour : une école publique, laïque, égalitaire et émancipatrice :
- POUR le rétablissement de tous les postes supprimés depuis 5 ans
- POUR le maintien des seuils d'ouverture dans tous les établissements scolaires
- POUR la création de postes en fonction des besoins
- POUR l'abandon de toutes les réformes régressives qui visent à détruire le service public et à privatiser l'École
Pour la défense de tous les personnels :
- POUR:l'intégration de tous dans un corps unique : même statut, même salaire
- POUR : l'arrêt du recrutement de précaires
- POUR : la titularisation immédiate et sans condition de concours ni de nationalité de tous les précaires.
- POUR : faire respecter nos droits, face aux pressions hiérarchiques, aux conditions de travail dégradées, au harcèlement
Appel à la grève le 27 septembre 2011
IUFM Paris en lutte
Mobilisation universitaire
Les fédérations et syndicats de l'éducation nationale appellent à une journée de grève le 27 septembre contre les suppressions de postes tandis que Nicolas Sarkozy promet des annonces pour le primaire à la fin du mois.
Les fédérations et syndicats de l'éducation nationale appellent à une journée de grève le 27 septembre prochain. Le principe de cette action organisée contre les suppressions de postes dans l'Education nationale induit par le non renouvellement d'un départ à la retraite sur deux a été arrêté mardi 7 juin lors d'une réunion intersyndicale. Le SNUipp, qui avait lancé, dès le 18 mai dernier « un appel pour construire dans l'unité la plus large des actions d'ampleur, notamment en septembre » se félicite de cet appel. 16 000 postes supprimés à la rentrée prochaine, plus de 50 000 depuis 2007 « Le dogme du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux met l'école publique à genoux » indique le communiqué commun rendu public ce vendredi. « Cette politique maintient un système éducatif inégalitaire qui ne permet pas de lutter réellement contre l'échec scolaire. » . Pour les syndicats, il faut stopper les suppressions de postes pour mettre en oeuvre une toute autre politique éducative.
L'impact des mobilisations
Hier, le président de la République a fait mine de vouloir mettre de l'eau dans le vin de sa politique. Il annoncera fin juin des propositions sur le primaire. Il est vrai que ces dernières semaines les élus locaux, par la voix de l'Association des Maires de France et de l'Association des Maires ruraux de France notamment, ainsi que par celle des sénateurs dont ils sont les grands électeurs, ont fait part de leur refus de cette politique au gouvernement et au président. Hier, c'est l'Assemblée des départements de France qui a donné de la voix, dénonçant les effets de cette politique au collège. Mais les mobilisations syndicales ont aussi pesé dans les hésitations actuelles du chef de l'Etat qui a toutefois réaffirmé son attachement au non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.
L'automne s'annonce orageux
Ces déclarations de Nicolas Sarkozy viennent après celles de Luc Chatel qui, fin mai alors que le SNUipp avait organisé sous ses fenêtres un rendez-vous national pour l'école avec les associations des enseignants RASED, cherchait à rassurer en promettant de "veiller à fermer le moins de classes possibles" en 2012. Les mobilisations commencent à faire bouger les lignes, au moins dans les déclarations. Et si le gouvernement persiste à se dire inflexible sur sa politique budgétaire, l'heure est plus que jamais à la poursuite de la mobilisation. Le 27 septembre, les enseignants des écoles seront mobilisés pour l'Éducation.
Education : tous en grève le 27 septembre !
Tract CNT
Cette année encore, le gouvernement a supprimé 16000 postes, alors qu'il y avait 60000 élèves supplémentaires, cela fait suite aux 52000 postes supprimées les 4 années précédentes !
Loin des annonces de Sarkozy au printemps lors des mobilisations parents-enseignants contre les fermetures de classes disant qu'il ne toucherait pas aux écoles primaires, nous déplorons la fermeture de 1500 classes alors que le nombre d'élèves scolarisés augmente de plusieurs milliers. L'an prochain, gageons qu'une nouvelle fois sous le prétexte fallacieux de la « crise » les suppressions de poste se poursuivront afin de tenir leur engagement de non-remplacement d'un fonctionnaire sur 2 partant à la retraite.
A cela s'ajoute les nouvelles suppressions de centaines de postes Rased qui priveront plusieurs dizaines de milliers d'élèves de l'apport d'enseignants spécialisés.
Dans le secondaire, là aussi les suppressions de postes se comptent par milliers, les classes se surchargent et les conditions d'enseignement se dégradent. Décidément Sarkozy pourra se vanter d'avoir été le Président du sabotage de l'Éducation Nationale.
Dans le même temps, l'éducation prioritaire devient dispositif « ECLAIR ». Celui-ci place au cœur du système l'évaluation permanente des établissements et des enseignants. Il instaure un recrutement direct des personnels par le chef d'établissement ce qui annonce la fin du système de mutation actuelle, certes imparfait, mais qui était une garantie contre les décisions arbitraires. A cela il faut ajouter les divisions au sein des équipes éducatives avec la création des préfets d'étude (hiérarchie intermédiaire entre le prof de base et la direction), et avec un système de prime au mérite (par le décret du 12 septembre 2011, l'indemnité spécifique devient « modulable », les critères ne sont pas définis, mais le fait d'entrer dans la logique du dispositif devrait être primordial dans les choix des principaux). Les statuts sont également en ligne de mire, avec la volonté de mise en place de l'EIST (enseignement intégré des sciences et technologie, dont certains principaux de la région lyonnaise ont tout fait pour la mettre en place au forceps) qui amène la trivalence en faisant enseigner la SVT, les sciences physiques et la technologie par un seul enseignant de ces 3 matières.
Cette rentrée verra aussi de nouveaux professeurs débuter sans formation. Pour compenser le manque d'enseignants, le ministère, après une campagne mensongère (qui a coûté plus d'un million d'euros !) qui parlait de la belle vocation de professeur, va recruter des vacataires et des contractuels qui ne connaîtront de l'enseignement que la précarité des conditions de travail.
Riposte !
Face à ces logiques, une journée de grève ne sera pas suffisante, il ne faudra compter que sur nous. En effet n'attendons rien de ceux plus intéressées par les élections professionnelles à venir… Nous devons nous organiser à la base en profitant des heures d'information syndicale. Soyons également attentifs à d'éventuels mouvements de l'ensemble des services publics qui sont dans le même viseur du pouvoir que l'éducation, ou à un mouvement interprofessionnel tant c'est l'ensemble des salariés qui sont les premières victimes de cette politique au service des banques.
le 27 septembre : en grève pour construire un vrai mouvement ! rdv manif : 14h30 place Castellane à Marseille
Voir en ligne http://www.cnt-f.org/sam/spip.php?a...
Le 27 septembre l'enseignement prive sera aussi en greve
CGT
Une fois n'est pas coutume, les syndicats des établissements privés sous contrat appellent, à participer à la journée de grève le mardi 27 septembre aux côtés des syndicats publics.
5 organisations syndicales de l'enseignement privé ont ainsi décidé de s'associer à l'appel à la grève du 27 septembre dans le secteur public.
Cette décision exceptionnelle est à la hauteur des 1 433 postes supprimés à la rentrée 2011 (16 000 dans l'Education nationale). D'autant plus que ce sont encore 1 350 suppressions qui sont prévues pour 2012.
Les restrictions se succèdent alors que les effectifs augmentent. Elles ont des conséquences désastreuses et provoquent des fermetures de classes et dégradent les conditions de travail des élèves comme des personnels. L'offre globale de formation s'en trouve réduite.
La situation devient intenable et entraîne donc à la fois l'unité d'action des syndicats du privé et la convergence exceptionnelle avec le secteur public.
Cela faisait près de 30 ans qu'il n'y avait pas eu de tels appels dans l'enseignement privé.
Les écoles du 13 dans l'action le 27 septembre !
Alerte ! c'était le cri lancé, avant les congés, par de nombreuses écoles du treizième à travers des actions réunissant parents et enseignants. La rentrée 2011/2012 confirme : sur Paris c'est 77 postes en moins et 550 élèves en plus ! Et encore ces chiffres ne prennent pas en compte la situation en maternelle ou les enfants de 2 et 3 ans ne peuvent être accueillis. Au delà des moyens c'est à une réforme démocratique et progressiste qu'il faudrait construire et imposer. C'est pourquoi le NPA avance des propositions dans ce sens et soutient les parents et enseignants dans l'action et la grève le 27.
Enseignement-supérieur - Recherche :
Se mobiliser
Cette rentrée dans l'enseignement supérieur et la recherche se place comme dans l'ensemble du pays sous le signe de l'austérité. Les mesures annoncées le 24 Août par le gouvernement pour réduire le « déficit de la France » feront payer la facture principalement par les salariés et les consommateurs et contribueront à augmenter le nombre de chômeurs. Les exonérations accordées aux plus riches se font sur le dos des plus défavorisés. Elles ne remettent pas en cause les niches fiscales, et le crédit impôt-recherche, dont les organisations syndicales de l'ESR - et aujourd'hui entre autres la Cour des Comptes - dénoncent l'inefficacité, n'est pas touché.
Dans l'enseignement supérieur et la recherche, le gouvernement poursuit sa politique de déstructuration et de pilotage autoritaire: mise en place des Idex à marche forcée, application de la RGPP dans les organismes de recherche, fusion et regroupement d'établissements d'enseignement supérieur visant au changement de leurs missions, fléchage des emplois au CNRS, intensification de la pression managériale dans les établissements et organismes …
En outre, la politique gouvernementale d'enseignement supérieur maintient un système malthusien et inégalitaire, qui laisse de plus de plus de jeunes issus des milieux défavorisés en dehors de l'enseignement supérieur et refuse la possibilité de développer un enseignement de qualité. Cette politique est cohérente avec celle menée dans le primaire et le secondaire, qui ne permet pas de lutter contre l'échec scolaire et où la préparation du budget prévoit de nouvelles suppressions d'emplois et n'affiche d'autre objectif que la recherche d'économies.
Au sein des EPST et des établissements d'enseignement supérieur, un grand nombre de CDD arrivant à échéance ne sont pas renouvelés ou prolongés en CDI, ce qui exclurait ainsi par avance les personnels concernés de possibilités de titularisation ou de CDisation inscrites dans le projet de loi sur la résorption de la précarité.
C'est pourquoi les organisations soussignées estiment indispensable l'intervention des personnels et des étudiants, en convergence avec les salariés, les jeunes et les retraités, pour
- une autre logique d'emploi, avec le maintien dans l'emploi jusqu'à des mesures de titularisation des actuels CDD et CDI ainsi que la création des emplois de titulaires nécessaires (résorption et non-reconstitution de la précarité ; réponses aux besoins de formation et de recherche) ;
- une politique visant une autre répartition des richesses, et favorisant le développement économique et social tout en respectant les impératifs environnementaux ;
- une tout autre politique éducative, d'enseignement supérieur et de recherche fondée sur un véritable service public.
C'est pour peser sur le gouvernement, le patronat et les parlementaires que les organisations soussignées appellent à participer aux actions :
- 27 septembre : journée de grève et de manifestations dans l'Education (appel FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA-Education)
- 11 octobre : journée nationale d'action interprofessionnelle (appel CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires)
Organisations signataires : FSU (SNESUP, SNCS, SNASUB, SNEP) - CGT (SNTRS, FERC'SUP, CGT-INRA) - Solidaires (Sud Recherche EPST, SUD Etudiant), UNSA (Sup' Recherche, SNPTES), SGEN-CFDT Recherche EPST, UNEF, SLR, SLU.
Source : message reçu le 15 septembre 15h
Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...
Refusons la destruction de l'éducation nationale !
Cette année, au nom de la dette, le gouvernement donne 150 milliards d'euros aux banques. C'est trois fois plus que le budget de l'Éducation Nationale. Le montant des intérêts de la dette s'élève à 40 milliards d'euros soit l'équivalent du budget de l'Education nationale (hors retraites). Pour nous, ce ne sont pas les services publics qui « coûtent » et pèsent sur le collectif mais bien le service de la dette et son remboursement aux organismes financiers.
Dans l'Éducation Nationale : plan social et casse orchestrée du service public.
Avec 80 000 emplois supprimés depuis 2005, on assiste à une purge dans l'éducation, à un « dégraissage du mammouth » organisé par la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP). Les postes aux concours d'enseignants fonctionnaires diminuent alors que dans le même temps, le gouvernement de Sarkozy embauche de plus de en plus de contractuels. L'Etat devient ainsi le premier employeur de précaires en France. Moins d'enseignants et un nombre d'élèves en augmentation ont pour conséquence des classes surchargées, où il devient difficile à tous et toutes de se former, d'apprendre et dans lesquelles les conditions de travail sont dégradés pour chacun-es.
Une école à deux vitesses
L'autonomie des établissements, le socle commun de compétences, l'individualisation des parcours, font disparaître les heures de cours, en particulier dans les établissements les moins favorisés. élèves et leurs parcours scolaires sont fichés, dès l'école maternelle par « Base Élève », et à partir du CE1, par le « livret personnel de compétences » (LPC). La fin de la carte scolaire permet aux chefs d'établissements de sélectionner leurs élèves, puis le LPC permettra aux patrons de sélectionner ses employés (Pôle emploi accèdera au contenu).
De nombreux élèves n'ont pas choisi leur orientation à la fin du collège et la déscolarisation des 15-19 ans augmente. La logique globale des politiques qui sont menées engendre une accélération de l'effondrement de l'école publique. Elle aggrave encore l'injustice sociale !
Le 27 septembre, les enseignants seront en grève contre les suppressions de poste mais aussi contre les politiques managériales qui tentent d'imposer, depuis des années, les mêmes règles que dans le privé.
Le 27 septembre, le 11 octobre, tous en grève, refusons de payer leurs crises ! Le budget de l'éducation nationale n'est pas une variable d'ajustement pour rembourser la dette !
La crise s'accélère en Europe et la situation en Grèce illustre ce que les capitalistes nous réservent. Là-bas, c'est le gouvernement socialiste qui a baissé les salaires des fonctionnaires de 40 %... Le 11 octobre, journée d'action interprofessionnelle pour l'emploi et les salaires, doit être une journée de grève, un point de départ dans l'organisation d'une riposte à l'austérité, un point de convergence de tou-tes ceux et celles qui refusent de se saigner pour offrir des milliards aux banques. Il faut une mobilisation d'ensemble pour gagner contre ce gouvernement, une grève massive. C'est à nous de la construire, pas à pas ! Nous exigeons les 27 septembre et le 11 octobre :
- L'arrêt immédiat des suppressions de postes et le rétablissement des 80 000 postes supprimés.
- La titularisation de tous les précaires.
- Une école publique, gratuite et laïque, sans sélection ni orientation.
- L'arrêt du fichage des élèves et de leur parcours scolaire.
- Pas de classe à plus de 24 élèves, 20 élèves dans les ZEP.
- 300 € d'augmentation pour tous : pas un revenu en dessous de 1600 € net.
Manifestation parisienne pour l'Education nationale
Une journée de grèves et de manifestations est organisée par les principaux syndicats d'enseignants le mardi 27 septembre. Essentiellement pour protester contre les suppressions de postes qui s'abattent dans ce secteur.
A Paris, la manifestation est appelée pour 14h40. Rendez-vous place du Luxembourg (près du RER. Puis départ par le boulevard Saint-Mchiel, puis boulevard Montparnasse.
Le NPA tiendra un point fixe le long du cortège.