mardi 23 mars 2010 à 14h
Manifestation interprofessionnelle
https://paris.demosphere.net/rv/12122
Trajet / Parcours: départ 14h de République en direction de Nation via Bastille
Rendez-vous particuliers
- 09h00 - assemblée générale des grévistes du 92 Nord
- 10h00 - assemblée générale interprofessionnelle Ile de France
- 10h00 - rassemblement interprofessionnel et intersyndical à Pierrefitte
- 10h00 - manifestation - "Retraites: 40 ans, c'est déjà trop" - Force Ouvrière
- 10h30 - manifestation à Aubervilliers - éducation
- 10h30 - manifestation pour l'école à Saint-Denis
- 11h00 - rassemblement Services Publics à Bobigny
- 11h00 - rassemblement éducation à Gennevilliers
- 13h00 - cortège du "Ministère des Sans Papiers" - départ à 13h au 14 rue Baudelique (M° Simplon) pour rejoindre République
- 13h00 - rendez-vous des grévistes de l'AG IdF (éducation) - République, coin rue Charlot et Bd du Temple
- 14h00 - rendez-vous des lycées parisiens (initiative du lycée Voltaire) - devant Darty République
- 14h00 - enseignement supérieur / recherche - entre le cortège FSU et UNSA (voir ci-dessous)- rdv angle du boulevard Voltaire et de la place de la République
- 18h30 - assemblée générale des grévistes de l'éducation
- autres RdV à venir
Ordre des Cortèges syndicaux :
CGT - Solidaires - CFDT - FSU - UNSA
FSU Ile de France : Versailles ( 95 - 78 - 92- 91)- Paris - Créteil (77 - 93 - 94)
Source : http://93.snuipp.fr/spip.php?article1165
Source : http://maps.google.fr/maps/ms?ie=UTF8&hl=fr&msa=0&msid=103504909714179793858.000480d3a848ec7afe9c3&ll=46.589069,2.06543&spn=10.5718,21.972656&z=5&source=embed
Source : http://www.cgt.fr/spip.php?article36951
Journée de grève et de manifestations dans tout le pays
Communiqué commun CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA
Lors du sommet social qui s'est tenu aujourd'hui, le président de la République s'est limité à annoncer une série de rendez-vous. Les organisations syndicales continuent de manifester leur profonde inquiétude sur l'emploi, le pouvoir d'achat et les retraites.
Le gouvernement n'a apporté aucune réponse concrète sur l'emploi, les salaires, le pouvoir d'achat, les conditions de travail et les politiques publiques. Il renvoie la question des chômeurs en fin de droits à une concertation avec le secrétaire d'Etat à l'emploi.
Alors que les organisations syndicales ont récemment dénoncé les atteintes au statut général des fonctionnaires, le gouvernement ne dit rien non plus sur le malaise dans la Fonction publique. Au nom de la révision générale des politiques publiques, il supprime des emplois au détriment des missions des services publics.
La dégradation des conditions de travail et de l'emploi touche les salariés du privé comme du public.
Concernant les retraites, avec un projet de loi annoncé dès septembre 2010, le calendrier reste très serré. Les organisations syndicales affirment leur volonté d'agir pour que le débat sur les retraites, prenne en compte l'ensemble des questions tant au niveau du privé que du public, notamment le niveau des pensions, l'emploi, le financement, la pénibilité, le code des pensions et la réduction des inégalités.
Les rendez-vous fixés par le président de la République et les négociations avec le patronat doivent être l'occasion d'apporter des solutions favorables aux salariés. La situation économique et sociale nécessite l'intervention convergente des salariés du public comme du privé, des retraités, des privés d'emplois, pour porter avec force leurs attentes et défendre leurs intérêts communs.
C'est pourquoi les organisations syndicales décident d'une mobilisation inter-professionnelle unitaire afin de peser sur ces différents rendez-vous. Elles décident ensemble d'une journée qui donne lieu à des grèves et des manifestations dans tout le pays le 23 mars.
Les organisations syndicales réaffirment que la sortie de crise passe par des mesures en faveur de l'emploi, des salaires et pensions, une fiscalité plus juste, des politiques publiques en faveur d'une relance économique respectueuse des impératifs écologiques.
Source : http://www.alternativelibertaire.org/spip.php...
Source : http://cgteduc93.free.fr/?Mobilisation-interp...
Grève et manifestations interprofessionnelles
Tract Solidaires
23 mars : grève et manifestations interprofessionnelles, partout en France !
Les organisations nationales CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires appellent les salarié-e-s en activité, les chômeurs/ses, les retraité-e-s, les jeunes en formation, à agir ensemble le 23 mars.
Pour l'Union syndicale Solidaires, un appel unitaire à une action nationale interprofessionnelle est une bonne chose, cela répond à l'urgence sociale que nous connaissons, à la nécessité d'une réponse aux attaques patronales et gouvernementales, aux besoins de luttes collectives pour faire aboutir nos revendications. Soyons très nombreux/ses en grève et dans les manifestations, le 23 mars !
Mais, la forme de l'action est une question essentielle. L'expérience montre que des journées d'action isolées permettent de rassembler des millions de personnes, mais l'absence de prolongement empêche de gagner. C'est ce que nous avons connu en 2003 à propos des retraites de la Fonction publique, en 2009 après le 29 janvier et 19 mars. Voilà pourquoi, l'Union syndicale Solidaires propose d'organiser un mouvement reconductible, animée par les assemblées générales de grévistes, et coordonné nationalement par les organisations syndicales. Il ne s'agit pas de se contenter d'un slogan, mais bien de prendre la responsabilité de construire ce mouvement.
L'intersyndicale du secteur des Douanes s'est déjà fixée cette perspective du 23 mars comme possible début d'une grève reconductible. A la SNCF, la fédération SUD-Rail propose un appel unitaire à une grève nationale reconductible à compter du 23 mars, pour faire suite à l'ultimatum de la grève du 3 février. Les fédérations syndicales de l'Education Nationale ont d'ores et déjà prévu de se revoir aussitôt après la grève du 12 mars qui touchera les lycées . L'intersyndicale Fonction publique a lancé un appel unitaire à la grève le 23 mars. Dans plusieurs départements, des rencontres unitaires ont eu lieu pour préparer le 23 mars.
Un mouvement national fort est nécessaire pour mettre en échec les prétentions patronales et gouvernementales, pour gagner sur nos revendications. Les appels unitaires autour du 23 mars sont une occasion. Saisissons-nous de cette possibilité !
La grève nationale dans les raffineries Total
a montré que les travailleurs/ses se mobilisent fortement, en solidarité avec celles et ceux qui luttent, et pour les revendications de tous.
Malheureusement, les appels à cesser le mouvement des fédérations CFDT puis CGT, n'ont pas permis d'obtenir la relance de la Raffinerie des Flandres, là où le mouvement dure depuis le 12 janvier, à l'appel de l'intersyndicale locale SUD, CGT, FO.
C'est dommage, car la situation devenait très difficile pour le gouvernement et la direction de Total.
La grève continue à Dunkerque, et les syndicats Solidaires y apportent tout leur soutien ; le rassemblement du 8 mars à La Défense, jour du CCE Total, est une étape importante.
Des revendications immédiates et unifiantes :
- Interdiction des licenciements dans les entreprises qui font des profits et mise en place d'un statut du salarié garantissant salaire, ancienneté et qualification, indemnisation à 100% du chômage partiel payé exclusivement par un fond patronal mutualisé, pas de suppression d'emplois et réduction du temps de travail, car les salarié-e-s n'ont pas à payer la crise alors que les entreprises accumulent les profits.
- Augmentation générale des salaires, des pensions, du SMIC et des minima sociaux, 300 € pour toutes et tous immédiatement, parce que les salarié-e-s n'ont pas à payer la crise, alors que patronat et actionnaires engrangent toujours dividendes et rémunérations exorbitantes. Il s'agit d'imposer un meilleur partage des richesses en faveur des salaires.
- Arrêt des suppressions d'emplois dans les services publics, auxquels des moyens supplémentaires doivent être attribués. Face à la Révision Générale des Politiques Publiques et aux fausses réformes, nous voulons de nouvelles orientations pour des services publics prenant en compte tous les besoins et pour que les droits fondamentaux soient accessibles à toute la population : emploi, santé, éducation, transport, logement,…
- Pas de nouvelle détérioration de notre protection sociale (retraite, maladie, …), alors qu'au contraire les moyens financiers existent pour l'améliorer.
- En finir avec la fiscalité qui favorise les riches : suppression du bouclier fiscal, du paquet fiscal, de la défiscalisation des heures supplémentaires, de la TVA sur les produits de première nécessité ; au contraire, il faut une plus grande progressivité de l'impôt sur le revenu et une taxation accrue des ménages les plus riches.
Retraite : Taxer les profits, pas notre niveau de vie !
Gouvernement et patronat sont déterminés à remettre en cause nos retraites et à nous imposer, une fois de plus, une contre réforme sapant nos acquis sociaux. Un système de retraite devrait avoir pour objectif de maintenir le niveau de vie acquis pendant la vie active et permettre que les salarié-e-s puissent profiter réellement de leur temps de retraite. C'est pourquoi Solidaires revendique :
* l'âge de départ à taux plein à 60 ans, avec un départ à 55 ans pour les salariés ayant effectué des travaux pénibles et le maintien des régimes spéciaux,
- l'indexation des pensions sur les salaires afin de maintenir la parité d'évolution des revenus entre actifs et retraités,
- l'indexation des "salaires portés au compte" pour le calcul du montant de la retraite sur l'évolution des salaires,
- la garantie d'un taux de remplacement de 75% du salaire calculé sur les 6 meilleurs mois pour tous, secteur privé et public,
- 37,5 annuités de cotisations pour avoir une retraite à taux plein et en premier lieu abandon de la règle adoptée en 2003 qui affecte les 2/3 de la croissance de l'espérance de vie à l'augmentation de la durée de cotisation,
- la validation des périodes de chômage et d'étude dès l'âge de 18 ans,
- pas de retraite inférieure au SMIC.
Pour financer ces mesures, il faut rééquilibrer la part des salaires dans la valeur ajoutée, la richesse créée par les salariés dans les entreprises. Cela peut prendre la forme d'une augmentation de la part patronale des cotisations sociales qui serait compensée par une baisse des dividendes versés aux actionnaires, ce qui permettrait de ne pas toucher à l'investissement productif.
Tous ensemble le 23 mars.
Pour un autre partage des profits : il faut une augmentation générale des salaires
Tract de la CGT
Alors que la crise sociale et économique continue d'avoir des conséquences désastreuses sur le monde du travail et les ménages, le patronat, le gouvernement et sa majorité parlementaire continuent de faire payer la crise aux plus modestes !
Or, la sortie de crise passe nécessairement par la revalorisation du travail et non par la dégradation de sa qualité.
C'est pourquoi le salaire doit être la juste rémunération de la force de travail garantissant les moyens nécessaires à l'existence de chaque salarié dans les conditions d'aujourd'hui, en dehors de tout autre élément de rémunération.
Garantir le pouvoir d'achat des salariés actifs, privés d'emploi et retraités est une étape incontournable pour que le salaire réponde réellement aux besoins et à leurs évolutions.
Or, la crise est le nouvel argument phare pour bloquer les salaires, dans le privé et le public.
Depuis plus de vingt ans, les politiques salariales ont porté un coup sérieux au niveau des salaires.
Les ouvriers et employés tout comme les cadres, ingénieurs, techniciens et agents de maîtrise sont touchés.
La part des salaires dans la valeur ajoutée est inférieure de 3 points aux années 1950-1960. En terme de revenu actuel, cela représente une perte de 60 milliards d'euros par an rien que par rapport aux années 1950 et 1960.
C'est plus de deux fois le plan de relance du gouvernement, qui, est de 26 milliards d'euros sur deux ans !
Dans le même temps, les prix ne cessent d'augmenter, et certains postes de dépenses, comme le logement l'énergie, l'alimentation et la santé, connaissent des hausses particulièrement importantes. Le pouvoir d'achat des salariés ne cesse de se dégrader !
Lors des négociations annuelles obligatoires, les propositions des employeurs sont une véritable provocation ! Pendant ce temps, les milieux financiers continuent d'engranger d'énormes profits (exemple : Total ce sont 8 milliards d'euros de bénéfices, Sanofi Aventis 7,8 milliards…).
La question du partage des profits est plus que jamais une exigence. Pour les salariés c'est précarité, flexibilité, bas salaires, difficultés sociales, fins de mois difficiles… Pour le patronat c'est la volonté de passer d'une répartition des richesses à une logique de répartition des risques.
Face à cette situation, le sentiment d'injustice grandit parmi les salariés et de nombreuses revendications salariales sont portées collectivement. Cela provoque de nombreux conflits dans différents secteurs comme le commerce, l'industrie ou les services publics car la réponse apportée n'est pas sérieuse.
Face à une individualisation des salaires, une volonté de rémunérer le travail par des systèmes fragiles telle la participation aux bénéfices, une dégradation des conditions de travail, la seule solution reste la mobilisation collective de tous les salariés des différents secteurs d'activité afin d'obtenir l'ouverture de réelles négociations dans toutes les branches professionnelles, les grands groupes, les services publics, les entreprises.
La CGT revendique :
une revalorisation du Smic à 1 600 euros bruts,
une augmentation générale des pensions et revenus de remplacement.
Pour la CGT-Educ'action, c'est plus de 300 euros de plus (70 points d'indice) pour tou-te-s dès maintenant
Tract Salaires pour le 23 mars à télécharger
Journée de grève interprofessionnelle
mardi 23 mars 2010
La situation économique et sociale nécessite l'intervention convergente des salariés du public comme du privé, des retraités, des privés d'emplois, pour porter avec force leurs attentes et défendre leurs intérêts communs.
C'est pourquoi les organisations syndicales décident d'une mobilisation inter-professionnelle unitaire afin de peser sur ces différents rendez-vous. Elles décident ensemble d'une journée qui donne lieu à des grèves et des manifestations dans tout le pays le 23 mars. Les organisations syndicales réaffirment que la sortie de crise passe par des mesures en faveur de l'emploi, des salaires et pensions, une fiscalité plus juste, des politiques publiques en faveur d'une relance économique respectueuse des impératifs écologiques.
Le 15 Février 2010
Déclaration commune des partis et organisations de gauche en défense des retraites
Alternative Libertaire (AL), Les Alternatifs, La Fédération pour une Alternative Social et Écologique (FASE), Le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Le Parti de Gauche (Le PG), Le Parti Communiste Ouvrier de France (PCOF)
Nicolas Sarkozy a confirmé son obstination de réformer le système des retraites, lors du troisième sommet social qui s'est réuni le lundi 15 février, Même s'il n'est pas connu encore exactement sur quoi va porter cette contre-réforme, différentes pistes de régression sont dessinées. En particulier, les deux plus importantes sont l' allongement de la durée de cotisation et le recul de l'âge légal du départ à la retraite.
A cela s'ajoutent de nombreux coups portés aux droits du plus grand nombre : un million de « fin de droits » qui frappent les chômeurs et les précaires et les laissent sans ressource, une réduction des effectifs de la Fonction publique et en particulier l'Éducation nationale, immense plan social public, la chasse aux sans-papiers, familles et salariés, la multiplication des fermetures d'entreprises de grands groupes qui font des profits immenses (Philips à Dreux, Total à Dunkerque), la poursuite de la contre-réforme Bachelot qui liquide des hôpitaux,
Sur tous ces fronts, des résistances se développent, comme celles des ouvriers de Total, les travailleurs et travailleuses sans-papiers en lutte pour leur régularisation, les enseignants, élèves et parents…
S'agissant des retraites, les signataires refusent ces nouvelles attaques annoncées contre les salariés et la population pour leur faire payer les frais de la crise. Les pensions de retraite sont déjà si basses ! Le recul de l'âge légal de départ ou le rallongement de la durée de cotisation aurait comme autre conséquence, notamment compte tenu de la situation globale de sous-emploi, la baisse du niveau des pensions, ce qui est inacceptable.
Alors que la productivité n'a jamais été aussi forte et que le temps de vivre aussi hors travail est une avancée considérable de civilisation.
Nous défendons le départ à la retraite à 60 ans à taux plein. D'autres choix sont possibles pour assurer le financement des pensions pour l'ensemble des salariés. Ils nécessitent une autre répartition des richesses en prenant sur les revenus du capital qui se sont accumulés au détriment de l'emploi et de la rémunération du travail.
Le débat sera lancé officiellement par le gouvernement de droite en avril pour déposer un projet de loi en septembre prochain ; d'ici là, il faut organiser les résistances.
Les organisations syndicales annoncent une journée de grève et de manifestation le mardi 23 mars. Nous la soutenons pleinement et ferons tout pour qu'elle soit une réussite.
A l'initiative de la fondation Copernic et d'ATTAC, un cadre unitaire a commencé à se réunir pour envisager les alternatives à construire. Nous y prenons toute notre place et appelons toutes les organisations politiques et sociales de gauche à s'y investir, à l'exemple de ce que nous avons réalisé pour la Poste afin de mener une campagne à la hauteur des enjeux.
Nous en appelons à l'ensemble des salariés et de la population pour en faire une grande démarche populaire et citoyenne,.
Source : message reçu le 25 février 23h
23 MARS : Toutes et tous dans la grève et les manifestations
Appel de la CGT dans les services publics
A l'issue de la rencontre avec le Président de la République du 15 février, 5 organisations syndicales au plan inter-professionnel- la CGT, la CFDT, la FSU, SOLIDAIRES et l'UNSA - ont appelé à « une mobilisation inter-professionnelle unitaire ». Elles ont décidé « ensemble d'une journée qui donne lieu à des grèves et des manifestations dans tout le pays le 23 mars ».
Nous nous inscrivons résolument dans cette perspective d'action. En effet, Nicolas SARKOZY a confirmé, lors de ce « sommet social », qu'il n'entendait pas revenir sur les principales orientations d'une politique dont on constate chaque jour les méfaits : montée du chômage, précarisation exacerbée, crise du capitalisme payée par les salariés, cadeaux aux plus fortunés, etc.
Sur l'enjeu fondamental des retraites, nul besoin d'être prophète pour comprendre que, loin de revenir sur les profonds reculs successifs intervenus depuis plus de 15 ans, ce qui est en préparation, ce sont bien de nouvelles détériorations pour tous, titulaires et non-titulaires, privé comme public.
Par exemple, rompre avec le principe des 6 derniers mois de traitement pour le calcul de la retraite, c'est programmer une baisse vertigineuse des pensions des fonctionnaires.
Diviser pour mieux régner, la stratégie n'est pas nouvelle.
Remettre en cause la retraite des fonctionnaires n'apporterait rien aux salariés de droit privé.
La CGT propose au contraire de solidariser les salariés du privé et les fonctionnaire en garantissant à tous l'ouverture du droit à la retraite à 60 ans, avec pour une carrière complète qui intègrerait les années d'études et de précarité subies, un taux de remplacement d'au moins 75% du revenu net d'activité.
Dans la Fonction publique, le mal est tout aussi profond sur bien d'autres aspects.
Les suppressions massives d'emplois mettent à mal la qualité du service public rendu et détériorent gravement les conditions de travail des agents avec des conséquences particulièrement préoccupantes.
Les attaques contre le Statut, qui se multiplient, tendent à mettre un terme à l'impartialité et à la neutralité des fonctionnaires, garanties fondamentales pour le citoyen.
La réforme des collectivités territoriales, la suppression de la taxe professionnelle sont autant de mesures injustes, de reculs pour la démocratie et de lourds dangers pour le service public, pour les personnels et pour les usagers.
La loi HPST (Hôpital santé territoire), la T2A (tarification à l'activité) constituent des régressions majeures pour une politique de santé et d'action sociale solidaire et progressiste et conduisent l'hôpital public au bord du gouffre.
La REATE (réorganisation territoriale de l'Etat) ne vise qu'à adapter les structures de la Fonction publique de l'Etat aux coupes de l'emploi public et à instrumentaliser ses missions en faveur des intérêts particuliers au détriment de l'intérêt général.
La loi de changement de statut de La Poste, l'ouverture de son capital, contre l'avis des postiers et des usagers, va accentuer la mise à mal le service public postal sur tout le territoire.
C'est pourquoi, avec leurs collègues du privé, tous les salariés de la Fonction publique doivent être dans l'action le 23 mars prochain.
Avec la CGT, ils revendiqueront notamment :
Une forte augmentation des salaires et des traitements, assise sur la valeur du point et le rattrapage des pertes antérieures ;
Une reconstruction de la grille indiciaire.
Une meilleure prise en compte des qualifications et la garantie d'au moins le doublement du salaire de tous pour une carrière complète
Le maintien et l'amélioration du régime des retraites de tous les agents de la fonction publique
La fin immédiate des suppressions d'emplois et des créations partout où c'est nécessaire ;
Le respect des missions publiques, ce qui passe obligatoirement par le retrait et l'abrogation de nombreux dispositifs législatifs et réglementaires régressifs et une véritable politique de réappropriation publique et de développement des services publics ;
Un plan de titularisation.
De meilleures garanties pour les contractuels
Pour la CGT, le 23 mars doit être l'occasion de la riposte unitaire la plus large et la plus forte possible, renforçant ainsi un processus de mobilisations qui devra se poursuivre. C'est pourquoi, dans la Fonction publique, nous continuons à tout mettre en oeuvre pour que toutes les organisations syndicales participent à cette action.
La CGT appelle les personnels et les usagers à :
Amplifier les mouvements revendicatifs en cours
Se retrouver nombreux, privé/public, actifs/retraités le 23 mars dans la grève et les manifestations.
Peser durablement par toutes les formes d'actions qu'ils décident pour gagner.
Montreuil, le 18 février 2010
Un mois pour préparer le grand mouvement qui démarrera le 23 mars !
SUD-Rail
Réunis en Conseil Fédéral les 16 et 17 février, les syndicats SUD-Rail ont fait le point sur la situation sociale, dans le secteur ferroviaire et au plan interprofessionnel.
....
Les syndicats SUD-Rail poursuivent la campagne nationale pour la défense du service public ferroviaire, et pour les revendications des cheminot-e-s. SUD-Rail s'inscrit dans l'appel national unitaire interprofessionnel à la SNCF, construisons un mouvement reconductible pour le 23 mars, comme cela est aussi en préparation dans d'autres secteurs professionnels !
L'avenir des retraites, les salaires, l'emploi, le service public, …
il y a de l'argent pour tout ça, si on partage les richesses de manière moins inégale !
23 Mars 2010, ensemble public-prive, agissons par la greve et les manifestations
Federation des cheminots CGT
- Pour le développement de service public SNCF
- Pour l'emploi à statut
- Pour l'amélioration des conditions de travail
- Pour les salaires,6% immédiatement c'est juste et c'est possible !
- Pour les retraites
Un préavis national de grève a été déposé du lundi 22 mars 2010 à 20 h au mercredi 24 mars à 8 h,couvrant l'ensemble du personnel.
En convergence avec les salariés du public et du privé,la Fédération CGT appelle les cheminots à une grève carrée le mardi 23 Mars 2010 dans l'unité avec l'UNSA et la CFDT,et à participer massivement aux manifestations interprofessionnelles pour exiger l'ouverture de négociations et la satisfaction des revendications.
AGISSONS ENSEMBLE LE 23 MARS 2010 !