jeudi 26 mars 2009 à 8h30
Apéro festif et rassemblement
https://paris.demosphere.net/rv/8262
Sans réponse du gouvernement à l'adresse au premier ministre (http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?article2683), l'occupation du siège du CNRS se prolongera.
Nous appelons les personnels et les étudiants solidaires de cette action à rejoindre les occupants à partir de 18h pour un apéro festif au siège -- prévoir les victuailles !
Dès à présent, nous appelons également à un rassemblement demain matin dès 8h à l'entrée du siège afin de mettre en place un barrage filtrant.
Nous profitons de ce message pour dénoncer la provocation que constitue le message de Catherine Bréchignac adressé aux personnels en fin de matinée, qui une nouvelle fois montre son indifférence et sa morgue à l'égard des personnels. Selon Madame Bréchignac, tout va pour le mieux dans l'organisme dont elle assure la présidence, et le CA a été à peine « perturbé ».
Venez nombreux nous aider à continuer à « perturber » (les informations sur l'occupation seront mises en ligne otamment sur le site de SLR)
Les occupantEs du siège du CNRS
PS : Nous exprimons notre solidarité à l'égard des occupants de la sorbonne.
Source : message reçu le 26 mars 17h30
Source : http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?art...
Dernières infos - occupation en cours
Les occupants du CNRS réunis en AG ont écrits et diffusés une adresse au premier ministre :
http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?article2684
L'appel à de prompts renforts est renouvelé et amplifié.
Toujours au siège, 3 rue michel-ange paris 16eme
M10 Michel-ange Auteuil
Source : message reçu le 26 mars 16h
Le blocage du CA du CNRS, par la force des choses, s'est transformé en occupation. En effet, ce conseil s'est tenu sans la présence des élus.
Rejoignez-nous tous !
Le CNRS est occupé par une centaine de chercheurs et enseignants-chercheurs depuis ce matin 9h.Les gens sur place demandent du renfort pour pouvoir durer.Merci de faire circuler les plus largement possible !
Malgré la présence de plusieurs centaines de personnes ce matin pour bloquer le CA du CNRS. Celui-ci a été déplacé à la dernière minute et a donc pu se tenir. Pour montrer leur mécontentement, les personnels mobilisés de l'enseignement supérieur et de la recherche ont décidé de continuer le blocage. Ils appellent tous les personnels mobilisés à venir leur prêter main forte (cf lien et ci-dessous).
http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article2244
3 rue Michel-Ange
Paris 16eme
M10 Michel-Ange Auteuil
Message prioritaire des occupants à 10h30.
Le siège du Cnrs occupé depuis ce matin
Plusieurs centaines de personnes occupent le siège du Cnrs. Présent sur place, j'ai pu constater qu’'après avoir bousculé la réunion du Conseil d'administration qui n’a pu se prononcer que sur des points techniques lors d’une réunion en catimini tenue sans les élus du personnel, une manifestation s’est introduite dans les locaux du Cnrs, à Paris (photo ci-contre lors d’un rassemblement). Source : http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009...
Source : message reçu le 26 mars 10h
"Blocage du CA du CNRS, 26 mars, 8H30, forcer à la négociation"
SNCS-HEBDO 09 n°06 du 25 mars 2009
Pour lire ce communiqué sur le site du SNCS.
Malgré les avis répétés de toutes les instances scientifiques, malgré la consultation du C3N, malgré la réunion des délégués de laboratoires et celle des directeurs d’unité, malgré les propositions des syndicats, la direction poursuit imperturbablement sa route pour un CNRS rabougri, cassé, émietté, laissant les labos sous la dépendance étroite de l’ANR(Agence nationale de la recherche) et de L’AERES (Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur). En bloquant le conseil d’administration du CNRS, le 26 mars, à 8H30, forçons à la négociation !
Par Henri-Edouard Audier, membre du BN du SNCS-FSU
Après six semaines du mouvement que l’on sait, la ministre fait mine de découvrir qu’il y a aussi les problèmes d’emploi et ceux des organismes. Mais elle propose toujours une discussion dans un cadre balkanisé : double jeu ministériel qui tient dans une poigne de fer (d’argent ?) les directions d’organismes qui, elles, ont capitulé en rase campagne.
Mais pour la première fois dans l’histoire de la recherche, c’est à un sabotage de la machine à démolir que se livrent les scientifiques. Par sacs entiers, ils déversent le sable dans ses rouages, ayant compris que mieux vaut une année perturbée que le néant pour l’éternité. L’ANR et l’AERES sont désormais en manque d’experts, les laboratoires ont compris qu’à terme (et souvent dès maintenant), l’AERES les jugera sur des critères quantitatifs ou sur la conformité aux thèmes définis par quelque Belloc, aux trois publications citées trois fois. Dynamitons donc ces usines à gaz opaques, boycottons-les et envoyons les rapports des unités au Comité national. C’est aussi le sens du blocage du conseil d’administration : montrons que nous ne sommes pas des victimes consentantes. Exigeons que nos propositions soient discutées !
Et il faut aussi en finir avec le processus de « désumérisation », vieille lune de la droite qui en 1995 voulait transformer les 2/3 des UMR (unités mixtes de recherche) en UPRESA (unités propres de recherche de l’enseignement supérieur associées), idée reprise dix ans plus tard par le directeur général Larrouturou avec ses équipes liées et aujourd’hui avec les équipes d’accueil conventionnées. Pas de dés-association sans raisons scientifiques ont dit avec raison les instances, et pour le moins pas sans leur avis. Car c’est là tout simplement la légalité républicaine actuelle. Le SNCS effectuera les recours juridiques nécessaires, mais partout, dans tous les conseils, sur tous les sites, marquons notre unité avec les victimes de l’arbitraire.
Enfin, ne serions-nous désormais même plus capable d’indignation au sort des jeunes qui nous ont fait confiance en entrant dans nos unités, ces jeunes que nous avons formés, qui ont participé à nos publications et qui reçoivent un coup de pied au cul en fin de CDD (contrat à durée déterminé) ? Et ce, au moment même où n’importe quel incapable qui nous a envoyés dans le mur, n’importe quel parasite, réclame ses milliers de stock-options ou son parachute à coups de millions. Exiger l’intégration des CDD sur des statuts par transfert de crédits ANR, demander un plan pluriannuel pour l’emploi, n’est pas seulement un geste d’éthique. C’est une condition de survie à terme de nos secteurs car à la vitesse où se dégrade la situation, tous les meilleurs étudiants iront ailleurs.
Par leur attitude, les dirigeants des organismes ont gravement altéré leur crédibilité. Le SNCS demande à la direction du CNRS d’arrêter le démantèlement du CNRS, de rouvrir la discussion sur le projet de contrat avec l’Etat, imposé par le ministère : orientations, structures et moyens. Le SNCS demande aussi l’arrêt des « désumérisations », l’abandon de la procédure des chaires, avec rétablissement des postes pour 2009, le retour de l’évaluation des laboratoires par le Comité national.
Aujourd’hui, le gouvernement veut gagner du temps et espère le pourrissement de la situation. Notre défi majeur est de le forcer à négocier sur l’ensemble des problèmes, alors qu’il ne nous offre que des palabres. Il sait les gestes forts qu’il doit faire pour que le dialogue ait lieu. Si une telle négociation s’ouvrait, le SNCS y défendrait :
- la place déterminante des établissements dans l’orientation et le financement des recherches, le respect de l’intégrité des organismes, ainsi que leur rôle de (co)opérateur,
- le remplacement des actions thématiques de l’ANR par des programmes négociés entre les organismes, ainsi qu’un fort accroissement des crédits de base,
- des partenariats équilibrés et rénovés entre universités et organismes, notamment via les UMR,
- la mise en oeuvre d’un plan pluriannuel de l’emploi avec résorption de la précarité,
- le retour à une évaluation scientifique, les instances actuelles pouvant être immédiatement habilitées pour évaluer les unités.
Blocage du CA du CNRS le 26 mars
By SNTRS-CGT (BG)
- Le SNTRS-CGT avec les organisations syndicales et associatives de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur appellent aussi à bloquer le CA du CNRS le jeudi 26 mars à 8h30 au siège du CNRS (Métro : Michel Ange-Auteuil), conformément à la motion sur action adoptée par l’assemblée générale des délégués de laboratoires. Ce CA doit débattre de la création du 10e Institut du CNRS (Informatique) et du Contrat Objectifs et Moyens. En régions, les personnels devraient se réunir devant les délégations du CNRS.
- Les organisations appellent à manifester également devant le CEMAGREF à Antony à 14h30.
- Un preavis de greve (Semaine du 23 au 27 mars) couvre cette journée.
24 mars et 26 mars : tous dans les manifestations
Depuis de nombreuses semaines, les personnels et les étudiants de l'enseignement supérieur et de la recherche sont massivement dans l'action pour se battre contre les projets nocifs du gouvernement, notamment conséquences de la loi LRU, du Pacte Recherche. Les revendications des personnels et des étudiants ne sont toujours pas entendues. Personnels et étudiants exigent :
- le retrait du projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs et du projet de contrat doctoral,
- le retrait de l'actuel projet de réforme Darcos-Pécresse de la formation des enseignants et des concours, et l'ouverture de négociations pour une tout autre réforme
- la restitution des emplois supprimés, la définition d'un plan pluriannuel de créations d'emplois,
- l'arrêt du démantèlement des organismes de recherche.
Le 24 mars, le Comité Technique Paritaire des Universités doit donner son avis sur la réécriture du projet de décret enseignant-chercheur et sur celui concernant le Conseil National des Universités. L'écriture de la nouvelle version du décret enseignant-chercheur ne convient toujours pas !
Forts de la mobilisation qui continue à se manifester dans la rue ce 24 mars, au CTPU, des élus vont exprimer l'opposition de la communauté universitaire, en se battant contre les projets de décret statut des enseignants chercheurs et CNU.
Les organisations soussignées appellent donc la communauté scientifique et universitaire à exprimer sa volonté d'être entendue et de voir ouvrir de réelles négociations d'ensemble.
MARDI 24 MARS
Manifestons à Paris pour l'Ile de France et les académies proches
RV à 14h à Port Royal pour se diriger vers le MESR
au même point de départ que les Lycées Professionnels
(dans l'action notamment contre la réforme du Bac Pro en trois ans) dans les grandes villes universitaires pour les autres régions
JEUDI 26 MARS
8H30 Bloquons le CA du CNRS
14H00 Manifestons au siège du CEMAGREF (Antony - 92)
Manifestons en régions.
FSU: SNESUP - SNCS - SNEP - SNASUB ; CGT: SNTRS - FERC' SUP - CGT INRA ; Solidaires : Sud Recherche EPST - Sud Education ; FO : SNPREES ; SLR ; SLU ; UNEF