thème : éducation
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mardi 24 mars 2009 à 14h

17 parties : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17

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Pour la manifestation du jeudi 2 avril, suivre ce lien

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Manifestation et journée de grève
"De la maternelle à l'université"

Trajet / parcours : départ 14h de port Royal pour rejoindre le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche.

Rendez-vous dans la manifestation:

  • mis en scène : "L'Inalco présente l'Université du futur" voir ci-dessous
  • SUD / Solidaires : angle bd Henri Barbusse/Bd port Royal
  • CGT Education Versailles - angle Port Royal / Gobelins

Après la manifestation : AG Ile-de-France éducation

Appels:

nous avons, pour l'instant (20/3) reçu les appels suivants:

  • Coordination Nationale des Universités (personnels)
  • Coordination nationale des IUT (Instituts universitaires de technologie)
  • Coordination Nationale Etudiante (tenue à Strasbourg, weekend du 21)
  • intersyndicale de l'enseignement professionnel (CGT Educ'action, SNUEP-FSU, SNEP-FSU, SUD Education, SNCL-FAEN)
  • CGT Educ'action (appel de la maternelle à l'université)
  • Réunion Nationale des Délégués de Laboratoires (Universités / recherche )
  • FERC-CGT (recherche)
  • Assemblée Générale des établissements d'Ile de France en lutte
  • SUD-édtudiant
  • CNT Education

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/8120
Source : communiqués ci-dessous
Source : http://ag.idf.free.fr/spip.php?breve24


Communiqué de presse intersyndical du 23 mars

CGT Educ'action, FERC-CGT, SNEP-FSU, SNUEP-FSU, SUD EDUCATION, SNCL-FAEN

La journée du 19 mars a montré la détermination des salariés, des jeunes à refuser la politique menée par le gouvernement, notament sur la casse des services publics. La contre-réforme de l'enseignement professionel prévue en septembre 2009 est emblèmatique de cette logique qui s'attaque en premier aux jeunes les plus en difficulté.

Cette mobilisation a été encore supérieure à la journée du 29 janvier. Nos organisations syndicales ont la volonté de poursuivre et d'amplifier cette mobilisation. Elles appellent les personnels de la Maternelle à l'Université à faire grève et à participer à la manifestation parisienne le mardi 24 mars, 14h00, départ RER Port Royal en direction des ministères.

Elles appellent les personnels à se réunir à 17h00 à la Bourse du travail de Paris (métro République) pour discuter de la suite du mouvement.

Montreuil. Le 23 mars 2009

Source : liste réseau des bahuts, reçu le 23 mars 11h


L'intersyndicale de l'enseignement professionnel décide d'appeler à la grève le mardi 24 mars

CGT Educ'action, SNUEP-FSU, SNEP-FSU, SUD Education, SNCL-FAEN

L'intersyndicale de l'enseignement professionnel CGT Educ'action, SNUEP-FSU, SNEP-FSU, SUD Education, SNCL-FAEN appelle dès maintenant les personnels à poursuivre après le 19 mars la mobilisation engagée depuis plusieurs mois contre les réformes Darcos et les suppressions massives d'emploi. Comme l'a été la journée de grève du 29 janvier, la journée interprofessionnelle du 19 mars s'annonce comme extrêmement puissante et doit permettre d'amplifier les luttes dans l'unité.

L'intersyndicale de l'enseignement professionnel décide d'appeler à la grève le mardi 24 mars les personnels de LP, LPO, SEGPA et EREA pour refuser la mise en application de la réforme de l'enseignement professionnel imposée dès la rentrée 2009 :

  • Maintien de formations BEP BAC en 4 ans
  • Restitution des milliers de postes supprimés
  • Refus de grilles horaires annualisées, lourdes de risque pour le statut de tous les enseignants
  • Pour une rénovation de la voie professionnelle, élaborée dans l'intérêt des élèves et non pas pour des suppressions d'emploi.

(écrit à) Paris le 17 mars 2009

document au format PDF:

Source : liste réseau des bahuts, reçu le 18 mars 08h
Source : http://www.sudeducation.org/article2918.html


Pour les salaires et pour l'emploi
de la maternelle à l'université :
non aux reformes DARCOS et aux suppressions de postes !

Tous en grève le jeudi 19 mars

Le 24 mars on continue !

Appel de la Commission Exécutive de la CGT-Educ'Action

En quelques mois le climat social a beaucoup changé et l'exaspération de millions de salariés n'a fait que monter. La journée de grève interprofessionnelle du 29 janvier a montré la puissance du mouvement de protestation : 2,5 millions de manifestants, une participation importante à la grève des salariés du privé comme du public à la grève.

Les universités ont poursuivi la mobilisation par une grève reconductible contre le nouveau statut des enseignants chercheurs, en défense de la recherche publique. Etudiants et enseignants se sont engagés dans une mobilisation contre la suppression de la formation des maîtres et des IUFM, contre les menaces sur le recrutement des futurs enseignants. Dans le premier degré comme dans le second, pas une semaine sans qu'un secteur de l'Education ne prenne l'initiative d'une action pour s'opposer à la politique libérale de Darcos et de Sarkozy.

Le 19 mars l'appel unitaire à la mobilisation interprofessionnelle est la preuve que le mouvement ne faiblit pas. Montrons tous ensemble que nous ne laisserons pas ce gouvernement casser morceau par morceau l'Ecole et les services publics (hôpitaux, Poste, tribunaux...).

Le 19 mars l'appel de l'ensemble des confédérations et des fédérations syndicales doit être massivement entendu :

TOUS EN GREVE, PARTICIPATION MASSIVE AUX MANIFESTATIONS !

La victoire des grévistes en Guadeloupe, réunis dans le collectif unitaire du LKP, autour d'une plateforme revendicative de haut niveau, exigeant notamment les 200 euros, des baisses de prix, a marqué la situation sociale aux Antilles mais aussi en métropole. Il est possible de gagner contre ceux qui cherchent à faire payer la crise aux salariés si on inscrit la grève dans la durée et l'unité en renforçant la mobilisation.

Dans l'Education il y a urgence à stopper les ministres Xavier Darcos et Valérie Pécresse dans une fuite en avant et des attaques tout azimut. Après le 19 mars la CGT Educ'action appelle les personnels à poursuivre la mobilisation au plus haut niveau et dans toute l'Education pour le retrait des réformes en cours dans le premier et second degré, contre la suppression des IUFM, pour le maintien d'un recrutement au niveau de la licence, avec statut de fonctionnaire stagiaire et reconnaissance d'un master à l'issue de la formation.


Réforme de l'enseignement professionnel : généralisation du bac pro 3 ans, suppression des BEP, nouvelles grilles horaires, suppression de postes, c'est non !

La réforme de l'enseignement professionnel est emblématique de cette politique de casse. Elle entre dans la phase décisive de mise en application et la rentrée 2009 se prépare dans des conditions inacceptables pour les personnels de LP de LPO :

  • Suppressions massives de postes qui iront en augmentant les 2 prochaines années ;
  • Suppressions de sections dans les lycées (particulièrement sensibles en milieu rural) ;
  • Grilles horaires tri-annualisées, lourdes de risques d'annualisation pour le statut des enseignants ;
  • Disparition d'un cadre national précis pour les horaires ;
  • Augmentation de la durée des stages en entreprises ;
  • Réduction du temps de formation de 35 % des enseignements en moyenne ;
  • Risque de dévalorisation de la valeur du diplôme par l'introduction d'une épreuve de contrôle en juillet, qui dans les formes proposées, peut déboucher sur un bac au rabais.

Les élèves de la voie professionnelle ne doivent pas être les premières victimes des réformes que le ministre tente d'imposer à marche forcée. Les élèves de 3è de collège et leur famille sont dans l'incertitude et l'inquiétude face à des choix d'orientation qu'ils ne maîtrisent pas (CAP ou BAC). Ils ne doivent pas voir sacrifier, à travers la suppression d'un an de scolarité, leur capacité réelle à obtenir un véritable baccalauréat, diplôme attestant une qualification professionnelle.

L'enjeu de cette réforme dépasse largement les seuls personnels des lycées professionnels ou polyvalents. Ce sont tous les acteurs du système éducatif parents et élèves, enseignants des lycées et des collèges qui sont concernés. Elle aura des répercussions sur tout le lycée, sa voie générale et particulièrement sa voie technologique.

C'est conscient de l'importance de cet enjeu que la CGT Educ'action et le SNUEP-FSU appellent les personnels à se réunir après le 19 pour décider collectivement des actions nécessaires à l'amplification de la mobilisation, à participer à la grève nationale du mardi 24 mars pour exiger le retrait des réformes dont celle de l'enseignement professionnel prévue dès la rentrée 2009.

Le 19 et le 24, tous en grève et dans la rue pour le retrait des réformes, la restitution des postes, la hausse des salaires !

Source : http://www.cgteduccreteil.org/spip.php?articl...


Communiqué de la Coordination Nationale des Universités.

Appel à la journée de manifestation du 24 mars 2009
« Contre la casse du service public de l'éducation »

(appel du Vendredi 20 mars 2009, 17h)

La Coordination Nationale des Universités dénonce le mutisme des ministres Valérie Pécresse et Xavier Darcos. Après une journée massive ce 19 Mars, ils ne répondent en aucun cas à nos revendications concernant le statut des enseignants-chercheurs, la mastérisation des concours, le décret budgétaire, la non suppression des postes... toutes ces mesures découlant de la LRU dont nous demandons l'abrogation, ainsi que celle du Pacte pour la Recherche qui a les mêmes conséquences pour les chercheurs. Nous rappelons à cette occasion que le préalable à toute négociation est le retrait de l'ensemble des « réformes » contestées, nocives pour la communauté universitaire et pour les diplômes délivrés.

C'est pourquoi la Coordination Nationale des Universités réaffirme que la journée du 24 mars sera une journée de manifestation à Paris et en province pour assurer la mobilisation de tous. Tous les personnels, étudiants, usagers, parents, en lien avec l'Education Nationale sont appelés à participer au cortège.

A Paris, le cortège, partira à 14h de Port Royal et se dirigera vers le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, où aura lieu le Comité Technique Paritaire Universitaire, qui discutera du « nouveau » décret statutaire des enseignants chercheur.

La Coordination Nationale des Universités demande donc à l'ensemble des syndicats de condamner avec force la manœuvre du gouvernement en rejetant unanimement ce nouveau décret, négocié en sous-main par une représentation minoritaire de la communauté universitaire.

La Coordination Nationale des Universités prend acte de l'élargimouvement. Elle appelle à massifier la mobilisation et à un durciss

Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...


Calendrier de la 5e Coordination nationale des Universités
tenue le 6 mars 2009

  • 10 mars : journée d'actions diverses ; blocage des rectorats et des inspections académiques, distribution de tracts dans des lieux publics, actions « coup de poing »…
  • 11 mars : journée nationale de manifestations « de la maternelle à l'université »
  • 12 mars : appel à soutenir et à participer à la coordination nationale des laboratoires
  • 14 mars : appel à soutenir la réunion des directeurs d'unité
  • 14 mars : Coordination parents-enseignants à Montpellier
  • 16 mars 2009 : prochaine Coordination nationale des Universités à l'Université de Bourgogne (pôle de Dijon)
  • 17 mars : actions locales diverses (actions « coup de poing »)
  • 19 mars : appel à la journée de mobilisation nationale intersyndicale et interprofessionnelle.
    - 18-19-20 mars : envoi d'une délégation de la Coordination au contre-sommet européen de Louvain.
  • 24 mars : appel à une journée nationale de manifestations.
  • actions convergentes avec d'autres secteurs, en particulier le secteur de la santé

Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...


Motions de la Réunion Nationale des Délégués de Laboratoires (12 mars 2009)

Du 12 mars 2009, Institut d'Océanographie, Paris.

La réunion des délégués a adopté l'intégralité des points ci-dessous :

- Contre le démantèlement des EPST (non aux instituts « agence de moyen ») et affirmation de leur rôle national d'operateur de recherche (le CNRS doit conserver l'ensemble des disciplines).
- Pour un plan pluriannuel d'embauche sur postes statutaires (pour toutes les catégories de personnels) permettant la résorption de la précarité.
- Restitution de tous les postes supprimés en 2009 dans la recherche et l'enseignement supérieur, et transformation des 225 CDD en postes statutaires.
- Abandon de toute politique de désassociassions des UMR permettant une coopération entre université et organismes.
- Boycott de l'AERES.
- Remise à plat du Contrat Doctoral Unique.
- Retrait du projet de décret du statut des enseignants-chercheurs.
- Restitution de l'ensemble des prérogatives du CoNRS et du CNU et des Commissions Scientifiques de l'INSERM et des autres EPST.
- Transfert intégral des crédits de l'ANR aux organismes et universités.
- Boycott de l'évaluation des projets ANR.

Depuis 2004, la communauté a toujours été source de proposition, comme cela a été le cas lors des Etats-Généraux de la recherche en 2004.

- Suppression des « chaires organismes-universités » au profit d'une vraie politique de délégation et de détachement et redéploiement de ces postes aux EPST.
- Abrogation de la LRU et du Pacte de la Recherche, avec mise en place de nouvelles lois issues d'une large concertation de la communauté.
- Retrait du projet de réforme de la formation et le recrutement des enseignants du premier et du second degré.- Respect du modèle de l'évaluation (par des comités incluant une majorité de pairs élus) fondée sur les principes de collégialité, d'indépendance et de compétences scientifiques.
- Refus des jurys de « chaires mixtes universités-organismes ».
- Revalorisation des carrières et augmentation des salaires pour tous.
- Blocage des CA appelés à entériner les réformes en cours.
- Retrait de la version actuelle du COM imposé par le ministère au CNRS et des documents similaires concernant les autres EPST.
- Défense du service public d'enseignement supérieur et de recherche.
- Abandon de la politique de mutualisation et fusion forcée des unités.

Soutien les revendications de l'AG du 12 février au CNRS.

- Arrêt de la politique actuelle de Crédit impôt Recherche et transfert des sommes ainsi récupérées à la recherche publique et à l'enseignement supérieur.
- Abandon du projet actuel de consortium National pour l'agriculture, l'alimentation, la santé animale et l'environnement.
- Augmentation significative des possibilités de promotions.
- Soutien à la Grève des cours.
- Abandon des projets d'externalisation des missions effectuées par le personnel de catégorie C que ce soit dans les universités ou les organismes de recherche.
- Réintégration des personnels des universités aux « compétences élargies » dans le droit commun des personnel du MESR (« sortie des oeuvres sociales », voir circulaire du 27 janvier 2009).
- Soutien les revendications de la Coord Nat Univ du 11 février 

Motion sur les actions de la Coordination Nationale des Laboratoires en lutte.

Votée le 12 mars par la réunion nationale des délégués de laboratoires.

L'assemblée décide de porter la plateforme revendicative (motions jointes) au ministère vers 17h30.

L'assemblée se proclame Coordination Nationale des Laboratoires en Lutte avec les délégués présents ce jour et les organisations syndicales et associatives qui acceptent d'y participer.

La coordination se prononce pour le blocage administratif des organismes : Jury des Chaires d'excellence, CA, instances de décision et de mise en œuvre (EPST, Universités).

La coordination appelle les laboratoires à participer aux actions lancées par la coordination universitaire et d'ores et déjà pour le 24 Mars.

La coordination désigne une délégation qui se rendra à l'assemblée des directeurs d'unités qui se tient dans deux jours pour lui faire connaître les motions votées ce jour.

La coordination appelle les personnels de la recherche à participer à l'action interprofessionnelle lancée par les Confédérations syndicales le 19 Mars.

La coordination soutient le Boycott et le blocage de l'ANR et de l'AERES, et la non remise par les laboratoires de leurs rapports plan quadriennal à l'AERES.

La coordination propose une réunion plénière d'urgence du Comité National et des instances scientifiques des autres organismes et des autres EPST.

La coordination demande la démission de la ministre de la recherche et de A. Migus, C. Bréchignac et A. Resplandy-Bernard.

Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...


Enseignement / recherche : renforcer les convergences

Communiqué de la FERC-CGT du vendredi 13 mars 2009

La journée d'action du 11 mars a été largement suivie et a porté haut et fort les éléments de convergence entre tous les acteurs de l'Education, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, contre une politique gouvernementale tournée toute entière vers la rentabilité, la ségrégation sociale et la pression sur l'emploi et les missions publiques.

Le mouvement dans les établissements du Supérieur se poursuit. La Coordination Nationale des Universités, après avoir démarré sur des revendications spécifiques, rejoint les idées et positions défendues par la Ferc-Cgt. Elle réclame l'abrogation de la loi LRU et du Pacte de la Recherche ainsi que l'abandon de la RGPP qui menace de destruction notamment le service public d'éducation, de la maternelle à l'université, celui de l'enseignement supérieur et de la recherche.

Dans le premier degré comme dans le second, pas une semaine sans qu'un secteur de l'Education ne prenne l'initiative d'une action pour s'opposer aux réformes en cours et aux fermetures de classes, de section de formation.

Enfin, enseignants et étudiants se sont engagés dans une mobilisation convergente contre la réforme de la formation des maîtres, les menaces sur le recrutement des futurs enseignants

L'appel unitaire à la mobilisation interprofessionnelle le 19 mars doit nous permettre de faire entendre nos revendications sur la défense de l'emploi, des services publics et du pouvoir d'achat.

D'ores et déjà la Ferc-Cgt s'inscrit pour donner des perspectives à cette journée en appelant à une journée de grève et de manifestations l'ensemble des personnels de l'enseignement scolaire, du supérieur et de la recherche, le 24 mars prochain.

Source : http://cgteduc93.free.fr/spip.php?article2182


Proposition de plate-forme revendicative sur l'enseignement professionnel pour la grève du 24 mars

L'intersyndicale de l'enseignement professionnel CGT Educ'action, SNUEP-FSU, SNEP-FSU, SUD Education, SNCL-FAEN appelle dès maintenant les personnels à poursuivre après le 19 mars la mobilisation engagée depuis plusieurs mois contre les réformes Darcos et les suppressions massives d'emploi .

L'intersyndicale décide d'appeler à la grève le mardi 24 mars les personnels de LP, LPO, SEGPA et EREA pour refuser la mise en application de la réforme de l'enseignement professionnel imposée dès la rentrée 2009. (Voir communiqué) Pour décider ensemble des suites de l'action, préparer la grève du 24 mars, la CGT-Educ'action 93 appelle les personnels des lycées mais aussi des autres secteurs à participer massivement à l'assemblée générale inter-établissements qu'organise les personnels du Lycée Timbaud d'Aubervilliers ce jeudi 19 mars à 10h dans leur lycée (103 avenue de la République) M° 4 chemins. Pour cette AG et la mobilisation du 24 mars, nous mettons en débat la plate-forme revendicative suivante adoptée ce jour qui sera approfondie lors de l'AG du 19 mars à 10h

Réforme de l'enseignement professionnel : Non à la généralisation des bacs-pro 3 ans
Ouverture de réelles discussions autour de la plate-forme revendicative

- Maintien de formations BEP BAC en 4 ans.
- Restitution des milliers de postes supprimés
- Pour les Bac pro 3 ans existants ou ouverts : Non à l'annualisation et à l'arbitraire, Mise en place de grilles horaires hebdomadaires non-annualisées définies nationalement garantissant un même enseignement sur tout le territoire.
- Pour un volume horaire à la hauteur des ambitions des nouveaux programmes, soit :
- Un volume horaire au moins équivalent à celui des BEP et bac pro actuels, pour chaque discipline.
- Augmentation des dédoublements avec des seuils définis et création des postes correspondants : pas plus de 12 élèves en enseignement professionnel, moitié des heures dédoublées en enseignement général.
- Réduction de la durée prévue de 22 semaines de stage en entreprise
- Maintien, sur l'académie comme au plan national, d'un nombre de sections équivalent à celui existant aujourd'hui.
- Maintien de toutes les passerelles, dont les sections de BEP 1 an et de 1ères d'adaptation
- Remaniement complet du projet d'épreuve de rattrapage, qui doit permettre une réelle évaluation sur les contenus d'enseignement.
- Refus de la généralisation du CCF. Pour un examen final garantissant la valeur nationale du diplôme
- Transformation des heures supplémentaires en postes
- Titularisation de tous les non-titulaires sans condition de concours ni de nationalité

Source : http://cgteduc93.free.fr/spip.php?article2187


Coordination nationale des IUT à Villetaneuse (tenue le 17 mars)

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La coordination appelle tous les IUT :

  • à la grève interprofessionnelle et aux manifestations du 19 mars ;
  • à un rassemblement le 20 mars lors de l'AG extraordinaire de l'ADIUT à Cachan pour exprimer son mécontentement, son refus de la circulaire et s'imposer comme interlocuteur ;
  • à la manifestation nationale des Universités du 24 mars ;
  • à participer à la journée d'action nationale de la Coordination Nationale des Universités le 26 mars.

Source : http://sauvonslesiutetaudela.wordpress.com/20...


Tous ensemble nous pouvons faire reculer Darcos et Pecresse

Appel de l'Assemblée Générale des établissements d'Ile de France

L'AG réunie le jeudi 19 mars se félicite du succès de la journée de grève interprofessionnelle avec 3 millions de manifestants dont 350 000 à Paris. Après la victoire des Antilles sur la vie chère et les bas salaires, ce succès doit encourager les salariés et les organisations syndicales à développer sans attendre un large mouvement interprofessionnel.

Dans notre secteur, depuis 7 semaines, les personnels du supérieur sont en grève, rejoints désormais par les étudiants. Ils commencent à faire reculer le gouvernement. Les projets contestés concernent en fait tous les personnels de la maternelle à l'université, tous ensemble nous pouvons maintenant gagner contre Pécresse et Darcos et imposer le retrait de leurs contre réformes :

- Sur le projet Darcos-Pécresse de « mastérisation » de la formation des enseignants. Dans le contexte de réduction des postes aux concours les candidats qui auraient obtenu le master « métiers de l'enseignement » mais échoué au concours, constitueraient un vivier d'enseignants précaires sans autre débouché. A terme les recrutements s'effectueraient sans concours, par recrutement local ;

Ce projet mettra en concurrence plusieurs catégories d'enseignants avec pour objectif la diminution du nombre d'enseignants titulaires. C'est à terme la fin du statut de la Fonction Publique dans l'Education.

  • Sur la casse du statut d'enseignant-chercheur…. qui est aussi un exemple de la précarisation et de la flexibilité qu'ils destinent à tous les personnels de l'Education ;
  • Sur la politique de suppression massive de postes : menée par le gouvernement qui se traduit depuis 2007 par la suppression de près de 30 000 postes sur les 80 000 prévus d'ici 2012. Il faut au contraire à l'université comme dans les premier et second degrés annuler toutes les suppressions et créer tous les nouveaux postes nécessaires ;
  • Et sur les autres contre réformes de X. Darcos dont une partie, la réforme du lycée, n'a été repoussée que d'un an grâce à la mobilisation des lycéens mais dont le reste va être appliqué (suppression des réseaux d'aide dans le 1er degré, nouveaux programmes, fin des BEP au profit des bacs pro 3ans…) ;
  • Dans les lycées, boycott de la procédure Admission Post-Bac (APB) qui remet en cause le statut du bac comme premier grade universitaire et promet une sélection accrue dans toutes les filières post-bac.

L'AG d'IDF propose aux AG d'établissements et de villes de renforcer et d'étendre la mobilisation en région parisienne :

  • En reconduisant la grève partout où c'est possible pour mobiliser les établissements et des écoles de nos secteurs ;
  • En étant massivement en grève le mardi 24 mars.

Appel de la Coordination Nationale des Universités, des fédérations de l'Education SUD, CGT et de l'intersyndicale nationale de l'enseignement professionnel ( CGT, SUD…Snuep-FSU, SNCL…). La FSU dépose un préavis de grève.

- En débattant des convergences avec le supérieur après le 24 en accord avec les décisions de la Coordination Nationale des Universités.

GREVE NATIONALE DE LA MATERNELLE A L'UNIVERSITE

Mardi 24 mars

Manifestation 14 h 00 Port Royal

Parcours en cours de négociation

- L'AG d'IDF demande aux organisations syndicales qui ne l'ont pas encore fait à d'appeler à la grève dans l'unité.

Prochaine AG IdF, le mardi 24 mars 17H Bourse du Travail de Paris, 3 rue du Château d'Eau

http://ag.idf.free.fr/

Source : liste réseau des bahuts, reçu le 19 mars 23h
Source : http://ag.idf.free.fr/spip.php?article24


L'Inalco présente l'Université du futur

Cortège / mis en scène lors de la manifestation du 24

À l'occasion de la prochaine manifestation de l'Enseignement supérieur et de la recherche, mardi 24 mars à Paris, l'Inalco vous convie à sa mise en scène de l'Université du futur :

À quoi ressembleront nos universités et établissements d'enseignement supérieur si les réformes en cours passent ?

Venez le découvrir dans le cortège de l'Inalco : BIENVENUE AUX LANGUES-ZOO !

Vous ferez connaissance avec le Président-roi, sa couronne, son sceptre, son manteau d'hermine et ses grandes bottes ; autour de lui circulera son équipe personnelle de Cireurs de bottes, armés de grands balais-brosses : personnel administratif et enseignant, titulaires ou précaires, mais tous soucieux de bien voir se dérouler leur carrière et de toucher de belles primes !

Puis défileront les Enseignants (qui, hélas, ne seront plus chercheurs, à part peut-être pour quelques Favoris du Président-roi, ex-Cireurs de bottes triés sur le volet !) avec des panneaux indiquant l'intitulé de leurs cours et les sponsors privés qu'ils auront trouvé pour les financer :

LE COURS DE CIVILISATION BIRMANE VOUS EST OFFERT PAR TOTAL !

LE COURS D'HISTOIRE DE L'ISLAM VOUS EST OFFERT PAR ARAMCO - Compagnie Saoudienne des Pétroles !

LES LANGUES INDIENNES VOUS SONT OFFERTES PAR LA COMPAGNIE UNION CARBIDE DE BHOPAL

LE MASTER DE LANGUE CHINOISE « NEGOCIATION DES CONTRATS » VOUS EST OFFERT PAR LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE D'ILE DE FRANCE

Derrière eux sera suspendue la Guirlande des précaires : tous les emplois précaires de l'Université, du Biatos enchaînant son 31e CDD (c'est du vécu) aux Chargés de cours officiant dans cinq universités différentes.

Enfin, vous verrez défiler la chair à canon négligeable de l'Université : les étudiants, enchaînés par les prêts personnels contractés pour payer les frais d'inscription après vote du dernier projet de loi UMP, et fouettés par un banquier sympathique.

Futuriste ? Pas du tout, réaliste au contraire !

Nous appelons toutes les universités et établissements d'enseignement supérieur à nous rejoindre dans cette matérialisation de l'impact des réformes, en reprenant ce mot d'ordre optimiste :

L'UNIVERSITE PUBLIQUE EST MORTE, VIVE L'UNIVERSITE DU FUTUR !

Laissez libre cours à votre imagination !

Nous pourrions d'ailleurs présenter cette mise en scène en dehors des manifestations, lors des cours en plein air, etc…

Source : message reçu le 20 mars 12h
Source : https://paris.demosphere.net/node/12716


Communiqué de La Fédération SUD Etudiant

Succès de la mobilisation du 19 mars : le début du printemps ?

Aujourd'hui, près de 3 millions de personnes ont défilé à travers les rues de l'hexagone. Le succès de cette journée, dont les revendications étaient déjà populaires, est donc confirmé : nous étions plus nombreux/euses que le 29 janvier dernier.

Dans la plupart des villes, les cortèges des étudiants et des personnels des universités ont pris leur place dans ces manifestations en rappelent que leurs revendications s'inscrivent dans la mobilisation de l'ensemble des salarié-e-s. Nous refusons les politiques libérales (et notamment la loi LRU) qui transforment le système éducatif en une machine à produire une main d'oeuvre sur-spécialisée professionnellement, mise à la merci du patronat, tout en essayant de dégager des « marges de rentabilité maximales » (en supprimant des postes d'enseignant-e-s ou en précarisant les personnels).

Le gouvernement entend présenter ces réformes anti-sociales comme des remèdes à la crise. Nous refusons que celle-ci devienne un prétexte pour continuer d'enrichir les classes les plus aisées (comme le veut explicitement le parti gouvernemental), tout en faisant passer les mesures les plus injustes sur le dos des plus précaires : étudiant-e-s, chômeurs/euses, salarié-e-s, etc.

Depuis quelques semaines, préparant les suites qu'il convient de donner à cette journée de manière urgente, les universités en lutte se sont adressées aux secteurs qui pourraient prochainement les rejoindre dans une grève reconductible. Il est donc nécessaire de faire en sorte que la journée d'action du 24 mars puisse rassembler massivement les étudiant-e-s et personnels des universités, mais aussi l'ensemble des personnels de l'éducation ainsi que les lycéen-ne-s. Le projet de casse du service public de l'éducation, mené par Pécresse et Darcos, obéit à une logique cohérente qui nécessite une mobilisation aussi unitaire que possible pour les faire plier.

Enfin, en multipliant les provocations depuis le début de la semaine, le gouvernement croit pouvoir provoquer un pourrissement de la situation. Bien au contraire, la mobilisation universitaire assume pleinement la radicalisation rendue inéluctable par le mépris et les mensonges du gouvernement. Cette même attitude de mépris à l'égard des revendications des salarié-e-s, du public comme du privé, doit inciter ces derniers à s'organiser pour faire « plus et mieux qu'une journée d'action symbolique » comme l'ont formulé les dernières coordinations nationales universitaires et étudiantes.

Source : http://www.sud-etudiant.org/article.php3?id_a...


communiqué CNT-Education

Et un, et deux, et trois... Enfin, ça reconduit !

Trois millions, dans la rue... comparé au 29 janvier, pas un seul cortège n'a faibli.

Dans l'éducation, des AG ont appelé à la reconduction de la grève, dès le 20, et surtout le 24 mars, emboitant le pas à l'appel des coordinations du supérieur-recherche, de l'intersyndicale de l'enseignement professionnel et spécialisé (LP,EREA, SEGPA...)

La CNT-FTE se félicite de ces dynamiques, dépose les préavis couvrant ces luttes et appelle à soutenir les initiatives, à la base, de reconduction de la grève pour la généraliser. Elle relaiera et soutiendra les initiatives d'AG qui iront dans ce sens.

Construisons, de la maternelle à l'université, un véritable rapport de force qui impose les revendications des travailleurs-ses, en élargissant les luttes à tous les secteurs, pour refuser les attaques gouvernementales et réactionnaires, pour défendre les acquis historiques des travailleurs et pour en conquérir de nouveaux fondés sur l'égalité, la socialisation, l'autogestion par la base, le partage (des richesses et du temps de travail), les services publics...

De la maternelle à l'université : toute l'éducation en grève et dans la rue.

Dans l'éducation, les travailleurs-ses de la CNT-FTE (organisés en syndicat unique de la maternelle à l'université), sont en grève pour :

  • le retrait des réformes Darcos / Pecresse (suppressions de postes, suppression des RASED, mise en place des EPEP, suppression du BEP, fichages, contre-réforme du Lycée, procédure Admission Post-Bac, LRU, masterisation des concours...)
  • la fin des licenciements et du recours à l'emploi précaire, par la titularisation sans condition de concours ni de nationalité, des contractuels, vacataires, AED, AP, CAE, CAV, EVS, AVS...
  • un véritable service public d'éducation, sans un centime pour le privé
  • l'augmentation des moyens de l'école publique, des salaires et l'amélioration des conditions de travail θ la liberté syndicale et le maintien des droits syndicaux des travailleurs-ses, à la base.

Contre LE TRI SOCIAL, la loi du profit et des patrons... révolution sociale, éducative et pédagogique. Grève générale interprofessionnelle.

Publié le 20 mars 2009, par Secrétariat fédéral.

Source : http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_arti...


Après la grève du 19 mars ...Mardi 24 mars avec le supérieur faisons reculer Darcos/Pécresse !

SUD Education

Depuis la manifestation unitaire avec le supérieur du 11 mars , et après le succès interprofessionnel du 19 mars SUD Éducation propose d'amplifier la mobilisation sans attendre !

Il est urgent de rejoindre les personnels et les étudiants du supérieur en grève depuis 7 semaines et de mettre ainsi un coup d'arrêt à l'ensemble de la politique de Darcos et Pécresse

Grève nationale de la maternelle à l'université

À l'appel de la coordination nationale des universités et des Fédérations de l'éducation SUD et CGT

Manifestation 14h Port royal-vers le Ministère.

RDV SUD : angle bd Henri Barbusse/Bd port Royal

L'intersyndicale nationale de l'enseignement professionnel (CGT,Snuep, Snep -FSU, SUD, SNCL) a déjà appelé les personnels des LP, lycées Polyvalents et EREA à la grève le 24 mars . Des appels intersyndicaux à reconduire à partir du 23 ou du 24 ont été lancés dans de nombreux départements et sur l'académie de Créteil dans le 93(sud/cgt) et dans le 94(cgt/sud et snuipp).

L'appel de l'AG Ile de France des établissements et écoles réunie après la manifestation du 19 mars a aussi lancé un appel en ce sens.

Pour SUD, c'est la voie à suivre ! POUR obtenir :

- L'abandon du projet Darcos-Pécresse de « mastérisation » de la formation des enseignants. Dans le contexte de réduction des postes aux concours, les candidats qui auraient obtenu le master « métiers de l'enseignement » mais échoués au concours, constitueraient un vivier d'enseignants précaires sans autre débouché. A terme, les recrutements s'effectueraient sans concours, par recrutement local. Ce projet mettra en concurrence plusieurs catégories d'enseignants avec pour objectif la diminution du nombre d'enseignants titulaires. C'est à terme la fin du statut de fonctionnaire d'état dans l'Education.

- L'abandon définitif des attaques contre le statut d'enseignant-chercheur…. un exemple de la précarisation et de la flexibilité qu'ils destinent à tous les personnels de l'Education ;

- L'arrêt de la politique de suppression massive de postes menée par le gouvernement qui se traduit depuis 2007 par la suppression de près de 30 000 postes sur les 80 000 prévus d'ici 2012. Il faut au contraire à l'université comme dans les premier et second degrés annuler toutes les suppressions et créer tous les nouveaux postes nécessaires ;

- Le retrait des autres contre réformes de X. Darcos dont une partie, la réforme du lycée, n'a été repoussée que d'un an grâce à la mobilisation des lycéens ,mais dont le reste est déjà appliqué : suppression des réseaux d'aide dans le 1er degré, nouveaux programmes, fin des BEP au profit des bacs pro 3ans…

- Dans les lycées, boycott de la procédure Admission Post-Bac (APB) qui remet en cause le statut du bac comme premier grade universitaire et promet une sélection accrue dans toutes les filières post-bac.

TOUS à l'A. G Ile de France Mardi 24 mars 17h Bourse du travail République 3 rue du château d'eau.

document au format PDF:

Source : http://www.sudeduccreteil.org/spip.php?articl...


La coordination nationale étudiante appelle à l'amplification du blocage des universités

COMMUNIQUE :

En ce samedi 21 mars, jour de la tenue de la Coordination Nationale Etudiante, Jean-baptiste Prevost, président de l'Union Nationale des Étudiants de France (UNEF), a déclaré que les assemblées générales universitaires, n'ont « pas autant de légitimité que des syndicats pour négocier ». Cette déclaration est absolument intolérable.

La coordination Nationale Étudiante (CNE) condamne fermement ces propos, qui s'inscrivent dans la lignée de ceux du chargé de communication du ministère de l'enseignement supérieur, Benoist Apparu, déclarant que « les seuls partenaires représentatifs, ce sont les syndicats. Les coordinations nationales, c'est la démocratie des soviets ». Nous réaffirmons que seules les AG étudiantes sont souveraines pour décider de l'orientation des mouvements sur chaque fac, en dehors de toute pression de la part des directions syndicales, et que seule la coordination nationale étudiante est légitime pour porter la parole du mouvement sur le plan national. Par ailleurs, nous refusons toute négociation et exigeons l'abrogation immédiate de la LRU et des décrets qui y sont associés : masterisation, enseignants-chercheurs, financement sur la performance. Nous déplorons le boycott de la CNE par la direction de l'UNEF, ce qui n'entame en rien la légitimité propre de ses décisions. Nous condamnons les manœuvres de négociations souterraines en cours qui n'ont pour seul objectif que la casse du mouvement de grève entre une direction syndicale non représentative et le gouvernement. Toute négociation prise au nom de la communauté étudiante qu'elle prendrait serait considérée comme illégitime et comme une trahison de plus car le mouvement est à l'heure de l'unité de tous et toutes pour obtenir satisfaction de nos revendications.

REVENDICATIONS :

I Education

I.1.Contre le processus de Bologne et ses applications concrètes : Abrogation du LMD Abrogation de la loi LRU Abrogation de tous les décrets d'application de la LRU, et remise en état des codes et décrets modifiés par la LRU Refus de la mise en concurrence entre les universités Retrait du plan campus Retrait du plan Réussite en Licence retrait de la France de l'AGCS Retrait des décrets de la réforme des enseignants-chercheurs Retrait de la réforme des concours d'enseignement dite de masterisation Retrait du décret d'allocation des moyens Retour du cadrage national des diplômes & reconnaissance des diplômes nationaux dans les conventions collectives Arrêt de la casse des IUFM Retrait du Contrat Doctoral Unique Refus de toute forme de sélection à l'université Inscription de droit en master pour tous les détenteurs d'une licence Arrêt du démantèlement du CNRS, des autres organismes de recherche et du Service Public en général retrait des décrets remettant en cause la laïcité (Accords Paris-Vatican) Pour un service public de recherche et d'enseignement de qualité, gratuit et accessible à toutes et tous

I.2.Contre les suppressions de postes dans le primaire, le secondaire et le supérieur Arrêt des suppressions de postes de la maternelle à l'université. Restitution des postes supprimés de la maternelle à l'université. Pour un plan pluriannuel de création de postes dans l'éducation. Titularisation de tous les personnels précaires dans l'éducation. Retrait des réformes de la maternelle, du primaire et du lycée (dite « réforme Darcos»)

II Précarité étudiante Mise en place d'un plan d'action d'urgence sociale pour les étudiants Augmentation du nombre de logements universitaires Refonte du système des bourses (sur critères sociaux) Contre la proposition de loi pour le prêt étudiant Non à l'augmentation des frais d'inscription

III Soutien aux mouvements au niveau national

Contre la répression policière à l'encontre des mouvements sociaux Régularisation de tous les sans-papiers Arrêt de la politique gouvernementale de réforme des plannings familiaux Soutien du mouvement populaire en Guadeloupe et en Martinique* Soutien aux motions de la coordination universitaire* IV Soutien aux mouvements au niveau international Soutien aux étudiants espagnols en lutte *

APPEL :

Nous, étudiant-e-s mobilisé-e-s, en lutte depuis mi-janvier sommes réunis ces 21 et 22 mars à Strasbourg pour la Ve coordination nationale étudiante (CNE). Nous réaffirmons que la CNE, émanation directe des Assemblées Générales qui réunissent des dizaines de milliers d'étudiants en France, est la seule et unique instance légitime pour représenter le mouvement étudiant dans son ensemble et qu'aucune direction syndicale ou politique ne saurait se substituer à son rôle.

Suite à la mobilisation exceptionnelle du 19 mars, nous appelons résolument à la poursuite du mouvement et à sa radicalisation. En effet, ce jeudi plus de 3 millions de personnes ont défilé dans les rues, dans une mobilisation qui unit l'ensemble des secteurs qui subissent les attaques de la classe dirigeante, dont le système éducatif dans son ensemble.

Cette stratégie s'inscrit au cœur du processus de Bologne qui impose une même logique de rentabilité et de mise en concurrence des universités sur l'Europe entière. Cela se traduit concrètement par les différentes mesures contre lesquelles nous luttons actuellement.

Face au mépris affiché du gouvernement à notre égard, nous exigeons plus que jamais : l'abrogation sans condition de la loi Liberté Responsabilité des Universités (LRU) le retrait pur et simple, sans moratoire aucun, des décrets qui en découlent : de la réforme dite de la « masterisation de la formation des personnels éducatifs » du financement des universités sur des critères de performance du statut des enseignants-chercheurs du contrat doctoral unique Nous réclamons également l'abandon des différents plans d'application de la LRU dont le Plan Campus et le Plan Réussite en Licence. Nous réaffirmons notre attachement à un système éducatif totalement public, gratuit, laïc et accessible à tou-te-s et refusons toute forme de sélection à l'université. La mission de l'université ne doit pas être la marchandisation du savoir, ni une professionnalisation à outrance, mais bien la diffusion de connaissances et la promotion de l'esprit critique.

Ces revendications s'inscrivent dans un projet de société plus global, en totale opposition avec ce que nous vivons : dégradation des condition d'étude et de vie, destruction du système d'aide sociale, avec le démantèlement des CROUS et du planning familial. Un étudiant sur deux est obligé de se salarier pour financer ses études. Cette situation est inacceptable. Aussi, nous réclamons l'augmentation en nombre et montant des bourses sur critères sociaux et leur indexation sur le coût de la vie ainsi que la construction massive de logements sociaux. Bien plus que nous, les premiers touchés par ce système sont les sans papiers que nous soutenons dans leur lutte. Nous demandons la régularisation inconditionnelle de chacun d'entre eux.

Face aux mouvements sociaux en cours, la seule réaction des dirigeants est le déploiement d'un arsenal sécuritaire particulièrement violent et la criminalisation de la contestation. Nous appelons au soutien de tout-e-s nos camarades victimes de la répression policière et judiciaire.

La réussite d'un tel mouvement ne peut passer que par la solidarité avec les autres mobilisations et avec les mouvements étudiants qui traversent aujourd'hui toute l'Europe : Grèce, Espagne, Italie, Allemagne, Angleterre. Nous appelons à la participation de tou-te-s au contre-sommet de l'OTAN à Strasbourg du 1er au 5 avril ainsi qu'au contre-sommet de Louvain les 28 et 29 avril prochains qui s'oppose au processus de Bologne ; mais également à la convergence des luttes avec l'ensemble des travailleur-e-s. Nous appelons ainsi à la reconduction de la grève dans tous ces secteurs en lutte.

La coordination nationale appelle tou-te-s les étudiant-e-s à la radicalisation du mouvement et : à la poursuite et l'amplification du blocage des universités à la réalisation d'actions en faveur de la gratuité et contre la précarité à faire pression sur les rectorats et sur les présidences des Universités à la multiplication des AG et forums interprofessionnels dans la réalisation concrète d'une véritable convergence des luttes.

Nous appelons à la participation aux journées : du 24 mars, manifestation nationale de l'université du 26 mars, mobilisation inter-professionnelle de tous les secteurs en lutte du 31 mars, opposition à la remontée des maquettes. du 1er avril, avec des actions dirigées vers les secteurs en lutte dans les services publics du 2 avril, journée nationale de manifestation de la maternelle à l'université
 Nous appelons les lycéen-ne-s et les personnels Biatoss à faire converger leur mouvement avec le nôtre, pour la concrétisation d'un front uni de la maternelle à l'université.

La prochaine CNE se tiendra les 28 et 29 mars prochains à l'université Paris I Tolbiac.

Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article82800


Appel de la CGT Educ'action Versailles,

Il faut entretenir la flemme sous la cafetière

Jeudi 19 mars nous étions 3 millions, salarié-es, chômeur-ses, étudiant-es à manifester dans les rues. Le gouvernement n'entend ni notre colère, ni nos revendications. Il injecte de l'argent public par centaines de millions dans les banques privées sans aucune contrepartie mais supprime les postes dans les services publics, bloque les salaires des fonctionnaires et félicite les patrons des grandes entreprises qui licencient leurs salariés. Chômage, partiel ou total, montée de la précarité, baisse continue du pouvoir d'achat, abandon des services publics : ça suffit !

La violence n'est pas chez nous mais bien chez ceux qui nous gouvernent. Dans les lycées professionnels, la généralisation du bac pro 3 ans va mettre en échec les élèves les plus fragiles, augmenter les sorties sans qualification, faire baisser la valeur professionnelle des diplômes. Les conditions de travail des enseignants et des élèves vont être encore plus difficiles.

Pour lutter contre la crise et empêcher le creusement des inégalités, il faut plus d'école, plus d'enseignants, plus d'université, plus de formation !

C'est pourquoi la CGT Educ'action Versailles, réunie en bureau académique le vendredi 20 mars, appelle tous les enseignants à se mettre en grève mardi 24 mars.

Rejoignez nombreux la manifestation à 14h00 aux Gobelins

(angle Port Royal / Gobelins)

TOUS EN LUTTE pour la « défense de l'Ecole de la maternelle à l'université » ! Défense des postes, des statuts, des formations, augmentation immédiate des salaires !

UASEN-CGT 245 Boulevard. Jean Jaurès - 92100 BOULOGNE-BILLANCOURT

: 01.46.09.98.70 : 01.46.09.90.19 e-mail : uaseexnver@wanexadoo.fr

Site web de l'UASEN-CGT Versailles : http://www.premiumorange.com/uasenver/


FEDERATION DE L'EDUCATION DE LA RECHERCHE ET DE LA CULTURE

document au format PDF:

Source : liste AG-IdF, reçu le 22 mars 19h